vendredi 31 octobre 2008

Dans la boite

Petit changement au jeu Lemming MTL: Fi est présentement au clavier de mon iPhone. C'est elle qui retranscrit tout ce que je lui chuchote au creux de l'oreille. Nous sommes nus, chaud collés, dans un meuble en démonstration chez Ikea. Le désir était si fort que nous dûmes interrompre une séance de magasinage pour se trouver réfugié à l'intérieur d'une commode, lieu secret que nous choisîmes pour assouvir à l'insu de tous un instinct que je ne comprends pas. Non mais tsé, pourquoi? Bah, l'important à mes yeux, c'est d'en profiter pendant que cela passe. De légers moments de douce folie occasionnelle sont requis pour vivre sainement et longtemps, ne trouvez-vous donc pas?

Merdouille! La sécurité du Ikea nous ordonne de sortir au plus vite de la boite en bois pressé!!!

jeudi 30 octobre 2008

Comportement anormal

Tom est absent. Son cauchemar récurant doit avoir eu raison de sa santé, le pauvre. J'espère qu'il va s'en sortir. Il peut se compter très chanceux de ne pas être ici: John Ritter version 'faux' a fait son tour une heure après l'ouverture du magasin. L'imitateur exécrable était encore plus déchaîné que lors de sa première visite. Son énervement de par dessus le marché a causé une blessure à Luciena qui tentait de sortir l'individu de la boutique avant qu'il ne blesse un client. J'étais pétrifié, j'étais incapable de quitter mon comptoir pour venir en aide à la patronne. Francis, qui classait des boîtes dans l'arrière boutique a saisi le téléphone des employés et appelé la police. Cinq voitures se sont déplacées pour maîtriser le fou. L'opération a duré une vingtaine de minutes. Malade.

mercredi 29 octobre 2008

Mensonges coquins

Le ciel fait noir tôt. Avec le changement d'heure qui surviendra en fin de semaine, l'obscurité couvrira Montréal encore plus tôt. Ce phénomène semi-naturel m'aurait sans doute grandement déprimé en ce jour aux couleurs ternes; heureusement, Fi a eu la gentillesse d'offrir sa charmante présence le temps d'un dîner au chic restaurant Mikes.

En brave lectrice, Fi s'inquiétait sur l'état de Tom et me posait un lot considérables de questions sur lui. Jaloux, j'ai déblatéré un gros tas de bananes. J'ai joué du pipo. Quel ne fut pas sa perplexité lorsque j'ai affirmé le plus sérieusement du monde que le malade était en vérité un loup-garou protégé par la division faunique de Interpol. Ha! Ha!

mardi 28 octobre 2008

Tom va

Tom est de retour au travail après une absence de quelques jours. Il va: mieux mais passable. Son cauchemar le hante toujours même en plein réveil. Les médecins sont sur le point de l'examiner. Son rendez-vous est pour le 31 octobre. Peut-être que l'agent de sécurité est atteint d'une rare forme de démence? Nous le saurons bientôt.

Mais qui est donc celui qui le rend fou, ce très, très mauvais imitateur de John Ritter? Pourquoi (mal) imiter l'acteur de Three's Company décédé en 2003? Je vais vous avouer que très franchement ce curieux personnage donne la chair de poule. S'il fallait qu'il revienne au magasin nous emmerder, je crois que ce serait la fin pour Tom. J'ai intérêt à faire gaffe et prendre soin de lui.

lundi 27 octobre 2008

On a beau de dire que la vie est dure...

Laissez-moi vous raconter mon aventure de dimanche.

J'ai accompagné Fi au Réno-Dépôt de Boisbrian. Avec l'automne et les feuilles qui tombent du ciel, mon amie se devait de magasiner un souffleur au plus vite. N'y connaissant rien en machine à bruit, elle craignait faire un mauvais achat et m'a donc demandé de la suivre. La visite dans le magasin a dû prendre au moins trois heures. Nous étions à sec de salive tant nous avons posé des questions à tout le personnel.

Ceci étant dit, Fi était si excitée de son nouvel achat que nous dûmes faire un arrêt près d'un boisé question de tester la souffleuse dans son habitat naturel. Ce fut un succès. Les émotions calmées, nous fîmes le plein de café au miel dans un Tim Hortons achalandé tout près de Montréal.

Nous avons fait l'amour dans les toilettes pour handicapés avant de repartir, au dam du seul handicapé dont l'envie pressante se manifesta pendant les préliminaires sur le lavabo. Quelle aventure!

dimanche 26 octobre 2008

→ La maison du cauchemar

Ce nanar horrifique est un de mes favoris. Le simple fait de savoir que TQS a déjà diffusé le film à l'époque me suffit amplement. Outre cela, les personnages sont admirablement grotesques et unidimensionnels et l'histoire est aussi pertinente qu'un pot de Nutella sans pain tranché.

L'extrait qui suit en vaut la peine pour ce que le protagoniste y déblatère: "Nous (les cibistes) nous avons une étique." Vide, vide, vide. Notez le mec trop paresseux qui demande à sa copine à l'autre bout de la pièce de lui donner le magnéto se trouvant à deux mètres de lui.



On apprendra un peu plus tard dans le film que le message C.B. capté provient d'une maison hanté dans la région du Massachusetts (que le film associera peu subtilement au village de Salem). D'ailleurs, le protagoniste découvrira que le message n'était pas une retransmission en directe mais une prophétie annonçant la mort d'un campeur! Voici la scène qui ferait frémir un chimpanzé. Remarquez la similitude entre le playback (ou "playforward"?) et la scène véritable.

vendredi 24 octobre 2008

Mauvais rêve à domicile

Je trouvais Tom distrait au travail hier. J'ai su pourquoi au beau milieu de la nuit. Awouuuuuuh! (comme le loup qui hurle la nuit)

L'agent de sécurité m'a appelé sur mon cellulaire. Il était en sanglot. Il dit avoir craqué. Il m'a appris comment il n'arrive plus à dormir - dès qu'il s'endort, il fait le même cauchemar: la tête géante du très mauvais imitateur de John Ritter le dévore lentement, mâchouillant chacune de ses articulations et provoquant ainsi d'atroces douleurs inimaginable. J'ai voulu le rassurer mais rien de ce qui sortait de ma bouche n'était substantiel. J'étais sidéré par la monstruosité de son expérience tout simplement. Puis me vint l'idée de proposer la lecture du blog numéro un en ville, eh oui, Lemming MTL. Ça permet d'oublier les tracas du chou-chou quotidien. Nous avons raccroché sur cette idée sauveteuse.

Mais qu'est qui peut pousser un bel homme sain d'esprit et bien balèze à faire des rêves capables d'interner celui qui les partagerait sur la place publique par mégarde? Il y a des choses que la science ne saura jamais expliquer et je crains que nous avons affaire ici à un tel phénomène. Ne trouvez-vous donc pas?

jeudi 23 octobre 2008

Remerciements de Dany Dubé

Un courriel de mon bon ami Dany Dubé:

Salut mon Lee,

MERCI! Merci pour tes potins mettant en vedette ce maudit Monsieur Showbiz! Je l'haïs ce gars là! Ça fait un bien immense de te lire en train de le ridiculiser! Je ne le répèterai jamais assez: Merci! Merci! Merci!

Tu dois te demander pourquoi ce "journaliste" de pacotilles m'énerve autant? C'est lui qui annoncé au grand Québec mon amour secret pour les bébés minous. Plus aucun journaliste sportif ne me prends au sérieux depuis que la nouvelle a fait la manchette du Échos-Vedettes en mai de cette année! Arrr! Je l'haïs!

Amicalement,
Dany Dubé

PS: S'il-te-plaît Johnny, ne publie pas mon email sur ton blog. Garde-le confidentiel, je t'en prie! Merci.

mercredi 22 octobre 2008

Monsieur B.

Érike le commis de fruiterie s'est régalé de mon potin d'hier concernant Madame de Pirate et Monsieur de Cossette. Il s'est dit fier de son ami Johnny. Hourra! Vous savez quoi, chers lectrices/lecteurs Québécoises/Québécois et du reste du monde? Il est très ardu de mettre la main sur des potins capables d'impressionner Érike. J'inscris la date historique dans mon iPhone.

Mon ami m'a fait une confidence: Monsieur Showbiz le paie pour les meilleurs potins de son émission. Monsieur Showbiz ne serait pas si "hot" pour dénicher les faits divers les plus croustillants de la sphère artistique de notre chez-nous la Belle Province. Monsieur Showbiz tendrait même à payer ses potins sous la table. On dit même que Monsieur Showbiz trouve sa propre émission éponyme très poche.

mardi 21 octobre 2008

Imitation, Désolation, Espoir

Un mauvais imitateur de John Ritter a fait irruption dans la boutique. Il était surexcité. Dans sa folie acide, il sautait en l'air, riait fort à la manière d'un acteur surjouant un rôle de méchant et jetait le linge neuf au sol. Tom, notre agent de sécurité chéri, a maîtrisé l'homme dès que je lui en ai fait signe du sourcil. L'homme se débattait comme un petit diablotin. La scène était surréaliste. Tom n'en revenait pas non plus m'a-t-il avoué peu après le drame.

Plus tard en après-midi, Coeur de Pirate faisait son tour. Elle était accompagnée de Sylvain Cossette. Oh boy. Qu'est-ce quelle fait avec ce babouin? Le vieil homme au coq frais fait sur la tête se pavanait aux côtés de la jeune chanteuse comme si elle lui appartenait. Il n'était pas là pour magasiner - il était là pour payer ce que Coeur de Pirate désirait. La facture s'est élevée à près de 900$. Pour avoir vu la cossette en personne aujourd'hui, j'affirme et maintiendrai à jamais qu'il incarne le mal absolu. J'espère du fond de mon coeur qu'il n'a pas laissé la pauvre André Waters pour consommer celle qui ne mérite de telles fréquentations douteuses.

lundi 20 octobre 2008

Titi et Lee en voyage

Samedi midi, Titi appelle: "J'veux aller à Québec, la ville là!". Il ne m'en fallait davantage pour sauter sur le volant de mon chariot-élévateur (sur lequel reste accroché en permanence la chaloupe achetée en septembre) afin de rejoindre à son domicile mon vieil ami Lavalois. Nous pénétrâmes la ville à l'heure du souper. Sans attendre, nous mangeâmes à la table d'une pizzeria "deux pour un" trouvée à l'entrée de la ville. La surconsommation de délicieuses pointes força la recherche précipitée d'un lieu où dormir. Un piéton aux allures de clochard nous suggéra de passer la nuit sous la toiture du Mail St-Rock. À notre grande surprise commune, nous trouvâmes un mail dont la présence ancienne se corrobore par quelques décombres sporadiques. Incapables de trouver quelconque logis temporaire, nous dûmes dormir collés dans la chaloupe sous la toile. Il faisait très froid; sans un partage de chaleur entre nos corps frissonnants, nous serions mort d'hypothermie. Fini, parti.

Malgré une nuit atroce, le court voyage fut d'un plaisir que l'on souhaite renouveler dans un avenir non lointain.

dimanche 19 octobre 2008

→ Ed Wood-A-Thon

À la quantité de vidéos montés par James Rolfe dans le temps de l'Halloween, il doit frôler la crise cardiaque! Non satisfait d'un Godzillathon dense en contenu, il a préparé un Ed Wood-A-Thon, condensé en deux parties de la vidéographie de Edward D. Wood Jr., célèbre réalisateur de Plan 9 from Outer Space souvent cité comme pire film de tous les temps. J'ai vu plus abismal encore (je vous juuuuure!) mais le film est certes fascinant.



La deuxième partie ici. Je vous recommande aussi son analyse de The Shining paru peu après.

vendredi 17 octobre 2008

Boston Hangover

Benoît profite du temps doux d'automne avec le petit Dani; ils font une partie de lancer du ballon de football dans le parc paisible de Lafontaine. Je suis assis sur un rocher à quelques pieds. J'aurais apprécié faire le fou filou avec mes amis mais de courbatures fraîches me proscrivent tout sport. Voilà donc le moment approprié pour une mise à jour de Lemming MTL ai-je songé y'a à peine vingt secondes.

De quelle nature sont ces courbatures dont je vous parle? Mal de cou, mal de cuisse, mal de biceps brachiaux, et j'en passe. C'est ce qui se produit lorsqu'on goûte à la médecine du soûlard sans s'intéresser à la posologie implicite. Pour être honnête avec vous chers amis lecteurs, le dégrisement est en plein processus. La (courte) nuit a pu achever le mal de coeur mais l'étourdissement et la musculature endolorie demeurent même si grandement atténués. Franchement, j'ai abusé de l'abus d'alcool hier soir dans la section pub du Boston Pizza. L'amusement en valait heureusement l'état piètre dans lequel mon corps affaiblit se vautre en ce jour de vent frais et de soleil bas. La cliente un peu dingue, avec qui je garde contact depuis quelques temps, a su me faire boire dans la bonne humeur au frais de son cobaye.

jeudi 16 octobre 2008

Boire

Après le café hier, j'ai fait un tour à pied dans le Mile-End avec Benoît. Durant la marche, j'ai partagé mon amour primesautier et inavouable pour la dame du café. Quelle ne fut pas son découragement à m'entendre geindre comme un gros bébé. Il m'a un peu grondé pour mon inaction inexcusable. Il a raison dans le fond, j'aurais bien pu inviter la dame à boire un café - euh non, c'est mauvais cette idée là... Tiens: j'aurais pu l'inviter à manger une crème-glacée à la Place Versailles. Absolument rien pantoute m'y empêchait.

Peut-être devrais-je boire plus souvent. Me souler matin et soir. Vaincre la timidité maladive par la force de l'excès. Chaque jour, j'aurais peine à taper intelligemment le clavier dû à un taux d'alcool extrême dans le sang. Ne serait-ce pas génial? Je crois que oui. J'en suis convaincu même. Ma vie aurait enfin un sens: boire et que boire. Glou. Glou. Glou.

Les matins sont durs. Je déteste me lever tôt pour travailler. Mon bol de céréales organiques est vide. Une chaude douche coule patiemment. Je ne la ferai point attendre d'avantage. Bye.

mercredi 15 octobre 2008

Jour à nuit

Je suis dans le café rue du Parc. Benoît est dehors jasant au téléphone portable. Quand la sonnerie a sonné, il a quitté précipitamment notre table. Je me demande qui peut avoir tant d'importance à ses yeux (ou ses oreilles).

Ce manque de politesse spontanée me convient. Il y a une jolie dame qui sert les cafés et je profite de la pause improvisée pour l'observer minutieusement. Lorsqu'elle tourne le regard dans ma direction, je tape innocemment sur la façade de ma borne internet portable. La tactique est efficiente même si niaise. Je sais, la gêne me tue de jour à nuit.

Benoît est de retour, je dois filer. Salut!

mardi 14 octobre 2008

Jusque dans le magasin

Y'a des feuilles mortes partout dans le magasin. Chaque fois que la porte ouvre, un million de petites feuilles pénètrent à l'intérieur. Merde! Je suis seul pour balayer le crime de Dame Nature. Merde! Merde! J'aurais besoin d'un Monsieur SOS pour m'aider! Où êtes-vous Monsieur SOS??? Je suis certain que vous êtes quelque part en train de lire mon blog!

Les plus observateurs se demanderont pourquoi je prends le temps de vous raconter tout ça alors que je devrais plutôt passer le balai dans un genre vraiment. D'autres s'interrogeront sur ce que j'essaie de prouver à mon lectorat qui frôle le 600 millions? C'est simple, fort simple: je vous aime, vous qui vous droguez au web-réalité de toutes sortes. Je suis votre ami, vous êtes mon réconfort. Ensemble, nous formons une équipe gagnante.

Nb: Justin Trudeau, je sais que tu me lis religieusement. Je voulais te préciser que ce message ne s'adresse pas à toi. Pas pantoute, jamais jamais. Point final.

lundi 13 octobre 2008

Feuilles mortes

Les feuilles mortes recouvrent les pavés d'asphalte. Montréal est splendide du haut de mon loft. Debout à mes côté, le petit Dani observe lui aussi le paysage au travers la baie vitrée. Nous ne disons mot, nous contemplons tout simplement. Nous avons passé un joyeux weekend, lui et moi, à jouer à la Nintendo Wii. Son père était parti avec Benoît dans les Laurentides - je leur ai prêté la Leemobile et la chaloupe afin qu'ils puissent pêcher. Mes colocataires étaient enclins à répéter l'expérience malgré les déboires encourus la dernière fois. Dani et moi n'étions point intéressés à les suivre étant notre ras-le-bol nouveau envers de ce sport.

Dani me demande ce que je fais avec mon téléphone Apple dans les mains. Il ne saisi pas le plaisir que j'ai à vous taper ma vie en direct. Ha! Ha! Cré Dani!

dimanche 12 octobre 2008

→ Il était une fois le diable... Devil's Story

Afin de continuer la célébration de la fête d'Halloween au cours d'octobre, je vous propose un des rares films d'horreur français existant. Voici "Il était une fois le diable... Devil's Story". Des centaines de films douteux que j'ai pu voir dans ma vie de lemming, celui là fait parti de mon top 10. Peut-être même top 2. Voire top 1. Ce film est tellement décousu que les longueurs en sont savoureuses! Un film à voir avec des copains... au risque de se trouver seul avec un million de questions existentielles.

Dans l'extrait qui suit, "le monstre" (tel qu'il est appelé au générique de début) est attaqué par un étalon. Au même moment, l'héroïne se trouve coincée dans un tombeau.



Lisez la chronique sur Nanarland pour plus d'informations.

vendredi 10 octobre 2008

Déclin d'un virus?

Ah! Fi, comme tu es si charmante. Il n'en existe pas deux comme toi.

Mon amie a passé la nuit dans mes bras. Elle était trop inquiète pour me laisser seul; elle voulait être là advenant une dégradation de mon état de santé. Pour ce faire, elle a dû annuler sa nuit de travail. N'est-ce pas une infirmière exceptionnelle? Au réveil, une surprise sous les couvertures: la présence de Benoît. Il sentait l'alcool - tout probable qu'ils s'est couché dans mon lit sans s'en rendre compte. Quant à votre Johnny Lee Lemming favori, il va mieux. Je le pense même guéri! Merci Fi pour tes soins! À son sujet, elle toussait un brin avant de partir. J'espère ne pas l'avoir infecté. Ni Benoît d'ailleurs.

Merdouille! Elle a oublié le fucking coffret de Bill & Ted que je lui ai offert! Grrrrr...

jeudi 9 octobre 2008

Beurp

Yééééé! Je suis encore malade! Donc davantage de télé et de films pour moi! Hourra! Beurp... oups, excusez-moi.

Comme l'autre fois, mon amie Fi s'est déplacée chez moi dans le but de diagnostiquer le malade qui vous écrit au moment présent. Elle croit que j'ai attrapé la gastro du petit Dani. Souvenez-vous que jeudi dernier il avait rejeté un bon morceau d'estomac sur le plancher du loft. Peut-on croire que le long-métrage "Saw" n'est pas si mauvais après tout? Bien sûr que non! Ces films à la noix ne m'intéressent guère. Je préfère mille fois le coffret DVD de Bill & Ted en dessin animés qui, je l'admets, est infecte. Le cadeau de Devis s'avère difficile à digérer... et si je le refilais à Fi en guise de remerciements? Tiens tiens, je me trouve soudainement très intelligent.

mercredi 8 octobre 2008

Complètement malade

Encore une journée au lit. Ben tant mieux, j'ai rien d'autres à faire.

Je prends ma pause de série-télé Les Moomins. Je viens de regarder deux heures d'épisodes consécutifs. J'ai le DVD, un cadeau que Devis a eu la gentillesse de m'offrir hier au soir. Ce n'est pas tout, j'ai aussi reçu la collection complète de la série animée de Star Trek. Finalement en bonus, j'ai eu droit à Bill & Ted's Excellent Adventures en version animée. Avec chance, je serai malade suffisamment longtemps pour regarder tous ces bijoux de culture populaire.

Bon! Je retourne rejoindre Papa Moumine, Maman Moumine et fiston Moumine! Ciao.

mardi 7 octobre 2008

Télé au lit

Pas de boulot aujourd'hui, ma santé est trop fragile. Je tousse, j'ai froid. C'est la déprime sans les larmes.

Je prévoie rester couché toute la journée. À l'ouverture des magasins dans une trentaine de minutes, Devis ira chez 'La Source' me procurer un petit téléviseur portable pour que je puisse visionner la télé bien emmitouflé dans les couvertures de mon lit. Ce qui est plaisant avec le iPhone, c'est de pouvoir accéder à tvhebdo.com n'importe quand et n'importe où. Donc, à neuf heures je prévoie regarder 'Chicago Hope' sur les ondes de TQS, à dix heures 'La fosse aux lionnes' à SRC, 'Le Cercle' à onze heures suivi de 'TVA en direct.com' à TVA bien sûr, à quatorze heures 'Steven and Chris' à CBC et je terminerai en beauté avec un blitz 'Les feux de l'amour / Top modèles' avant le bulletin de 18 heures à TVA.

lundi 6 octobre 2008

La journée non explosive

Lundi. Journée explosive. Parfois.

Rarement même et ce lundi ne fait pas exception, tout m'ennuie. Pourtant, j'ai tout essayé pour rendre ma journée moins banale: j'ai fait une commission à l'épicerie; j'ai apporté les films au Club Vidéo 2000; j'ai fait le plein de propane; j'ai payé quelques comptes à une succursale de ma banque; j'ai visité le nouveau American Apparel sur Maisonneuve; j'ai respiré l'air frais du parc Lafontaine. Actuellement, je vous tape un texte en direct d'un café de l'avenue du Parc.

Je me demande si la musique du café joue avec mes humeurs. Qu'est-ce que je peux faire pour renverser la morosité qui s'installe? Lire un livre d'amour? Voir un film de comiques? Aller dans un peep-show du centre-ville? Me fabriquer de la meth et la consommer? Que faire?

dimanche 5 octobre 2008

→ Monster Madness Godzillathon

Quand je ne vous fait pas état de mon univers montréalais ici dans le blog, je vous parle d’une seule personne : James Rolfe. Cette année encore, il prépare un marathon vidéo en l’honneur de la fête d’halloween : une trentaine de mini-documentaires, tous dédiés à un film particulier de la série Godzilla. Hautement instructif et divertissant.

En voici la bande-annonce. Pour voir les épisodes, veuillez suivre ce lien.



PS : si ce que vous voulez dans la vie est assoupir votre faim insatiable d’s’affaires épeurantes, visitez i-mockery.com qui célèbre depuis septembre son annuel soixante jours consécutifs de fête d'Halloween.

vendredi 3 octobre 2008

Quatre gars, une fille et une vue

L’algorithme était infaillible : je suis sorti hier du Club Vidéo 2000 avec quatre films seulement cinq minutes après y avoir mis le pied. Génial. Petit problème cependant : choisir un film selon son initiale peut mener à une sélection fortement douteuse. Laconiquement dit, j’ai loué le premier Saw, Saw 2, Saw 3 et Saw 4. Beurk. J'ai amené les films au comptoir avec désolation. La belle caissière réprouvait du regard mon choix de films. Mes colocs, eux, étaient totalement dépités à mon retour au loft.

Malgré la commotion, les colocataires ont respecté ma technique hasardeuse de sélection et nous avons finalement procédé au visionnement. Pendant le premier DVD, le petit Dani a vomi sur le plancher. Après le second, Devis s'est couché frustré d'avoir perdu son temps. Cinéphiles endurcis que nous sommes, Benoît et moi avons résisté l'envie de mettre un terme à ce marathon de cinéma insensé.

jeudi 2 octobre 2008

Location de films

Je suis en direction du Club Vidéo 2000. Wouhouhou! Je dois louer des films à regarder ce soir en compagnie de mes colocataires. J’ai pour plan de louer deux nouveautés et deux vieilleries. Mes choix seront basés sur les recommandations du journal Voir disponible à l’entrée du club. Si par malheur les nouveaux Voir ne sont pas arrivés, j’opterai pour le Ici et si aucun de ses journaux gratuits ne sont présents, j’irai piger dans le bac à suggestion de la belle caissière. Ultime recours si elle me propose des films déjà loué par un autre client : je choisi les quatre premiers films trouvés qui débutent par la lettre ‘S’.

Cet algorithme est infaillible.

mercredi 1 octobre 2008

Automne bleu

L'été disparait. Les feuilles tombent. C'est ce temps de l'année où la binette se fait tristounette. Je suis perdu dans le grand Parc Maisonneuve, assis sur un banc couvert d'un graffiti incompréhensible. Le parc est vide. Ma Leemobile est stationnée non loin sur la rue Viau. Je devrai bientôt m'y conduire afin de rejoindre Érike à sa fruiterie comme le veut la tradition. Je ressens la non envie de procéder. Un coup de pied imaginaire dans le derrière aurait certainement l'effet positif de satisfaire ma curiosité en matière de potins. Érike en a toujours des croustillants à me raconter, ça me remonterait le moral d'entendre ceux de dernière heure. Zut! Il commence à pleuvoir. Bon, je file à toute vitesse vers mon charriot-élévateur. Heureusement que ce matin j'ai couvert le véhicule d'une toile transparente de plastique.

Mini échantillon du lectorat de Lemming MTL