Archive de Lemming MTL

mercredi 31 décembre 2008

Au menu

Au menu pour ce soir: la reprise de la grande marche du 24 décembre. Titi, Benoit ainsi que moi-même avons convenu de fêter l'arrivée de la nouvelle année en prenant ce qui pourrait être la plus grande marche du siècle. Bon, je raconte n'importe quoi, désolé pour l'insanité momentanée. Mais effectivement, nous allons marcher toute la soirée. Nous partons tout de suite après le souper (nous ferons livrer du Boston Pizza chez moi dans pas très long), ce qui nous permettra de brûler les calories ingurgitées précédemment. Nous serons de retour pour le début du 'Bye Bye' à la télé de Radio-Canada. Je me passerais de regarder la télé cette année si ce n'était de Titi et Benoit qui sont si fans de Véronique Cloutier. J'espère que le Bye Bye de cette année ne sera pas trop emmerdant à l'exemple du précédent effort du tandem Cloutier-Morissette il y a quelques années. Il me fera donc un grand plaisir de vous critiquer en semi-direct l'édition 2008. Je vous promets une critique qui ne manquera pas de mordant et que les têtes tomberont si les têtes doivent tomber. N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires dès minuit ce soir! Beaucoup plaisant ce sera! Parole de Johnny Lee Lemming.

mardi 30 décembre 2008

Wikipedia.org

Comme c'est affreux de travailler pendant les fêtes et que PERSONNE ne magasine dans la boutique. La neige ne tombe point ce qui m'ennuie éperdument dans le désir de me divertir en la regardant tomber doucement dans la rue. Je suis donc résolu à faire du Youtube et du Wikipedia sur mon iPhone, un peu en cachette dans le cas où une clientèle improbable se présenterait à la hâte. Par ailleurs, l'encyclopédie universelle est à la recherche de donateurs pour financer la nouvelle année qui s'amène. Pour ceux qui l'ignore, Wikipedia est un projet de la Wikimedia Fondation, un organisme à but non lucratif. L'encyclopédie se veut "libre", c'est à dire que n'importe qui peut y contribuer en l'instant d'un clic! À mon avis, cet aspect est la force principale de Wikipedia: en plus d'être constamment à jour, son contenu parfois approximatif nous force à aiguiser notre sens-critique laissé trop souvent au repos lorsque nous sommes exposés aux médias traditionnels. À cela s'ajoute des milliers d'articles de qualité!

En tant qu'utilisateur courant, j'ai participé à l'effort de financement avec fierté. Je vous invite à me suivre dans le geste pour ainsi contribuer à l'un de plus beaux projets contemporains. Merci!

lundi 29 décembre 2008

Mystère dans le déplaisir

Journée passé à regarder la télé: beurk. Il reste au moins 9h avant de trouver sommeil mais je sais que je resterai devant le tube à ingurgiter du contenu vidéo jusqu'à ce que surdose s'en suive. Afin de ne pas tomber malade comme un petit poussin, j'évite TVA et TQS. Mais qu'est-que les stations généralistes privées font-elles pour se rendre indigeste? Si l'un des actionnaires d'une de ces chaînes me lit, s'il-vous-plaît me contacter et m'expliquer pourquoi, je vous en serez fortement reconnaissant.

Dans ce déplaisir contemporain, je suis équipé de maïs-soufflé, de réglisse, de coca-cola zero calorie, de barres de chocolat Mr Big ainsi que du télé-horaire TV Hebdo. Mieux encore, je suis installé sous les couvertures de mon lit réchauffé par la chaleur de la télé-portative reposant sur le matelas. Mais qu'entends-je? La musique de Noël de Dani à tue-tête! Diantre!!! Ne pourrait-il pas laisser tomber l'ambiance moribonde du temps des fêtes? J'ai absolument pas envie de sortir des mes couvertures pour lui faire taire sa radio. Peut-être en étirant le bras je pourrais atteindre la paire d'écouteurs qui traîne sur mon bureau? Trop loin. Seule solution: appeler de mon iPhone le colocataire afin qu'il baisse le volume de cette musique diabolique. Mais pour ce faire, je dois vous quitter chers lecteurs. À bientôt.

dimanche 28 décembre 2008

→ (Merry) Stone Cold (Xmas)

Je vous propose de célébrer Noël dans le bonheur le plus pur et l'allégresse la plus sainte grâce au vidéo qui suit. Il s'agit d'un extrait de Stone Cold mettant en vedette Brian Bosworth, une vedette de la NFL de l'époque. Ce film que j'ai vu la semaine dernière se veut un mauvais film sympathique que je recommande à tous ceux et celles qui s'intéressent au longs métrages douteux. S'il n'y a qu'un moment à retenir du film, c'est de loin la chute à la fin de la vidéo.



Un Noël-vidéo ne serait pas véritable sans un petit bonus, n'est-ce pas? La derrière cascade du film est un exemple cinématographique instructif sur les "causes à effets" en plein assaut de guerre. À voir. Sur ce, joyeuses fêtes à vous, chers lectrices et lecteurs que j'aime.

vendredi 26 décembre 2008

Jour de boxe

Ma boss Luciena m'a fait rentré au travail encore aujourd'hui. Merdouille de merdouille à la noix! J'aurais bien resté chez moi histoire de prendre la vie de façon relaxe totale. Pour son premier boxing day, elle désirait réunir toute sa force de main d'oeuvre. Objectif peu atteint. J'étais seul avec Francis pour m'occuper du flot inhabituel de clientèle venu profiter des rabais d'après-Noël - "flot inhabituel" voulant ici signifier "clientèle très réduite". Honnêtement, aujourd'hui je préférais l'ennui à l'épuisement. Je dois vous admettre que l'ennui se tolère assez convenablement en succédant parties de cartes, de roche-papier-ciseau et de poches. Ah oui! nous avons aussi passé un bon deux heures à parfaire nos talents de chanteurs grâce à des DVD karaoke que Francis trainait dans son sac. Paulie l'agent de sécurité et Luciena se sont joint à nous pour chanter leurs chansons de Noël favorites de tout coeur.

Une longue journée. Une journée divertissante. Ben oui.

jeudi 25 décembre 2008

Fêter est dur

Benoit, Titi et moi étions seuls chez moi hier pour fêter la fête de Noël. Nous avons joué à plusieurs jeux de sociétés tout en buvant les meilleurs alcools : Clue, Jack Daniels, Trouble, Whiskey, Connect Four, Champagne au Jell-o, absinthe, alcool pur, eau de javel et j’en oublie. Saoul comme un bottillon, nous entreprîmes une grande marche dans le centre-ville de Montréal. Peut-être devrais-je écrire « Nous avons essayé d’entreprendre une grande marche » ...

Pendant la marche, huit (oui! HUIT!!!!) crétins pris dans la neige ont demandé de pousser l’arrière de leur bagnole. Naturellement, avec l’esprit embrouillé par l’alcool, nous avons accepté d’offrir notre aide à tous et chacun. La grande marche en ville s’est avérée au final être un tour de bloc pénible de quatre heures. De retour au loft, nous nous sommes endormis sur le plancher.

Je me remets difficilement de la veille. Je tiens à peine debout derrière le comptoir de la caisse (vous avez bien lu, Luciena me fait travailler le jour de Noël). Paulie, l’agent de sécurité, semble davantage éreinté par la soirée d’hier. Je le vois assis (alors que les règlements ne lui permettent pas), la tête appuyée sur des mains qui recouvrent un visage rougi d’épuisement.

mercredi 24 décembre 2008

La fête s’amorce

Titi est chez moi. Il joue au Turbo Graphix 16 avec le petit Dani. Les deux joyeux s’amusent comme des petits filous dans un manège à La Ronde. Benoit, lui, pose quelques décorations ici et là partout dans le salon. Les ornements qui décorent la pièce aident beaucoup à créer une ambiance des fêtes. Pendant ce temps, je vous écris confortablement assis sur la Leemobile stationnée près du salon. De ce siège, je vois tout ce qui se passe dans le loft. Si jamais un père Noël se faufilait chez moi actuellement, je ne manquerait pas de l’attraper en plein délit!

Titi m’a appelé au matin et disait s’ennuyer (justement, et je cite, « comme un petit filou seul dans un manège à La Ronde ») alors j’ai invité l’ami chez moi pour qu’il passe Noël en la compagnie de Benoit et moi-même. Dani et son père Devis fêterons en famille dans la région de Québec. Leur départ est éminent. Nous prévoyons user les pièces de quelques jeux de société ce soir. Ce sera notre manière convenable de nous divertir en la veille d’un jour sacré.

mardi 23 décembre 2008

Travailler est dur

Mes colocataires lisent le blog. J’ai appris la chose hier quand le petit Dani m’a réclamé son cinq dollars. J’ai été très nono de dévoiler leur cadeau de Noël ici sur le blog. Beaucoup nono. La surprise étant anéantie, l’intérêt d’emballer les présents perdait son sens. J’ai décidé de laisser tomber et tout offrir ce matin avant de partir travailler. Tous ont affiché un air de surprise à la vue de leur cadeau. Stupide mais cute.

Beaucoup de gens font encore leurs emplettes du temps des fêtes. La boutique est pleine et tous achètent à peu prêt n’importe quoi. Toute proportion gardée, il y a un nombre incroyable de têtes blanches. J’ai l’impression que oncles et tantes se voient contraints de magasiner ici en raison de stock en souffrance dans les magasins plus populaires tels que Future Shop, Zellers, Granada et Pascal. Ou bien, peut-être est-ce la crise économique qui poussent les gens à offrir des morceaux de linge (pour se rendre compte finalement que plus il est petit, plus il est coûteux)? De plus, il y a un nombre inhabituel de clients complètement dingues. Une maman m’a demandé si les robes étaient unisex (sic). Un junkie m’a avouer choisir des lunettes fumées en fonctions des yeux au beurre noir sporadiques de sa petite amie (sic sic). Habillé en Père Noël, le mauvais imitateur de John Ritter a déféqué dans la salle d’essayage (sic sic sic).

Dure journée. Qu'elle finisse dès que possible.

lundi 22 décembre 2008

Magasinage de cadeaux

Eh oui! Votre lemming favori s'y prends en retard pour le magasinage de cadeaux du temps des fêtes. Heureusement que la liste de cadeau à offrir est courte; cette année, je m'en tiens à faire le père Noël que pour mes colocataires d'amours, soit Benoit, Devis et son petit Dani.

À Benoit, j'offre une magnifique montre Seiko capable d'aller à des profondeurs sous-marines de plus de trois kilomètres! J'espère que dans un avenir immédiat naitra en lui le désir d'explorer de nouvelles contrées aquatiques inexplorée! À Devis, j'offre une bouteille de champagne Jell-o. Il adore le champagne! Et il adore le Jell-o! J'ose espérer que les deux produits alimentaires se marient aussi bien qu'une croustille et un bbq! À Dani, eh bien, je n'offre qu'un maigre 5$ dans une carte Tortues Ninja puisque son cadeau, dans le fond, il l'a eu jeudi dernier. Finalement, j'ai offert à celui qui écrit ces lignes un magnifique manteau de fourrure de phoque. Je suis plus-que-convaincu, c'est à dire sur-convaincu voire extra-convaincu, que je ferrai fureur (j'allais écrire "fourrure") auprès de la gente féminine piétonne de la rue Sainte-Catherine tandis que mes mains caresseront le volant de mon rutilant véhicule que j'appelle affectueusement Leemobile.

Après mure réflexion, je souhaite que mes colocataires ne liront pas le blog d'ici le 24 décembre au soir sinon la surprise sera gâchée. Pourquoi n'y ai-je pas songé auparavant? Quel crétin puis-je être occasionnellement.

dimanche 21 décembre 2008

→ The Pumaman

Dans le domaine du mauvais film sympathique, Pumaman se classe facilement dans le top 20. J'ai pour vous la bande annonce anglaise pour vous le démontrer. Le plus rigolo : les producteurs ne se gênent pas un poil de montrer leurs effets spéciaux d'un grotesque remarquable. Le film vaut le détour ne serait-ce que pour les scènes de vol. Un détail qui m'amuse beaucoup dans le film: le futur sidekick de Pumaman (l'aztec à la mine patibulaire) tue délibérément des innocents en les défenestrant! Pourquoi? Dans le but de trouver le vrai homme puma, le seul pouvant survivre à une pareille chute!

vendredi 19 décembre 2008

Ouch! Ouille!

Je serai bref aujourd’hui. Voyez-vous, le petit Dani se tortille de douleur sur le plancher. Il a tombé du haut de la toiture grillée de mon chariot-élévateur Toyota où il y jouait accompagné de ses figurines préférées. Il a dû se briser la jambe. Le pauvre! Il doit tellement souffrir. Heureusement que la Leemobile était bien stationnée dans le salon sans quoi les blessures auraient pu être pires. Nous irons à l’hôpital dès que je retrouve les clefs de mon véhicule. Je crois qu’il serait mieux que j’arrête immédiatement ce monologue écrit et que j’amorce les recherches. J’ai l’impression que c’est ce que Dani essaie de me crier mais ne le peut dû à la douleur ressentie qui le retiens de prononcer le moindre mot.

J’y pense… ça va brasser dans la Leemobile : mon seul moyen de locomotion rapide est dépourvu de suspension! Pas cool du tout. Chaque secousse risque de lui faire très mal. Avec la neige qui recouvre les rues, je risque de foncer droit sur un nid de poule sans m’en rendre compte. Je me demande si j’ai avantage à ralentir mais faire durer la souffrance ou bien accélérer mais risquer de provoquer des secousses douloureuses. Si Dani pouvait parler et me conseiller... À défaut de le pouvoir, je suis contraint d’insérer un crayon dans sa bouche afin qu’il me dessine sa préférence sur un bloc-note. Bonne idée. Maintenant, il ne me reste plus qu’à chercher un bloc-note chez Dollorama. Soyez rassuré! La boutique ne se trouve qu’à sept minutes à pied du loft. Aller seulement mais quand même. Par contre, peut-être que j’y trouverai la papeterie remplacée par les décorations de Noël. Enfin bref, je prends la chance.

jeudi 18 décembre 2008

Dépendance techno nouvelle

La fuite de gaz dont je parlais mardi est chose du passé. Un peu dommage car j’aurais préféré rester au lit. Mon petit plaisir en cette fin d’automne : jouer caché dans les couvertures au démineur sur iPhone. Je ne connaissais pas ce jeu jusqu’à tout récemment quand un client m’en a parlé pour presque une heure! J’ai peut-être perdu une dizaine de ventes en raison de ma longue écoute attentive mais en bout du compte je ne regrette rien. Ce plaisir, certains le qualifieront de dépendance techno nouvelle. C'est pas faux: sans le vouloir, j’ai contaminé mes colocataires Benoît et Devis qui eux aussi éprouve un bonheur singlant à déminer dès le premier instant d’éveil. Le garçon de Devis se sentait dernièrement délaissé en avant midi. Au lieu d'éradiquer la dépendance, nous avons opté d'offrir au jeune les sept saisons de MacGyver en intégrales sur DVD. Depuis, il est sage comme une image et il ne nous dérange plus le matin.

Venez me voir à boutique! American Apparel offre 15% de rabais sur tous les bas et pantoufles fluo de la collection 2008.

mercredi 17 décembre 2008

Salade de fruits et potins

Détour habituel à la fruiterie. J’explique mal pourquoi, cette semaine j’ai une envie monstre de m’alimenter en potins farfelus. Érike le commis de ma fruiterie préférée a su étancher ma soif comme il le fait si bien chaque semaine.

J’ai appris à mon grand étonnement que Paul Rivard et Johanne Labelle sont mariés et pratiquent l’échangisme dans un club opéré par le cinéaste indépendant Simon Boisvert. Ce club serait fréquenté par les couples québécois les plus célèbres : Jean-Paul Chartrand et Martine St-Clair, Benoît Gagnon et Marie-Andrée Bergeron (Ima), Marie-Hélène Thibert et Joël Bouchard, Vahid Vidah-Fortin et Marie-Claude Savard et, finalement, Pascale Montpetit et Richard Petit. Mon ami Érike refuse de dévoiler l’emplacement de ce club sélect ce qui m’enrage au plus au point puisque j’aimerais tant échanger avec Joël Bouchard. Mais non, c’est juste une petite farce.

mardi 16 décembre 2008

Z, blagues et preuve sur image

Quarante cinq minutes de boulot aujourd’hui seulement : il y a eu une évacuation du secteur de la boutique dû à des fuites de gaz à contrôler. J’ai donc profité de ce retour à la maison précoce pour faire un arrêt dans les galeries souterraines mercantiles de la ville de Montréal. Unique arrêt : le magasin Zellers. J’aime jaser avec les caissières de cette chaîne nationale. J’y fais un peu mon Lulu Francoeur dans son rap à Billy. C’est aussi l’occasion pour moi d’essayer les démonstrateurs de consoles Nintendo, Sony et Microsoft. Bien que l’exercice me donne un air de maraudeur, mon seul but est d’étudier à la loupe les différents produits que pourra promouvoir mon Coucours Nintendo dont je vous parle occasionnellement depuis trois semaines. Un autre de mes petits péchés mignons lorsque je vais chez Zellers, c’est de lire les derniers graffitis sur les murs et les portes des toilettes publiques. Si vous magasinez dans le rouge royaume de Teddy et qu’un besoin vous prend, il est probable que vous m’y trouvez accroupi au sol riant et bavant aux éclats. Vous ne me croyez pas? Demandez à mon ami Titi à qui cela s’est produit : il trouvait la scène d’un amusement si significatif qu’il a pris une photo de moi à partir son nouvel appareil iPhone. Vous trouverez la dite photo sur son Flickr.

lundi 15 décembre 2008

MAJ : Concours Nintendo

Ah! ce que c'est bon cela!

Je vous en parle parce-que la chanson a marqué mon weekend. Elle a joué lors d'une visite dans un couche-tard, ensuite dans un taxi, puis Benoît a fait joué le DVD live de Depeche Mode chez nous dimanche matin. Dans l'heure qui a suivi, j'ai écouté le morceau cinq fois dans mon iPhone et finalement, nous l'écoutions en boucle hier soir pendant que nous peaufinions les préparatifs du Concours Nintendo avant de faire communément dodo dans nos lits respectifs. Le concours aura lieu en janvier et un tournois public de Deadly Tower (le jeu préféré de Benoît) aura lieu. Des casses-croutes seront cuisinés sur place par des étudiantes de Marguerite de Lajemmerais ramasserons tous les profits afin de financer un voyage au centre de l'Antarctique. Un spectacle dans le ciel orchestré par des montgolfières aux formes de Mario Mario, Luigi Mario, Parappa The Rapper et Jazz Jackrabbit sera cadencé par une prestation solo de Kent Nagano de l'Orchestre Symphonique de Montréal. Rien de moins.

dimanche 14 décembre 2008

→ Michael's Furniture Haunted House

Je déteste la publicité. Cette règle générale a cependant une exception: la publicité locale à petit budget. Parfois, on tombe sur des perles et d'autres fois on tombe sur des séquences d'images disons.... troublantes? Par exemple, cette publicité délirante (le mot est faible) diffusée à Los Angeles:

vendredi 12 décembre 2008

Bonne fête Papapichou

Les jumeaux Gaëlec sont si adorables! Ils m'ont invité ce soir au McDonald's sur le boulevard Saint-Michel pour y fêter un anniversaire. Nous sommes une bonne vingtaine dans la salle de réception décorée par le gérant pour un public visiblement infantile. Selon les jumeaux, le rassemblement se veut en l'honneur d'un bébé célébrant son premier mois de vie. Le bébé dont il est question est une peluche d'otarie dénommée Papapichou. Papapichou, c'est la dernière acquisition des jumeaux qui prêtent à l'animal poilu une attention toute particulière. Nous avons tous eu la larme à l'oeil quand ils ont chanté "joyeux anniversaire" à Papapichou - c'était fait avec amour et élégance. Décidément, de véritables artistes que sont ces deux là! J'ai offert à l'otarie un petit cadeau: une chaîne en or. Elle lui fait si bien! Les jumeaux ont été impressionné par ma générosité. Bah, que voulez-vous? C'est moi l'heureux parrain de la créature otariidée!

Je profite d'un long discours tenu par le gérant du restaurant pour vous écrire. Il a préparé un texte spécialement pour l'occasion. Un bon ami des jumeaux faut croire. Son texte est remplis d'anecdotes intelligentes. Rarement ai-je entendu de quoi d'aussi beau. Rarement ai-je vu quelque chose d'autant fantastique: il exécute la danse des canards tandis qu'il continue le récital. C'est surréaliste. Oh non... voilà Ronald McDonald qui entre dans la pièce avec des ballons. Lui aussi exécute la danse popularisé au Québec par Nathalie Simard. Ils chantent maintenant.

Le gâteau qui se veut une imitation de burger géant est là (Ronald le cachait dans sa valise multicolore). Miam! Miam! Je vous laisse donc pour le dévorer sur le champ!

Sur ce, bonne fête Papapichou!

jeudi 11 décembre 2008

Tic-tac-toe (tm)

Avec la neige qui monopolise les rues malgré tous les efforts de déneigement, peu de clients ose s’aventurer jusqu’à notre boutique afin de profiter de notre grande vente de Noël. Croyez-le ou non, nous offrons jusqu’à 75% de rabais sur une vaste sélection d’articles. Une folie-méga-vente à la façon American Apparel. Merveilleux. Enfin pas puisque personne en profite. Paulie l’agent de sécurité et moi jouons des parties de tic-tac-toe sur grille de quinze par quinze. C’est une création de nous deux. L’exercice se veut plus demandant qu’une partie d’échec! Luciena nous suggère de commercialiser l’idée. Elle pense que nous pourrions faire grosse fortune avec notre produit. Elle se dit même prête à faire les démarches nécessaires auprès de la maison-mère afin d’obtenir l’autorisation requise pour vendre le jeu de table dans sa succursale. J’ose à peine imaginer le « un jeu pour toute la famille » d’inscrit au dessous de mannequins à moitié nues jouant passionnément avec le petit bébé de Paulie et de moi. Malade.

mercredi 10 décembre 2008

Sortie au Salon Vert

Quoi de mieux qu’un bon show pour se changer les idées de la politique? Rien pantoute chers lecteurs. Hier soir, Benoît et moi sommes allé voir Ladies of The Canyon au Salon Vert. Quel spectacle quand même! Les quatre filles de Toronto ont livré tout un spectacle. Les cordes des guitares vibraient au rythme insolent de la batterie et des longs solos de synthétiseurs analogiques. Les textes un tantinet tristounet faisaient réfléchir la foule qui parlait à peine entre les morceaux. Ladies of The Canyon ne faisant jamais les choses à moitié, elles ont bien eu du plaisir (et le public aussi) à détruire leurs instruments sur scène, écorchant au passage le bonhomme de neige gonflé à l’air chaud qui gigotait bêtement derrière la guitariste pendant le spectacle. À la sortie, Benoît et moi avons acheté un poster de Fun Stuff Ahead (le groupe qui faisait la première partie) que nous avons fait signer par Paul Maine, le manager de LOTC. Nous savons, c’est ridicule tout ça mais les quatre filles et leur manager avaient écoulé leur marchandise à la fin de la soirée.

Pour faire un résumé bref et concis : belle soirée la soirée d’hier.

mardi 9 décembre 2008

Lendemain d'vote

Comme nous le savons tous, hier était jour d’élections provinciales. C’est sans surprise que Jean Charest et son parti est réélu majoritairement pour la seconde fois en trois mandats. J’en connais un qui sera heureux d’avoir « les deux mains sur le volant » pour les quatre prochaines années. Espérons qu’il poussera le symbole jusqu’à se pavaner en public avec un volant entre les mains et répondre des « vroum-vroum » aux journalistes qui lui poseront des questions en conférence de presse.

Là où il y a eu surprise, c’est au store ce matin. Toutes les jolies, jeunes et moins jeunes clientes discutaient de la récente élection. À titre d’employé ayant quelques années d’ancienneté, c’est la première fois que j’entends parler de politique ici. Comme si le résultat d’hier soir avait eu un effet vitaminique quelconque sur les cerveaux ramollis de la jeunesse. Tout cela est bien bizarre. En d’autres mots, « What the hell ? ». Si j’en avais la pipe et le chapeau, je ferais de moi un Columbo pour mener enquête.

lundi 8 décembre 2008

Retrouvailles

Résumons les derniers faits de l’affaire que j’appelle « l’affaire Tom »…

Septembre : arrivée à la boutique d’un jeune et gentil agent de sécurité dénommé Tom;
Octobre : premiers symptômes d’une maladie mentale chez le jeune et gentil;
Novembre : Hospitalisation du jeune et gentil;
Décembre : Tom disparaît de manière très inquiétante.

Samedi dernier, j’ai fait un tour dans un café de St-Viateur. J’aime y surfer le web tandis que la chaleur de mon café latté réchauffe mes doigts crispés autour du châssis métallique du iPhone. Alors que je riais aux larmes en visionnant un vidéo drôle (un minou déguisé en Eewok qui danse sur « Star Wars disco »), un jeune latino d’environ 8 ans m’a tendu un bout de papier pour disparaître aussitôt. Sur le papier était inscrit : « Rendez-vous au 4861 rue Marc. 13h demain ».

J’étais à peu près sûr d’y retrouver Tom. J’avais raison. Il m’a accueilli chez lui avec un léger sourire qu’il ne s’est jamais lassé de présenter. Il m’a paru étonnement plus calme qu’à son habitude, presque serin, parlant lentement comme si une sagesse dûment achevée pesait chaque mot. Toutefois, je sentais une grande nostalgie derrière sa grande tranquillité. Quand je lui ai demandé si tout allait bien, il m’a serré les épaules et m’a assuré que si. Vivre est un long processus triste dit-il. Cependant, a-t-il continué, entre les rouages malheureux et les mécaniques dépressives se cachent des parcelles de gaieté qui n’attendent qu’à se faire découvrir. Un peu comme l’eau gelée dans les fissures d’un astre mort. Une sensibilité accrue à la beauté du détail suffirait pour y parvenir précise-t-il. Eh ben. La discussions fut longue quoique vivement intéressante et agréablement supportée d’une pizza savoureuse livrée par un livreur libanais du restaurant Mitoras. Nous avons ensuite regardé silencieusement ‘Tout le monde en parle’ sur son minuscule poste télé-radio portatif, se contentant de pouffer de rire à l’occasion de quelques farces.

dimanche 7 décembre 2008

→ D-Natural est son nom

Suite à ma suggestion vidéo de dimanche dernier qui consistait au clip désopilant mais honorable de ce brave et fashion-victime Pierre Nadeau, je vous propose un autre vieux classique tout droit sorti de la poubelle de Musique Plus (ou peut-être serait-il plus approprié de parler de "bac à recyclage"?). Voici D-Natural et son succès "D-Natural est mon nom", clip ayant lui aussi reçu quelques diffusion sporadiques avant de connaître un grand succès auprès de l'audience de Dolloraclip. Pour ceux qui ignore complètement qui est "le naturel", eh ben, c'est un gars de Québec qui s'est pris en main et a tout bonnement créé un "Demo Clip" des plus inanes.

vendredi 5 décembre 2008

Mes amis sont vos amis

Jeudi soir: un soir de blues, un soir de pluie; je suis rentré dans une boite de nuit, l'Escogriffe sur la rue St-Denis au coin de Mont-Royal. Je buvais au bar à l'instar d'un jeune homme tout juste assis à ma droite. Nous n'avons pas tardé à faire connaissance et ainsi devenir ami-ami. Le dude se prénomme Hector Breustique (excuse-moi Hector si je bousille ton nom) et est musicien spécialisé en sons électroniques. Très sympa le mec. Lui et moi avons nombreux points communs, à un point tel que nous en étions troublés - de même que la serveuse qui se joignait à la conversation de temps à autres lorsque les clients assoiffés lui permettaient! Hector m'a payé quelques bières blondes de la brasserie Boréale et en échange je lui ai promis de lui faire un peu de pub sur mon blog, espace internet si populaire que les publicitaires le convoitent par centaines. En effet, Monsieur Breustique désire qu'on vote pour lui dans le cadre d'un concours de remix organisé par l'équipe de Bande-à-part. Vous trouverez son remix de "Mission Apollo" sous l'identité secrète de "Remixeur 9" à la page accessible ici. Sa toune est si bonne que je ne peux souhaiter qu'une chose: qu'il GAGNE! Allez! Votez! Go! Go! go!

jeudi 4 décembre 2008

Tom gun

Luciena me boude toujours parce-que j'ai manqué le boulot mardi. Sacré elle. Paulie, celui qui remplace Tom l'ancien agent de sécurité, m'a parlé de Tom l'ancien agent de sécurité. Ton l'ancien agent de sécurité est un être obscur m'a-t-il affirmé avec désolation. Des explications ai-je requis sur le champs cependant Paulie restait vague. Tu parles. Une chose sûre: ils ont fait la guerre du golfe Persique ensemble. La guerre, cela vous change un homme en gros minou de dire le monde, eh ben, le monde a bien raison. Peut-on en croire que Tom (l'ancien agent blablabla) refoulerait quelques mauvaises expériences causant ainsi ses délires particuliers? À défaut d'avoir des nouvelles de lui et de son état actuel, je souhaite de manière cordiale qu'il ne souffre plus - et qu'il crève presto si ses souffrances restent incurables. Je préfère un Tom qui mord la poussière au lieu d'un Tom qui se torde dans la douleur. Tout à fait. Excusez-moi, j'ai la larme à l'oeil. Ce doit être la musique de la radio de la boutique qui me fait un grand effet.

mercredi 3 décembre 2008

Tom n'est là, 2e partie‏

Surprise hier à l'hôpital : le vide couvrait la chambre de Tom. Une infirmière sur place eut la gentillesse de m'informer que Tom avait obtenu son congé de l'hôpital dimanche! Quoi?! Pour l'avoir vu samedi, je sais qu'il n'était pas en mesure de quitter son lit! Le système de la santé est-t-il suffisamment détraqué pour délaisser les pauvres gens malades dans la rue? Il n'y a plus de doute à avoir : de profonds débiles gouvernent la province. Avec le jour d'élections imminent, un désir de changement s'installe en moi. Que les principaux partis politiques se brochent la tuque dans le cuir chevelu : peut-être verront-t-ils mon vote leur glisser entre les doigts au profit d'un parti de la marge. Le Parti Communiste du Québec par exemple. Peut-être.

Ceci n'étant point un blog politisé et encore moins politique, j'aimerais revenir sur la disparition tragique de mon ami Tom. Voulant le retrouver au plus vite afin de lui venir en aide, j'ai immédiatement rejoint Luciena pour qu'elle sorte de ses dossiers l'adresse personnelle de mon ami. Frustrée par mon absence au travail (enfin, je suppose), elle a bêtement transmise l'information voulant que Tom travaillait pour une agence de sécurité. Donc aucune information personnelle de Tom dans ses dossiers. Merdouille au max pis pas à peu près.

On raconte que beaucoup d'anciens patients de l'hôpital des fous se retrouvent dans les rues du centre-ville. Partant de cette prémisse populaire, me voici dans le secteur en train d'arpenter coins et recoins depuis tôt ce matin. Je présente aux itinérants des photos érotiques de Tom mais d'aucuns le reconnaissent.

Bref, Tom reste introuvable.

mardi 2 décembre 2008

Congé en l’honneur de Tom

J’ai rejoint la patronne de ma boutique American Apparel il y a de ça même pas trois minous. J’ai dû insister pour l’obtention d’un mardi de congé. La raison de ce léger caprice est que je m’inquiète pour Tom qui est pris au piège dans le système de la santé (mentale) du Québec. Il est seul dans sa petite chambre, n’a pratiquement jamais de visite et n’est lavé qu’une fois au deux semaines.

Jncncndjvnvnvcxcvkjnxckvnnnfvnnvjxkcjvk

Toutes mes excuses pour les folies-méga caractères qui précèdent cette ligne. Voyez-vous, Luciena m’a lancé un coup de fil alors que j’écrivais ce message et j’ai touché au clavier par inadvertance à quelques reprises durant la conversation. Elle me redemande de reporter la visite à tout prix. Trop tard Luciena : je suis dans la camionnette rouge de mon colocataire Devis qui me reconduit gentiment à l’hôpital avant de partir poser des câbles partout en ville. Parles-moi de cela un gars du câble fiable d’même.

lundi 1 décembre 2008

Financement sécurisé

Benoît a trouvé un dude qui accepte de financer notre Concours Nintendo! Il s'appelle Kevin O'Larry. J'ai souligné qu'un Kevin O'Leary participe à l'émission Dragon's Den mais ce n'est pas du tout le même m'assure Benoît. Pourtant, ils se ressembleraient comme deux gouttes d'eau et les deux hommes d'affaires sont d'Ontario. Étrange non? Peu importe. Benoît a attrapé Kevin à l'hôtel de ville. Ce dernier est de passage à Montréal pour brasser des affaires avec Monsieur le Maire Gérald Tremblay. Quand mon colocataire et partenaire lui a présenté notre projet, Kevin a tout de suite démontré intérêt. Six minutes plus tard, il nous accordait la somme d'un million de dollar. Nous avons compris plus tard en visitant son profil Skyrock que l'homme d'affaire est un collectionneur de jeu vidéo. Sa collection serait la troisième plus grande en importance au Canada.

dimanche 30 novembre 2008

→ Girls Boys

Girls, Boys de Pierre Nadeau (non, pas celui-là). Un classique en matière de musique douteuse "Made in Québec". Avant de faire un tabac à l'émission Dolloraclip, le clip avait obtenu quelques diffusions sporadiques sur les ondes de Musique Plus. Des amis (ou moi-même, je ne sais plus) l'avaient capté et enregistré sur VHS. Pendant longtemps, ce fut le thème de notre jeunesse folle qui mena vers un monde adulte autrement fou. Il me fait donc un grand plaisir de partager avec vous cette chanson (et son clip accompagnateur) qui restera gravée à jamais dans mon folie-méga cerveau.



Aussi, la version Dolloraclip, réalisée il y a quelques années, est assez rigolote.

vendredi 28 novembre 2008

Financement difficile

Luciena a refusé catégoriquement ma demande de financement pour le super projet "Concours Nintendo". Elle dit être concernée par la crise actuelle des marchés boursiers et ne pas vouloir risquer sa petite fortune. Sa décision est tout à fait légitime. De plus, avec le passage des Québécois aux urnes en décembre, elle craint perdre les élections et ainsi payer plus d'impôt qu'elle en paie présentement. Je respecte totalement son choix. Finalement, elle croit que les jeux vidéo sont l'oeuvre de sodomites sataniques et qu'on devrait enfermer les joueurs dans une chambre de l'hôpital à ce pauvre Tom. C'est son choix, ses décisions.

Ceci étant dit, nous avons désormais faible espoir de trouver le financement nécessaire cet après-midi et ce weekend. La vie est une chienne de putain de merde pourrie.

jeudi 27 novembre 2008

Étape financement

Un coup de fil de Benoît ce matin entre deux ventes de parka: "Ça débloqué comme d'un pet cette nuit! J'ai terminé la paperasse!" L'annonce inattendue m'a réjoui car c'est génial! Tout simplement. Nous sommes donc prêt à passer à l'étape suivante: faire le tour des commerces du secteur afin de trouver le financement à notre projet de Concours Nintendo. Nous amènerons avec nous des facsimilés de chaque document généré ces derniers jours puisqu'ils seront requis pour appuyer justement le plan et la vision partagée par Benoît et moi. Notre petite entreprise est une affaire bien sérieuse! Dès demain, nous irons à l'assaut des boutiques susceptibles de nous commanditer. Avant de partir ce soir, je prévoie m'entretenir avec ma boss Luciena dans son bureau - elle voudra certainement nous venir en aide sinon je fais un malheur comme un gamin unijambiste dans un Parc McDonald.

mercredi 26 novembre 2008

Un thème parmi d'autres

J'ai pris congé de l'organisation éprouvante du Concours Nintendo. Après deux nuits blanches consécutives dues au stress intense de la chose, j'ai annoncé à Benoît, et je cite: "Hey Benoît! Aujourd'hui, eh ben, je vais me reposer. À demain l'ami." L'ami en question de répondre: "À demain Johnny Lee. Repose-toi bien." J'espère que l'inspiration lui viendra pendant mon absence. Vous savez, je suis seul à avoir travaillé jusqu'à maintenant. Si Benoît reste incapable de peaufiner les thématiques du concours d'ici un avenir prochain, nous n'aurons d'autre choix que d'annuler l'événement faute de préparation, chose terrible qui provoquerait pour chacun d'entre nous des larmes dignes des plus belles mélodies de Vangelis.

mardi 25 novembre 2008

Douce caresse

J'ai beaucoup de peine à me concentrer au travail. J'éprouve même une difficulté inhabituelle d'écrire cette mise à jour de Lemming MTL. La raison de mon état étant le stress dû à l'organisation du Concours Nintendo dont je vous résumais les grandes lignes hier. C'est pour dire: je n'ai pas fermé l'oeil de la nuit! Néanmoins, l'insomnie occasionna une grande productivité. J'ai généré au-delà de 4 méga-octets de documentation en prévision de l'événement. Benoît souffre aussi d'insomnie pour la même raison. Quant à lui, c'est le syndrome post-natal de la page blanche, du moins pour l'instant : si nous désirons réellement atteindre nos objectifs, nous devrons voir son inspiration grandir d'abord et par la suite voir les meilleures idées fructifier de son esprit. Je caresse avec obsession l'idée de devenir une vedette du paysage culturel Montréalais.

lundi 24 novembre 2008

Concours Nintendo

Mon colocataire Benoît a eu une idée du tonnerre: nous allons organiser un concours Nintendo sur la rue en face de notre loft. Ce projet va demander beaucoup de planification et d'organisation. Nous sommes prêt à relever le défi. Je suis tout excité, vraiment tout content content. Tout le quartier sera sur place pour jouer au meilleur de Nintendo: les jeux de Zelda, Mario, Wario, Mario, Zelda, Wario, Mario, Zelda et j'en passe. Les prix à gagner seront énormes! Nous comptons sur l'aide des commerces avoisinants pour financer le premier prix qui s'élèvera à six cent mille dollars, rien de moins! Le niveau d'adrénaline élevé et l'aspect technologique de pointe feront de notre première édition de ce concours Nintendo un événement qui restera à jamais gravé dans la mémoire collective de la communauté urbaine de Montréal. Parlerons de nous SRC, TVA, TQS (s'ils en ont les moyens), Télé-Québec, Vox, Musique Plus, Canal Vie et compagnie. J'ose même croire que nous ferons suffisamment de bruit pour attirer l'attention privilégiée de grand quotidien que Le journal de Québec! Wawazouzou!

dimanche 23 novembre 2008

→ L'arme absolue

L'arme absolue, un film de l'un des pires réalisateurs de tous les temps: Teddy Page. Ce film met en vedette le grand et sympatique Max Thayer (je blague pour "grand" mais ce type est très sympa en entrevue, oui oui!) qui y joue son double (oops, je dévoile le seul punch du film - ah oui, il y a aussi le dévoilement à la fin de l'arme absolue mais celle-ci fait pleurer d'incompréhension plutôt que d'épater par son absolutisme).

Trouvez la chronique de Narnarland.com ici.

vendredi 21 novembre 2008

Tête au divan

Mon colocataire Benoît et moi revenons d'un spectacle au divan orange. La formation rock indépendante "Tête de mort" y interprétait des titres de leur tout récent premier extended play (ep). La salle était pleine à craquer et, à la fin de la prestation, le froid extérieur a explosé en pleine figure de tous ceux qui passèrent deux heures entassés là-bas en suant la grosse goutte. Ce léger désagrément mis à l'écart, je considère que le spectacle était impeccable. Le leader de "Tête de mort", Frank Mort, est un joyeux au micro. Ses airs de chant font rêver et rire tandis que les guitares de Mat LaMort (notez-vous le concept?) font bouger les pieds et taper des mains qu'on le veuille ou non. Que dire des rythmes ambiants de Sebdead aux percussions? Simplement parfaits. Je me permets cette observation: "Tête de mort" sera à 2009 ce que Malajube était à 2006. Rien de moins. Visitez leur myspace et écoutez la pièce "Tête à tête avec l'homme France". Frissons garantis.

jeudi 20 novembre 2008

Techno + hygiène

Avez-vous vu? Les problèmes techniques de mise à jour de blog sont résolus. Le monsieur est ben content. Le monsieur se demande si le retour à la normale est réellement dû au savoir faire de Sacha. Cet analyste google m'avait promis une remise à neuf immédiate des serveurs désertants mon blog à la planète - finalement, il aura fallu plus de trois mois avant de revoir les problèmes enrayés. C'est définitif: Sacha n'est pas quelqu'un de fiable, autant professionnellement que "socialement", si je puis dire. Son passage à Montréal a laissé des marques non cicatrisables dans mon coeur. J'espère qu'il s'en excusera un jour. Peut-être lit-il mon blog aujourd'hui et sent le remord s'installer petit à petit en lui? Merde! Je dois cesser de me causer du mal, penser à lui me tourmente indubitablement. Je dois oublier cette histoire. Chers lecteurs, je suis vraiment désolé de vous embêter avec mes histoires... mais me raconter a des effets bénéfiques immenses pour mon hygiène mentale.

mercredi 19 novembre 2008

Dans le coton

Y'a-t-il quelqu'un dans la salle qui voudrait un retour sur ma visite chez Au Coton? (pour le bien de la cause, imaginons une lectrice de Sainte-Madelaine qui se lève devant l'écran de son ordinateur et s'exclame haut et for "Oui moi!")

Ce fut amusant dans l'ensemble (Érike, qui m'écoute retransmettre oralement ce texte au fur et à mesure que je l'écris, est tout à fait d'accord). Pour être honnête et pour éviter toute accusation de diffamation, leur collection automnale n'est pas si mal. Dans ma tête, elle aurait été trop large, mal colorée et de mauvaise coupe tout à l'honneur des années 80. Force de consentir que la chaîne a évolué. Ce qui a titillé mon sens de la moquerie, ce sont les belles affiches fluorescentes clamant "WOW!" partout dans la boutique. Rigolo à souhaite. Ce n'est pas tout: Richard Lelièvre était sur place avec les ballons à l'hélium et un micro pour faire un peu de direct pendant les pauses publicitaires de CKOI. J'ai réalisé un rêve: être témoin du ridicule incroyable de ces "happening" minables souvent réalisés par Brault & Martineau, Aventure Électroniques et compagnie dans le but de mousser les ventes lors d'ouvertures de succursales ou de promotions bidons.

mardi 18 novembre 2008

Au Coton en ouverture

Pour ceux qui auraient manqué mes chroniques en septembre, sachez que j'y note l'ouverture prochaine d'une boutique Au Coton en face du American Apparel où je bosse le mardi et le jeudi. La boutique est maintenant ouverte, depuis lundi précisément. Je me demande quel en sera l'impact sur les affaires de ma gérante Luciana. Chose certaine, je leur souhaite les pires emmerdes. Tiens, je sais: que le mauvais imitateur de John Ritter passe les voir. Érike, si tu lis ce message avant midi ou midi et demie, voudrais-tu passer chez l'accessoiriste m'acheter une perruque et une fausse moustache? On ira faire une visite espion chez Au Coton. Bien sûr, seulement si ça t'intéresse. Enfin, je suis très curieux de voir leur collection automne 2008 et les prix qui y sont rattachés. Il n'y pas le moindre doute à se faire: ce qui se trouve chez Au Coton est laid au coton. Vois-tu Érike, je pense qu'on va en rire un bon coup en le constatent par nous-même.

lundi 17 novembre 2008

Ça me dit dix manches

Je n'ai pas vu Jacques-Serge souvent depuis son retour de Cuba. J'ai cru que de passer mon samedi et mon dimanche avec lui serait gentil. Eh bien, j'avais raison! Il l'a dit lui-même: "Johnny Lee Lemming, tu es très gentil de prendre de ton temps pour moi. Merci Johnny." Je n'arrive pas à me souvenir correctement s'il m'a remercié avant ou après mais peu importe, vous comprenez que j'ai fait un bon coup. Si vous ne comprenez pas, ne vous inquiétez pas - contactez-moi par courriel et nous en discuterons tout simplement.

En bon amis, nous avons parcourus des kilomètres de trottoirs en gambadant. Près de quarante samedi et environ vingt-cinq dimanche. Impressionnant n'est-ce pas? Si vous trouvez pas, je présume que vous êtes de mauvaise foi. Franchement vous autres!

dimanche 16 novembre 2008

→ Top Norris

Après avoir infligé dimanche dernier un discours politique absurde long de 20 minutes, je vous offre en contraste un mignon top 5 de répliques de Chuck Norris. C'est fou comment la vidéo d'aujourd'hui contient plus de substance que la précédente.

Bonne semaine!

vendredi 14 novembre 2008

Rouge bolide

Devis doit s'acheter une camionnette. Pour son nouveau travail. Poseur de câble dans les appartements et les maisons. J'ai proposé à mon colocataire de le suivre dans son aventure de consommation motorisée - Dani serait gardé par Benoît pendant ce temps. Il a accepté mon offre et nous avons quitté le centre-ville pour trouver l'est de Montréal et ses nombreux dealers de voitures d'occases. Avec le prix de l'essence nouvellement astronomique ici en Amérique du Nord, les véhicules qui consomment beaucoup se vendent à des prix dérisoires. Je pense au gros tawin dans l'annonce télévisée: "Le prix de nos chars sontaient toujours tellement bas à l'année! Le père Noël de l'automobile, c'est moi le gros tawin!". Après quelques heures de magasinage, Devis a choisi un GMC Savana Cargo rouge pétant chez Occasions Camions et Luxe Enr. Bon choix, bon choix Devis.

En passant, si vous habitez Hochelaga et désirez encourager Devis dans son nouvel emploi, lâchez un coup de fil à Videotron! Il viendra vous installer le câble avec un plaisir contagieux certes!

jeudi 13 novembre 2008

Le pardon d'un potineur

Ceci joue dans la radio du American Apparel. Belle ambiance dans la boutique. Je me sens 20 ans plus vieux, plus sage.

J'ai obtenu le pardon de mon brave ami Érike. Merci Érike! Nous avons laissé notre colère sur la patère de la paix comme le feraient de vrais adultes et je pense qu'on peut en être très fier. Voilà une belle démonstration de pacifisme dont la blogosphère Montréalaise aurait avantage à s'inspirer, elle qui continue à descendre votre blog préféré avec acharnement et surtout sans pitié. Vont-ils arrêter un jour? Même André Arthur s'en mêle! Non mais tsé, ce député indépendant à la noix n'a-t-il pas d'autres chats à fouetter à son émission télé au budget de misère? Ah! Je dois arrêter de songer à tout cela, je ne mérite pas de m'éclater la cervelle sur ce genre de sottise. "Il t'a aimé sans t'épouser le Grec..."

mercredi 12 novembre 2008

Tempête dans la blogosphère Montréalaise

Ma publication, hier, du courriel de Érike en chicote plus d'un! D'abord, Érike lui-même m'a transmis ce message:

Va chier!!!!!! j't'avais dit de rien mettre sur ton blog sale. Fuck it, reviens plus jamais à la fruiterie. CHOW!

Mais il n'est pas seul. Le commentateur sportif Dany Dubé corrobore les dires de Érike!

Crétin que vous êtes Lemming. Je ne vous tutoierai plus de la vie jamais.

BernardroïdPQ dans son blog explique à ses lecteurs la situation d'une manière rude à mon égard:

Johnny Lee Lemming. Ce nom rime avec déchet, moisi, pisse et fientes. Pourquoi ce Montréalais pourri qui publie courriels d'auteurs non consentant se permet-il de trahir la netiquette dument respectée par toute la blogosphère Montréalaise? Si j'avais un mousquet capable d'atteindre une cible d'un écran à l'autre, je n'hésiterais pas une seconde à tuer via les facilités informatiques cet être impropre à la vie.

Dominic Arpin, dans un blog réservé aux journalistes et partenaires de TVA, écrit:

Connaissant le "lemming" depuis un certain temps (ndjl: il fait référence à celà), je peux vous affirmer qu'il est quelqu'un que je ne recommanderais même pas à mon pire ennemi! Johnny Lee Lemming, tel qu'il prétend s'appeler, est un machiavel prêt à tout pour promouvoir sa personne, quitte à mentir aux internautes. (ndjl #2: ce qu'avance Dominic est faux). Deux choses me font rêver la nuit: embrasser Angelina Jolie et battre à mort ce connard de Lemming. Méfiez-vous de lui.

Finalement, Michel Girouard, de passage à l'émission Monsieur Showbiz, relate de la vulgarité abjecte de mon blog:

Quelle merde ce blog. J'aime beaucoup ce qui a du "punch", du mordant mais j'ai été plus que déçu en lisant les chroniques pathétiques de Monsieur Lemming dont on parle tant. Si je suis ici pour en faire part, c'est que le jeune blogueur dépasse les limites de l'acceptable. Parler ouvertement de masturbation, ça va, c'est mignon. Parler de masturbation sur un site ouvert à toute la famille, c'est dégoutant. Quel manque impardonnable de jugement. Foutez-moi ce blog dans la corbeille Windows, ça presse. Pouah!

Bien que majoritairement non fondées, je prends les critiques durement. Je regrette d'avoir publié ton courriel Tom. Vraiment. Je te présente mes excuses sincères. J'étais choqué et j'ai agis sur l'impulsion de la rage. S'il y a des supporteurs qui aimeraient me remonter le moral, allez-y, faites-moi quelques commentaires motivants. D'ici là, je passerai ce moment difficile au chevet de Tom, pour réfléchir en solitaire loin du feu de la rampe et tenir compagnie à l'homme en état végétatif.

mardi 11 novembre 2008

Avertissement : langage cru

J'ignore si de publier le courriel de Érike est une bonne idée. Avertissement: contient un langage cru.

Hey Lee,

Avant d'aller plus loin, j'aimerais que tu me promettes de ne pas mettre mon email sur ton blog. Je sais que tu es du genre à publier en ligne ce qui te tante mais come on fais une exception pour moi. C'est genre tout ce que je demande. Merci d'avance.

Donc tu as découvert que je visite ta cabane secrète, à toi et au petit Dani. J'aurais jamais pensé que tu y reviendrais, parce-que ça fait ben longtemps que tu n'y a pas été d'après ton blog. Je sais, ce n'est pas une excuse: l'accès est réservé seulement à toi et seulement à Dani. Mais comprends-moi donc: j'aime ça être tout seul, loin de l'agitation urbaine sans nécessairement faire des kilomètres. J'ai pas de Leemobile, moi. J'pensais pas déranger en y allant faire "mes affaires". En plus, je peux pas faire ça chez nous, ma blonde me laisserais jamais le faire. Pour être précis, quand je parlais de faire "mes affaires", je parle de me masturber en regardant les photos de Tom. Je le sais que je suis un gros dégueulasse pervers, on me l'a déjà dit dans le passé. Mais là, j'veux pas perdre Henriette, faque je lui cache mes petits péchers. Hey, promet-moi de pas publier ça sur ton blog, ok???? Bref en tout cas, je suis de même, je sais que ça te parait un peu bizarre mais en dehors de mon obsession pour le corps de Tom, je suis ben normal. J'ai voulu t'accompagner à l'hôpital vendredi même si je t'avais dit non au téléphone (parce-que Tom c'est quand même mon ami) mais j'ai refusé parce-que je voulais pas refaire des photos comme l'autre fois, j'ai eu honte de moi-même. D'ailleurs, ce sont ces photos que j'ai oublié dans la cabane. Je ne sais pas ce que tu as fait de ces photos érotiques mais tu peux les détruire si tu les as encore. Je veux changer, être normal comme toi, Benoît et le restant de la gang.

J'espère franchement qu'on reste des amis même après mon aveux actuel. On se voit demain peut-être? Y'a des bons rabais sur les bananes à la fruiterie cette semaine. J'ai aussi un bon potin concernant France Castel.

Ton pote Érike.

ps: dit-moi que c'est vrai, que tu ne publiera pas mon email dans ton site? J'insiste beaucoup sur ce fait. Merci encore.

lundi 10 novembre 2008

Cabane secrète nous revoilà

Avec la disparition tragique de Dani de mai à septembre, je n'ai jamais eu le courage de retourner sur les lieux de notre cabane secrète isolée dans un coin d'Outremont. Comme nous étions tous les deux seuls à s'ennuyer dans le loft (mes colocataires étant partis magasiner des affaires chez Dormez-vous) et avides de prendre l'air en ce beau dimanche, nous eûmes l'idée admirable de revisiter ce coin perdu si tranquille et paisible pour l'esprit. L'endroit n'a guère changé. Dani a retrouvé mon Game Gear que j'avais perdu dans la neige en mars! Vous savez quoi? Il fonctionne encore!

Ce n'est pas tout: Dani a trouvé des photographies de Tom torse nu. Elles trainaient sur le sol de la cabane dans l'arbre. Ça c'est étrange. VRAIMENT étrange. Qui aurait pu prendre ces photos et les déposer dans ce lieu? Mais si! Érike! J'aurais pu allumer bien avant! Maudit de maudit!

Érike, je sais que tu me lis présentement. Pourquoi as-tu violé l'accès à notre cabane secrète??? Je n'aurais jamais dû publier le chemin pour s'y rendre!! Comme je suis con! J'envoie ce message, ferme mon iPhone et me donne des coups de poings dans le ventre pour extérioriser ma rage! Arrrg!!!

dimanche 9 novembre 2008

→ Action De Quicher

En m'inspirant des élections provinciales éminentes, je ferai abstraction aujourd'hui des films nanars et des documentaires "maison". Je m'attarde donc à la réalité. Le vidéo que je vous présente fait très mal. Un mal proche de la crampe qui pourrait vous faire pleurer de rire ou de désespoir. Je me demande si on peut nommer cela comme étant du nanar-vérité intellectuel?



La deuxième partie du discours ici.
La troisième partie du discours ici.

vendredi 7 novembre 2008

Des mots qui ne résonnent

J'ai retourné visiter Tom à l'hôpital des fous. Cette fois, j'étais seul. J'aimerais vous en parler davantage mais j'en suis incapable. C'est trop dur. Est-ce qu'il vous ait déjà arrivé de vouloir parler mais d'avoir peur des mots? J'aurais besoin de vos encouragements. Allez, faites un effort pour l'amour.

Comme l'ébranlement m'a secoué toute la visite durant, j'ai opté me changer les idées en allant voir un film au cinoche avec ma fidèle amie Fi. Le film: Saw 5. OK. Vous avez raison, je déteste ces films tel que décrit ici même sur Lemming MTL cet automne. C'était une idée de la dame et je ne voulais pas la décevoir en refusant le film. Elle dit lire mon blog mais d'après moi elle en saute des jours car elle aurait su que cette série de films d'horreur me désole. À moins peut-être qu'elle me testait. Pas fou pas fou. Avant le film, nous avons soupé dans un restaurant chic de la rue St-Laurent. Le "Bonne Bouffe Bon Genre" sert une nourriture exquise! Dommage que la musique mixée sur place par DJ Expression joue à 83646352 décibels. Un tout petit, tout petit tantinet trop fort à mon goût. J'ai absolument rien compris à l'histoire des pandas vandales que racontait Fi. Belle soirée dans l'ensemble.

jeudi 6 novembre 2008

Au lieu d'Tom

Je fais un peu, un tout ti-peu, la baboune. Je fixe Paulie à son insu, je suis pensif et je vous écrit en parallèle. J'appelle ça du "multitasking-bluesy". Je suis tristounet, comme souvent, parce-que Tom me manque. La journée me parait bien plus longue qu'à l'habitude pour cette raison. Quelqu'un tape son doigt sur l'épaule qui est mienne. Je n'ose même pas porter attention. J'ai pas le goût d'être gentil-gentil avec les clients. Ils ne le méritent pas aujourd'hui.

...

Désolé, je dois absolument vous quitter. La personne qui tape sur mon épaule est nul autre que Rock Voisine! WOW! Best journée EVER!

mercredi 5 novembre 2008

Tom Model

Tom est à l'hôpital - le type d'hôpital où l'on enchaîne les fous sur leur couchette alors que dans les couloirs retentissent des gémissements presque animaux. Tom a subit une évaluation psychiatrique défavorable vendredi dernier et depuis il est retenu prisonnier à l'intérieur de cet établissement pour gens déviants. J'ai beaucoup pleuré quand j'ai su la nouvelle. Pourquoi la malchance arrive toujours aux autres? Est-ce qu'il y a quelqu'un ici qui pourrait m'expliquer ce concept très triste? Tout ça, c'est la faute à ce foutu mauvais imitateur de John Ritter. Si je le retrouve, je le tue.

Érike est lui aussi très touché par la nouvelle. Il a choisi de me suivre à l'hôpital pour visiter notre ami malade. C'était si malheureux de voir Tom baver sur sa couchette de manière totalement inconsciente. Il avait tout l'air d'un légume. Après le choc passé, Érike a fait mouvoir la camisole de Tom afin d'entrevoir sa poitrine musclée dans le but de la photographier. J'ai trouvé le comportement de Tom très étrange à ce moment. Cinq photos plus tard, nous avons retrouvé la Leemobile et rentré chacun chez soi.

mardi 4 novembre 2008

Tom n'est là

Tom est toujours absent. Luciena dit qu'il ne va pas très bien mais n'en sait pas plus. Ça me fait un p'tit quelque chose. C'est vrai que je ne le connaissais pas depuis longtemps. Je vais dire comme on dit: on s'attache hein! Tom, si tu lis ceci, je te souhaite un prompt rétablissement de tout mon coeur du monde entier. Je suis certain que mes millions de lecteurs te souhaitent la pareille. Chers amis lecteurs, n'hésitez pas à lui rendre hommage dans la section commentaire de ce message. Un grand merci d'avance!

Le remplaçant de Tom à la sécurité de la boutique se dénomme Paulie. Oui!!! Comme Paulie Shore le grand acteur! Y'a pas de doute, il devait être un joyeux à l'école celui-là! Grosse hypothèse à risque basée sur les films d'adolescents retardés de la célébrité Hollywoodienne car force d'admettre que l'agent Paulie est calme et très à son affaire : pas une seule fois je l'ai surpris en train de reluquer le fessier moulé d'une jeune cliente. C'est pour dire!

lundi 3 novembre 2008

Lundi comme cela

Dani joue au Turbo Graphix 16. Il éclate de rire chaque fois que Bonk se cogne la tête sur les monstres. Je trouve tout cela très cute. Je ne vois rien, du moins, j'entends tout de mon petit coin secret, le fond de la chaloupe qui prend sa place dans le loft. Vous pensez peut-être que mes colocataires me trouvent profondément débile de m'étendre ainsi dans l'embarcation mais détrompez-vous! Le coin secret se partage entre Dani et moi. Si le petit Dani n'avait pas les doigts sur la manette de console, eh ben, il serait ici à ma place avec ses Lego. Pour ma part, j'ai subtitué les blocs de plastique pour mon baladeur / téléphone dont les minuscules haut-parleurs jouent à faible volume la bande-sonore de Golden Axe.

dimanche 2 novembre 2008

→ Happy Happy Halloween

Afin de souligner une dernière fois la fête de l'Halloween d'ici l'an prochain, j'ai trouvé un vidéo de choix seulement pour vous, chers amis lecteurs. J'anticipe une section commentaire pleine à craquer de vos remarques remarquables à l'égard de cette sélection mérite. Si internet avait son gala à la télévision locale, il y a fort à parier qu'elle défoncerait tout record de grande écoute.

Sur ce mes amis, je vous souhaite une joyeuse Halloween de tout coeur! Happy Halloween!

vendredi 31 octobre 2008

Dans la boite

Petit changement au jeu Lemming MTL: Fi est présentement au clavier de mon iPhone. C'est elle qui retranscrit tout ce que je lui chuchote au creux de l'oreille. Nous sommes nus, chaud collés, dans un meuble en démonstration chez Ikea. Le désir était si fort que nous dûmes interrompre une séance de magasinage pour se trouver réfugié à l'intérieur d'une commode, lieu secret que nous choisîmes pour assouvir à l'insu de tous un instinct que je ne comprends pas. Non mais tsé, pourquoi? Bah, l'important à mes yeux, c'est d'en profiter pendant que cela passe. De légers moments de douce folie occasionnelle sont requis pour vivre sainement et longtemps, ne trouvez-vous donc pas?

Merdouille! La sécurité du Ikea nous ordonne de sortir au plus vite de la boite en bois pressé!!!

jeudi 30 octobre 2008

Comportement anormal

Tom est absent. Son cauchemar récurant doit avoir eu raison de sa santé, le pauvre. J'espère qu'il va s'en sortir. Il peut se compter très chanceux de ne pas être ici: John Ritter version 'faux' a fait son tour une heure après l'ouverture du magasin. L'imitateur exécrable était encore plus déchaîné que lors de sa première visite. Son énervement de par dessus le marché a causé une blessure à Luciena qui tentait de sortir l'individu de la boutique avant qu'il ne blesse un client. J'étais pétrifié, j'étais incapable de quitter mon comptoir pour venir en aide à la patronne. Francis, qui classait des boîtes dans l'arrière boutique a saisi le téléphone des employés et appelé la police. Cinq voitures se sont déplacées pour maîtriser le fou. L'opération a duré une vingtaine de minutes. Malade.

mercredi 29 octobre 2008

Mensonges coquins

Le ciel fait noir tôt. Avec le changement d'heure qui surviendra en fin de semaine, l'obscurité couvrira Montréal encore plus tôt. Ce phénomène semi-naturel m'aurait sans doute grandement déprimé en ce jour aux couleurs ternes; heureusement, Fi a eu la gentillesse d'offrir sa charmante présence le temps d'un dîner au chic restaurant Mikes.

En brave lectrice, Fi s'inquiétait sur l'état de Tom et me posait un lot considérables de questions sur lui. Jaloux, j'ai déblatéré un gros tas de bananes. J'ai joué du pipo. Quel ne fut pas sa perplexité lorsque j'ai affirmé le plus sérieusement du monde que le malade était en vérité un loup-garou protégé par la division faunique de Interpol. Ha! Ha!

mardi 28 octobre 2008

Tom va

Tom est de retour au travail après une absence de quelques jours. Il va: mieux mais passable. Son cauchemar le hante toujours même en plein réveil. Les médecins sont sur le point de l'examiner. Son rendez-vous est pour le 31 octobre. Peut-être que l'agent de sécurité est atteint d'une rare forme de démence? Nous le saurons bientôt.

Mais qui est donc celui qui le rend fou, ce très, très mauvais imitateur de John Ritter? Pourquoi (mal) imiter l'acteur de Three's Company décédé en 2003? Je vais vous avouer que très franchement ce curieux personnage donne la chair de poule. S'il fallait qu'il revienne au magasin nous emmerder, je crois que ce serait la fin pour Tom. J'ai intérêt à faire gaffe et prendre soin de lui.

lundi 27 octobre 2008

On a beau de dire que la vie est dure...

Laissez-moi vous raconter mon aventure de dimanche.

J'ai accompagné Fi au Réno-Dépôt de Boisbrian. Avec l'automne et les feuilles qui tombent du ciel, mon amie se devait de magasiner un souffleur au plus vite. N'y connaissant rien en machine à bruit, elle craignait faire un mauvais achat et m'a donc demandé de la suivre. La visite dans le magasin a dû prendre au moins trois heures. Nous étions à sec de salive tant nous avons posé des questions à tout le personnel.

Ceci étant dit, Fi était si excitée de son nouvel achat que nous dûmes faire un arrêt près d'un boisé question de tester la souffleuse dans son habitat naturel. Ce fut un succès. Les émotions calmées, nous fîmes le plein de café au miel dans un Tim Hortons achalandé tout près de Montréal.

Nous avons fait l'amour dans les toilettes pour handicapés avant de repartir, au dam du seul handicapé dont l'envie pressante se manifesta pendant les préliminaires sur le lavabo. Quelle aventure!

dimanche 26 octobre 2008

→ La maison du cauchemar

Ce nanar horrifique est un de mes favoris. Le simple fait de savoir que TQS a déjà diffusé le film à l'époque me suffit amplement. Outre cela, les personnages sont admirablement grotesques et unidimensionnels et l'histoire est aussi pertinente qu'un pot de Nutella sans pain tranché.

L'extrait qui suit en vaut la peine pour ce que le protagoniste y déblatère: "Nous (les cibistes) nous avons une étique." Vide, vide, vide. Notez le mec trop paresseux qui demande à sa copine à l'autre bout de la pièce de lui donner le magnéto se trouvant à deux mètres de lui.



On apprendra un peu plus tard dans le film que le message C.B. capté provient d'une maison hanté dans la région du Massachusetts (que le film associera peu subtilement au village de Salem). D'ailleurs, le protagoniste découvrira que le message n'était pas une retransmission en directe mais une prophétie annonçant la mort d'un campeur! Voici la scène qui ferait frémir un chimpanzé. Remarquez la similitude entre le playback (ou "playforward"?) et la scène véritable.

vendredi 24 octobre 2008

Mauvais rêve à domicile

Je trouvais Tom distrait au travail hier. J'ai su pourquoi au beau milieu de la nuit. Awouuuuuuh! (comme le loup qui hurle la nuit)

L'agent de sécurité m'a appelé sur mon cellulaire. Il était en sanglot. Il dit avoir craqué. Il m'a appris comment il n'arrive plus à dormir - dès qu'il s'endort, il fait le même cauchemar: la tête géante du très mauvais imitateur de John Ritter le dévore lentement, mâchouillant chacune de ses articulations et provoquant ainsi d'atroces douleurs inimaginable. J'ai voulu le rassurer mais rien de ce qui sortait de ma bouche n'était substantiel. J'étais sidéré par la monstruosité de son expérience tout simplement. Puis me vint l'idée de proposer la lecture du blog numéro un en ville, eh oui, Lemming MTL. Ça permet d'oublier les tracas du chou-chou quotidien. Nous avons raccroché sur cette idée sauveteuse.

Mais qu'est qui peut pousser un bel homme sain d'esprit et bien balèze à faire des rêves capables d'interner celui qui les partagerait sur la place publique par mégarde? Il y a des choses que la science ne saura jamais expliquer et je crains que nous avons affaire ici à un tel phénomène. Ne trouvez-vous donc pas?

jeudi 23 octobre 2008

Remerciements de Dany Dubé

Un courriel de mon bon ami Dany Dubé:

Salut mon Lee,

MERCI! Merci pour tes potins mettant en vedette ce maudit Monsieur Showbiz! Je l'haïs ce gars là! Ça fait un bien immense de te lire en train de le ridiculiser! Je ne le répèterai jamais assez: Merci! Merci! Merci!

Tu dois te demander pourquoi ce "journaliste" de pacotilles m'énerve autant? C'est lui qui annoncé au grand Québec mon amour secret pour les bébés minous. Plus aucun journaliste sportif ne me prends au sérieux depuis que la nouvelle a fait la manchette du Échos-Vedettes en mai de cette année! Arrr! Je l'haïs!

Amicalement,
Dany Dubé

PS: S'il-te-plaît Johnny, ne publie pas mon email sur ton blog. Garde-le confidentiel, je t'en prie! Merci.

mercredi 22 octobre 2008

Monsieur B.

Érike le commis de fruiterie s'est régalé de mon potin d'hier concernant Madame de Pirate et Monsieur de Cossette. Il s'est dit fier de son ami Johnny. Hourra! Vous savez quoi, chers lectrices/lecteurs Québécoises/Québécois et du reste du monde? Il est très ardu de mettre la main sur des potins capables d'impressionner Érike. J'inscris la date historique dans mon iPhone.

Mon ami m'a fait une confidence: Monsieur Showbiz le paie pour les meilleurs potins de son émission. Monsieur Showbiz ne serait pas si "hot" pour dénicher les faits divers les plus croustillants de la sphère artistique de notre chez-nous la Belle Province. Monsieur Showbiz tendrait même à payer ses potins sous la table. On dit même que Monsieur Showbiz trouve sa propre émission éponyme très poche.

mardi 21 octobre 2008

Imitation, Désolation, Espoir

Un mauvais imitateur de John Ritter a fait irruption dans la boutique. Il était surexcité. Dans sa folie acide, il sautait en l'air, riait fort à la manière d'un acteur surjouant un rôle de méchant et jetait le linge neuf au sol. Tom, notre agent de sécurité chéri, a maîtrisé l'homme dès que je lui en ai fait signe du sourcil. L'homme se débattait comme un petit diablotin. La scène était surréaliste. Tom n'en revenait pas non plus m'a-t-il avoué peu après le drame.

Plus tard en après-midi, Coeur de Pirate faisait son tour. Elle était accompagnée de Sylvain Cossette. Oh boy. Qu'est-ce quelle fait avec ce babouin? Le vieil homme au coq frais fait sur la tête se pavanait aux côtés de la jeune chanteuse comme si elle lui appartenait. Il n'était pas là pour magasiner - il était là pour payer ce que Coeur de Pirate désirait. La facture s'est élevée à près de 900$. Pour avoir vu la cossette en personne aujourd'hui, j'affirme et maintiendrai à jamais qu'il incarne le mal absolu. J'espère du fond de mon coeur qu'il n'a pas laissé la pauvre André Waters pour consommer celle qui ne mérite de telles fréquentations douteuses.

lundi 20 octobre 2008

Titi et Lee en voyage

Samedi midi, Titi appelle: "J'veux aller à Québec, la ville là!". Il ne m'en fallait davantage pour sauter sur le volant de mon chariot-élévateur (sur lequel reste accroché en permanence la chaloupe achetée en septembre) afin de rejoindre à son domicile mon vieil ami Lavalois. Nous pénétrâmes la ville à l'heure du souper. Sans attendre, nous mangeâmes à la table d'une pizzeria "deux pour un" trouvée à l'entrée de la ville. La surconsommation de délicieuses pointes força la recherche précipitée d'un lieu où dormir. Un piéton aux allures de clochard nous suggéra de passer la nuit sous la toiture du Mail St-Rock. À notre grande surprise commune, nous trouvâmes un mail dont la présence ancienne se corrobore par quelques décombres sporadiques. Incapables de trouver quelconque logis temporaire, nous dûmes dormir collés dans la chaloupe sous la toile. Il faisait très froid; sans un partage de chaleur entre nos corps frissonnants, nous serions mort d'hypothermie. Fini, parti.

Malgré une nuit atroce, le court voyage fut d'un plaisir que l'on souhaite renouveler dans un avenir non lointain.

dimanche 19 octobre 2008

→ Ed Wood-A-Thon

À la quantité de vidéos montés par James Rolfe dans le temps de l'Halloween, il doit frôler la crise cardiaque! Non satisfait d'un Godzillathon dense en contenu, il a préparé un Ed Wood-A-Thon, condensé en deux parties de la vidéographie de Edward D. Wood Jr., célèbre réalisateur de Plan 9 from Outer Space souvent cité comme pire film de tous les temps. J'ai vu plus abismal encore (je vous juuuuure!) mais le film est certes fascinant.



La deuxième partie ici. Je vous recommande aussi son analyse de The Shining paru peu après.

vendredi 17 octobre 2008

Boston Hangover

Benoît profite du temps doux d'automne avec le petit Dani; ils font une partie de lancer du ballon de football dans le parc paisible de Lafontaine. Je suis assis sur un rocher à quelques pieds. J'aurais apprécié faire le fou filou avec mes amis mais de courbatures fraîches me proscrivent tout sport. Voilà donc le moment approprié pour une mise à jour de Lemming MTL ai-je songé y'a à peine vingt secondes.

De quelle nature sont ces courbatures dont je vous parle? Mal de cou, mal de cuisse, mal de biceps brachiaux, et j'en passe. C'est ce qui se produit lorsqu'on goûte à la médecine du soûlard sans s'intéresser à la posologie implicite. Pour être honnête avec vous chers amis lecteurs, le dégrisement est en plein processus. La (courte) nuit a pu achever le mal de coeur mais l'étourdissement et la musculature endolorie demeurent même si grandement atténués. Franchement, j'ai abusé de l'abus d'alcool hier soir dans la section pub du Boston Pizza. L'amusement en valait heureusement l'état piètre dans lequel mon corps affaiblit se vautre en ce jour de vent frais et de soleil bas. La cliente un peu dingue, avec qui je garde contact depuis quelques temps, a su me faire boire dans la bonne humeur au frais de son cobaye.

jeudi 16 octobre 2008

Boire

Après le café hier, j'ai fait un tour à pied dans le Mile-End avec Benoît. Durant la marche, j'ai partagé mon amour primesautier et inavouable pour la dame du café. Quelle ne fut pas son découragement à m'entendre geindre comme un gros bébé. Il m'a un peu grondé pour mon inaction inexcusable. Il a raison dans le fond, j'aurais bien pu inviter la dame à boire un café - euh non, c'est mauvais cette idée là... Tiens: j'aurais pu l'inviter à manger une crème-glacée à la Place Versailles. Absolument rien pantoute m'y empêchait.

Peut-être devrais-je boire plus souvent. Me souler matin et soir. Vaincre la timidité maladive par la force de l'excès. Chaque jour, j'aurais peine à taper intelligemment le clavier dû à un taux d'alcool extrême dans le sang. Ne serait-ce pas génial? Je crois que oui. J'en suis convaincu même. Ma vie aurait enfin un sens: boire et que boire. Glou. Glou. Glou.

Les matins sont durs. Je déteste me lever tôt pour travailler. Mon bol de céréales organiques est vide. Une chaude douche coule patiemment. Je ne la ferai point attendre d'avantage. Bye.

mercredi 15 octobre 2008

Jour à nuit

Je suis dans le café rue du Parc. Benoît est dehors jasant au téléphone portable. Quand la sonnerie a sonné, il a quitté précipitamment notre table. Je me demande qui peut avoir tant d'importance à ses yeux (ou ses oreilles).

Ce manque de politesse spontanée me convient. Il y a une jolie dame qui sert les cafés et je profite de la pause improvisée pour l'observer minutieusement. Lorsqu'elle tourne le regard dans ma direction, je tape innocemment sur la façade de ma borne internet portable. La tactique est efficiente même si niaise. Je sais, la gêne me tue de jour à nuit.

Benoît est de retour, je dois filer. Salut!

mardi 14 octobre 2008

Jusque dans le magasin

Y'a des feuilles mortes partout dans le magasin. Chaque fois que la porte ouvre, un million de petites feuilles pénètrent à l'intérieur. Merde! Je suis seul pour balayer le crime de Dame Nature. Merde! Merde! J'aurais besoin d'un Monsieur SOS pour m'aider! Où êtes-vous Monsieur SOS??? Je suis certain que vous êtes quelque part en train de lire mon blog!

Les plus observateurs se demanderont pourquoi je prends le temps de vous raconter tout ça alors que je devrais plutôt passer le balai dans un genre vraiment. D'autres s'interrogeront sur ce que j'essaie de prouver à mon lectorat qui frôle le 600 millions? C'est simple, fort simple: je vous aime, vous qui vous droguez au web-réalité de toutes sortes. Je suis votre ami, vous êtes mon réconfort. Ensemble, nous formons une équipe gagnante.

Nb: Justin Trudeau, je sais que tu me lis religieusement. Je voulais te préciser que ce message ne s'adresse pas à toi. Pas pantoute, jamais jamais. Point final.

lundi 13 octobre 2008

Feuilles mortes

Les feuilles mortes recouvrent les pavés d'asphalte. Montréal est splendide du haut de mon loft. Debout à mes côté, le petit Dani observe lui aussi le paysage au travers la baie vitrée. Nous ne disons mot, nous contemplons tout simplement. Nous avons passé un joyeux weekend, lui et moi, à jouer à la Nintendo Wii. Son père était parti avec Benoît dans les Laurentides - je leur ai prêté la Leemobile et la chaloupe afin qu'ils puissent pêcher. Mes colocataires étaient enclins à répéter l'expérience malgré les déboires encourus la dernière fois. Dani et moi n'étions point intéressés à les suivre étant notre ras-le-bol nouveau envers de ce sport.

Dani me demande ce que je fais avec mon téléphone Apple dans les mains. Il ne saisi pas le plaisir que j'ai à vous taper ma vie en direct. Ha! Ha! Cré Dani!

dimanche 12 octobre 2008

→ Il était une fois le diable... Devil's Story

Afin de continuer la célébration de la fête d'Halloween au cours d'octobre, je vous propose un des rares films d'horreur français existant. Voici "Il était une fois le diable... Devil's Story". Des centaines de films douteux que j'ai pu voir dans ma vie de lemming, celui là fait parti de mon top 10. Peut-être même top 2. Voire top 1. Ce film est tellement décousu que les longueurs en sont savoureuses! Un film à voir avec des copains... au risque de se trouver seul avec un million de questions existentielles.

Dans l'extrait qui suit, "le monstre" (tel qu'il est appelé au générique de début) est attaqué par un étalon. Au même moment, l'héroïne se trouve coincée dans un tombeau.



Lisez la chronique sur Nanarland pour plus d'informations.

vendredi 10 octobre 2008

Déclin d'un virus?

Ah! Fi, comme tu es si charmante. Il n'en existe pas deux comme toi.

Mon amie a passé la nuit dans mes bras. Elle était trop inquiète pour me laisser seul; elle voulait être là advenant une dégradation de mon état de santé. Pour ce faire, elle a dû annuler sa nuit de travail. N'est-ce pas une infirmière exceptionnelle? Au réveil, une surprise sous les couvertures: la présence de Benoît. Il sentait l'alcool - tout probable qu'ils s'est couché dans mon lit sans s'en rendre compte. Quant à votre Johnny Lee Lemming favori, il va mieux. Je le pense même guéri! Merci Fi pour tes soins! À son sujet, elle toussait un brin avant de partir. J'espère ne pas l'avoir infecté. Ni Benoît d'ailleurs.

Merdouille! Elle a oublié le fucking coffret de Bill & Ted que je lui ai offert! Grrrrr...

jeudi 9 octobre 2008

Beurp

Yééééé! Je suis encore malade! Donc davantage de télé et de films pour moi! Hourra! Beurp... oups, excusez-moi.

Comme l'autre fois, mon amie Fi s'est déplacée chez moi dans le but de diagnostiquer le malade qui vous écrit au moment présent. Elle croit que j'ai attrapé la gastro du petit Dani. Souvenez-vous que jeudi dernier il avait rejeté un bon morceau d'estomac sur le plancher du loft. Peut-on croire que le long-métrage "Saw" n'est pas si mauvais après tout? Bien sûr que non! Ces films à la noix ne m'intéressent guère. Je préfère mille fois le coffret DVD de Bill & Ted en dessin animés qui, je l'admets, est infecte. Le cadeau de Devis s'avère difficile à digérer... et si je le refilais à Fi en guise de remerciements? Tiens tiens, je me trouve soudainement très intelligent.

mercredi 8 octobre 2008

Complètement malade

Encore une journée au lit. Ben tant mieux, j'ai rien d'autres à faire.

Je prends ma pause de série-télé Les Moomins. Je viens de regarder deux heures d'épisodes consécutifs. J'ai le DVD, un cadeau que Devis a eu la gentillesse de m'offrir hier au soir. Ce n'est pas tout, j'ai aussi reçu la collection complète de la série animée de Star Trek. Finalement en bonus, j'ai eu droit à Bill & Ted's Excellent Adventures en version animée. Avec chance, je serai malade suffisamment longtemps pour regarder tous ces bijoux de culture populaire.

Bon! Je retourne rejoindre Papa Moumine, Maman Moumine et fiston Moumine! Ciao.

mardi 7 octobre 2008

Télé au lit

Pas de boulot aujourd'hui, ma santé est trop fragile. Je tousse, j'ai froid. C'est la déprime sans les larmes.

Je prévoie rester couché toute la journée. À l'ouverture des magasins dans une trentaine de minutes, Devis ira chez 'La Source' me procurer un petit téléviseur portable pour que je puisse visionner la télé bien emmitouflé dans les couvertures de mon lit. Ce qui est plaisant avec le iPhone, c'est de pouvoir accéder à tvhebdo.com n'importe quand et n'importe où. Donc, à neuf heures je prévoie regarder 'Chicago Hope' sur les ondes de TQS, à dix heures 'La fosse aux lionnes' à SRC, 'Le Cercle' à onze heures suivi de 'TVA en direct.com' à TVA bien sûr, à quatorze heures 'Steven and Chris' à CBC et je terminerai en beauté avec un blitz 'Les feux de l'amour / Top modèles' avant le bulletin de 18 heures à TVA.

lundi 6 octobre 2008

La journée non explosive

Lundi. Journée explosive. Parfois.

Rarement même et ce lundi ne fait pas exception, tout m'ennuie. Pourtant, j'ai tout essayé pour rendre ma journée moins banale: j'ai fait une commission à l'épicerie; j'ai apporté les films au Club Vidéo 2000; j'ai fait le plein de propane; j'ai payé quelques comptes à une succursale de ma banque; j'ai visité le nouveau American Apparel sur Maisonneuve; j'ai respiré l'air frais du parc Lafontaine. Actuellement, je vous tape un texte en direct d'un café de l'avenue du Parc.

Je me demande si la musique du café joue avec mes humeurs. Qu'est-ce que je peux faire pour renverser la morosité qui s'installe? Lire un livre d'amour? Voir un film de comiques? Aller dans un peep-show du centre-ville? Me fabriquer de la meth et la consommer? Que faire?

dimanche 5 octobre 2008

→ Monster Madness Godzillathon

Quand je ne vous fait pas état de mon univers montréalais ici dans le blog, je vous parle d’une seule personne : James Rolfe. Cette année encore, il prépare un marathon vidéo en l’honneur de la fête d’halloween : une trentaine de mini-documentaires, tous dédiés à un film particulier de la série Godzilla. Hautement instructif et divertissant.

En voici la bande-annonce. Pour voir les épisodes, veuillez suivre ce lien.



PS : si ce que vous voulez dans la vie est assoupir votre faim insatiable d’s’affaires épeurantes, visitez i-mockery.com qui célèbre depuis septembre son annuel soixante jours consécutifs de fête d'Halloween.

vendredi 3 octobre 2008

Quatre gars, une fille et une vue

L’algorithme était infaillible : je suis sorti hier du Club Vidéo 2000 avec quatre films seulement cinq minutes après y avoir mis le pied. Génial. Petit problème cependant : choisir un film selon son initiale peut mener à une sélection fortement douteuse. Laconiquement dit, j’ai loué le premier Saw, Saw 2, Saw 3 et Saw 4. Beurk. J'ai amené les films au comptoir avec désolation. La belle caissière réprouvait du regard mon choix de films. Mes colocs, eux, étaient totalement dépités à mon retour au loft.

Malgré la commotion, les colocataires ont respecté ma technique hasardeuse de sélection et nous avons finalement procédé au visionnement. Pendant le premier DVD, le petit Dani a vomi sur le plancher. Après le second, Devis s'est couché frustré d'avoir perdu son temps. Cinéphiles endurcis que nous sommes, Benoît et moi avons résisté l'envie de mettre un terme à ce marathon de cinéma insensé.

jeudi 2 octobre 2008

Location de films

Je suis en direction du Club Vidéo 2000. Wouhouhou! Je dois louer des films à regarder ce soir en compagnie de mes colocataires. J’ai pour plan de louer deux nouveautés et deux vieilleries. Mes choix seront basés sur les recommandations du journal Voir disponible à l’entrée du club. Si par malheur les nouveaux Voir ne sont pas arrivés, j’opterai pour le Ici et si aucun de ses journaux gratuits ne sont présents, j’irai piger dans le bac à suggestion de la belle caissière. Ultime recours si elle me propose des films déjà loué par un autre client : je choisi les quatre premiers films trouvés qui débutent par la lettre ‘S’.

Cet algorithme est infaillible.

mercredi 1 octobre 2008

Automne bleu

L'été disparait. Les feuilles tombent. C'est ce temps de l'année où la binette se fait tristounette. Je suis perdu dans le grand Parc Maisonneuve, assis sur un banc couvert d'un graffiti incompréhensible. Le parc est vide. Ma Leemobile est stationnée non loin sur la rue Viau. Je devrai bientôt m'y conduire afin de rejoindre Érike à sa fruiterie comme le veut la tradition. Je ressens la non envie de procéder. Un coup de pied imaginaire dans le derrière aurait certainement l'effet positif de satisfaire ma curiosité en matière de potins. Érike en a toujours des croustillants à me raconter, ça me remonterait le moral d'entendre ceux de dernière heure. Zut! Il commence à pleuvoir. Bon, je file à toute vitesse vers mon charriot-élévateur. Heureusement que ce matin j'ai couvert le véhicule d'une toile transparente de plastique.

mardi 30 septembre 2008

Tom est comme cela

Tom est grandement à l’aise dans la boutique. Il fait bien plus que maintenir l’ordre : il est bon vendeur! Luciena affirme que le chiffre d’affaire a augmenté de huit pourcents depuis son arrivée dans le store. Comme aucune commission ne revient à l’agent de sécurité, il partage équitablement les ventes entre vendeurs. Toutes gens est heureux.

Au midi, j’ai dîné en compagnie de Tom et de Érike. Ce dernier se disait curieux de rencontrer le fameux Tom dont je vous parle à répétition depuis jeudi dernier ici sur Lemming Mtl. Je pense que Érike a été impressionné. Selon ce que je peux en comprendre, il trouve remarquable que la mauvaise réputation d’un homme si extraverti soient vraisemblablement inexistante. Je vous avoue être moi aussi amplement impressionné par la chose. Qu’avez-vous à dire à ce sujet, vous chers lecteurs?

lundi 29 septembre 2008

En attendant la fermeture

Je me repose au fond de la chaloupe installée dans le salon. C’est ma cachette secrète où j’aime aller quand je veux un peu de solitude. Dani, Devis et Benoît forment un trio de sages colocataires – je pense candidement qu’une dose occasionnelle de réclusion suffit à vivre sainement. Dans les petits écouteurs de mon iPod Touch nouvelle génération joue la bande-sonore de Halloween 3. La musique enterre la plupart des sons ambiants du loft mais certaines fréquences réussissent quand même à se faire entendre. Ambiance partielle et musique d’horreur s’amalgament sans discernement et créent un sentiment contrôlé de désolation. Voilà un divertissement reposant en attendant la fermeture des yeux et la venue du roupillon de quinze heures du lundi.

dimanche 28 septembre 2008

→ Creating Rem Lezar

Voici un extrait d'un film vu ce weekend! Creating Rem Lezar est une comédie musicale de quarante-cinq minutes d'un amateurisme magnanime. Un peu assommant dans son ensemble mais assez court et suffisamment étrange pour capter l'attention. L'effort ce voit récompensé par cette scène cahoteuse qui saura mettre un peu de soleil dans votre vie monochrome, riquiqui et superfétatoire. Court-métrage disponible en six parties ici.

vendredi 26 septembre 2008

Six oreilles rouges

Tom, Luciena, Francis ainsi que moi-même sommes allé boire de la broue dans un pub. Ce 5 à 7 improvisé sur l'avenue Rachel était notre manière à nous de souhaiter la bienvenue à Tom. En fin de soirée, Dani est apparu accompagné de son père. Ils étaient là dans le pub pour me reconduire en Leemobile jusqu'à chez nous. Luciena connaissait Dani mais c'était la première fois qu'elle rencontrait son père. Pauvre Devis, je crois qu'il est tombé amoureux de la dame. S'il savait qu'elle est mariée au demi-frère de Kiefer Sutherland... je devrais peut-être lui annoncer la nouvelle.

Le départ fut quelque peu abrupte. Le propriétaire était mécontent de voir un mineur dans son pub. Quel con, il n'était pas nécessaire de nous sortir de là en nous tirant les oreilles! Dani, Devis et moi en avons encore les oreilles toutes rouges! Si Tom n'avait pas été aux toilettes à ce moment précis, j'aurais parié que nous aurions été témoin d'un peu plus de diplomatie.

jeudi 25 septembre 2008

Voici Tom

Tom est le nouvel agent de sécurité engagé par Luciena. Tom est grand, Tom est fort - si Patrice CoeurTemps revient dans la boutique avec l'intention malicieuse de foutre la marde, il goutera à la médecine forte des muscles de Tom. Tom est gentil aussi, et drôle! Grand farceur, il aime rigoler avec les jeunes filles et les vendeurs plus matures. Luciena semblait heureuse de son choix. Mon ami Benoît était son premier choix (souvenez-vous que je l'avais rencontré suite à un appel d'offre d'homme fort); Benoît a préféré dire non et concentrer ses efforts dans l'établissement d'une carrière prometteuse (mais actuellement stagnante) d'intellectuel.

mercredi 24 septembre 2008

Mecredi = achat de fruits = potins

Érike lavait le plancher de la fruiterie quand je suis arrivé. En m'apercevant, il s'est immédiatement relevé, m'a serré la main et l'avant-bras tout en me saluant cordialement - un vrai politicien en devenir - et a débuté un long discours au sujet de... Patrice Coeurtemps.

Eh oui, Érike (qui lit mon blog comme des millions d'autres) connaissait déjà le nom de Patrice Coeurtemps avant mon message de vendredi dernier. Patrice aurait la cote auprès des potineurs, semble-t-il. J'aimerais pouvoir vous écrire tout ce que Érike m'a dévoilé au sujet du président de 'Au Coton'; je crains devoir me retenir, prévenant du coup mises en demeures et autres soucis judiciaires. Vous ne voudriez pas voir le blog numéro un en ville être contraint de disparaître de la toile!

Je peux néanmoins vous dévoiler un fait coquin le concernant. Voilà que l'un des passes temps favori à Patrice est la marche rapide dans les Galeries d'Anjou. En mai dernier, il a trébuché contre un sac appartenant à Benoit Johnson. Les deux hommes ont incidemment entamé un combat de ti-monsieurs qui ne savent pas se battre. La scène d'un pathétisme renversant fut filmée par un quelconque badaud. Humilié d'avoir mangé une raclée pas possible sous l'oeil impardonnable de la caméra, Patrice Coeurtemps n'eut d'autre choix que de débourser plusieurs gros dollars afin de mettre la main sur la bobine.

J'aurais tant aimer voir la reprise vidéo sur dailymotion. On peut bien rêver!

mardi 23 septembre 2008

Un enculé de première

Patrice Coeurtemps (de 'Au Coton Group inc') est venu me harceler au travail!!!! Mais qu'est-ce que j'ai fait pour l'amour? J'ai encore tout frais en mémoire son haleine d'alcool, son visage aux yeux exorbités par la rage et à un pouce du mien, ses mains agrippées à mon collet qui secouait follement mon corps de tous bords tous côtés... il criait si fort: "TU VAS TRAVAILLER POUR NOUS PETIT CON!"

J'ai les larmes aux yeux à y repenser. Pourquoi des gens si misérables vivent sur cette bonne vieille terre? Luciena m'a promis que ça ne se produira plus jamais; elle va désormais engager un agent de sécurité pour éviter les futurs affrontements physiques. Merci.

lundi 22 septembre 2008

Je reste

La patronne Luciena, qui lit mon blog religieusement (m'a-t-elle appris), m'a proposé une contre-offre que je ne pouvais refuser: elle retire mon avis disciplinaire de jeudi dernier. De plus, elle m'accorde l'immunité à vie. Finalement, je continue de travailler le mardi et jeudi mais avec un plein salaire hebdomadaire (soit trente-deux heures * salaire horaire). Wouhou!!

En conclusion, j'ai refusé de rencontrer Patrice Coeurtemps. Son offre était très intéressante, y'a pas de doute, mais je suis si bien chez American Apparel quand tout va bien que je serais fou de croire que le gazon est plus vert chez le voisin.

dimanche 21 septembre 2008

→ Neon Maniacs

Je n'ai pas encore eu la chance de voir le film qui suit. Heureusement, je connais quelqu'un qui détient une copie de Neon Maniacs! Je ne sais pas ce que j'attends pour lui voler, la bande-annonce est si géniale!

vendredi 19 septembre 2008

Courriel surprise

Courriel surprise dans ma boite de réception ce midi:

"Monsieur Johnny Lee Lemming,

le groupe 'Au Coton Group inc', fier détenteur de 256 magasins 'Au Coton' à travers le Canada, inaugurera à la mi-novembre une nouvelle boutique au 7025 Pullman, précisément en face de votre actuel lieu de travail, la boutique American Apparel #72. Comme vous le savez sûrement, ce secteur de l'île de Montréal offre un potentiel hautement lucratif pour la vente de textiles transformés. Le groupe désire explicitement conquérir la clientèle de American Apparel en lui présentant des produits supérieurs, beaucoup plus à la mode mais surtout abordables.

Nous sommes à la recherche d'un gérant qui saura faire de cette nouvelle boutique une boutique incontournable. Connaissant votre passion pour le vêtement jumelée à votre expertise du secteur, nous aimerions vous rencontrer afin de discuter de la possibilité de vous voir parmi les rangs d'une entreprise jeune, dynamique et en pleine expansion.

Veuillez agréer mes sentiments les plus sincères,

-Patrice Coeurtemps
vice président exécutif, Au Coton Group inc"

Je vais prendre le weekend entier pour réfléchir à l'offre de Monsieur Coeurtemps mais sachez chers lecteurs qu'elle m'intéresse vivement.

jeudi 18 septembre 2008

Revenir, ne pas en

Dû à mon anti professionnalisme involontaire de mardi dernier, j'ai obtenu de Luciena un avis disciplinaire. J'en reviens pas. Pantoute. Je croyais que nous étions amis. Vraiment.

Comment peut-elle me faire un coup bas pareil après l'avoir dépanné en acceptant de retravailler gentiment pour elle? Après avoir fait toute sortes d'activités folles en sa compagnie? Après avoir protégé la femme en danger de mort? Après avoir dépensé une fortune pour la réparation du système de climatisation de son magasin? Après avoir travaillé seize heures et ce, à mi-salaire? Comment est-ce possible?

Elle a osé ajouter être prête à me faire perdre ma journée du jeudi si je n'améliore pas mes relations avec les clients. C'est dégueulasse, je ne veux plus y repenser pour aujourd'hui.

mercredi 17 septembre 2008

Trois colocs et Réno Dépôt

La vie avec colocs commence à me plaire bien et beaucoup. Le loft est magnifiquement plus vivant qu’à l’habitude. Il est aussi un peu plus sale mais un bon coup de serpillère suffira pour enlever définitivement la boue séchée du plancher du salon où stationne la chaloupe souillée. C’est justement avec l’intention de tout nettoyer que Benoît et moi avons fait un tour ce matin chez Réno-Dépôt dans le but d’y magasiner une serpillère à la hauteur de notre besoin.

J’ai compris pourquoi les prix sont si bas là-bas : le service est exécrable. À la simple question « que recommandez-vous? », aucun préposé aux ventes n’a pu donner de réponse claire… comme s’ils voulaient éviter un sujet épineux! Benoît et moi avons finalement posé notre choix sur la plus dispendieuse (9$) en espérant y trouver notre compte. Devrais-je demander remboursement si elle s’avère inefficace? Qu’en pensez-vous?

mardi 16 septembre 2008

Vive moi

Le radio de la boutique est cassée. Arg! Sans musique, le temps coule deux fois plus lentement. Ça m'ennuie lourdement et je ne me gêne surtout pas de le montrer aux clients qui semblent mécontents parce-que je démontre une certaine aisance à leur bailler au visage. À quoi bon la politesse quand on ne vit pas de pourboire? Qu'ils aillent se faire mettre chez les trekkies ces ploucs demeurés.

Je baille, oui, et je siffle. Des chansons. Des hymnes. Des thèmes. Décidément, ça ne plaît à personne et je m'en balance. Aujourd'hui, vive moi. La la lère.

Mini échantillon du lectorat de Lemming MTL