vendredi 30 janvier 2009

Contraire inimaginable

J'adore mes weekends qui débutent le vendredi et finissent le lundi: je peux me coucher tard après une longue soirée bue, me lever tard après une nuit de crampes, magasiner sur Ste-Catherine malgré un terrible mal de tête, revenir chez soi prématurément, me recoucher, dormir encore, me réveiller parce-qu'une personne distraite (moi en l'occurrence) a idiotement oublié de se nourrir en journée et de répéter le processus jusqu'au crépuscule du premier jour de semaine. Un mode de vie intense mais à la fois intensément à la mode. Dans un futur que je qualifierais d'immédiat, on m'arrêtera sur le trottoir pour me confirmer de vive voix que nul être n'est plus cool que Johnny Lee Lemming. Et moi, ensuite, de retirer mes petits écouteurs de iPhone et de faire entendre ma musique à la brave personne; elle n'en reviendra pas. Du tout. Le contraire est tout à fait impossible.

jeudi 29 janvier 2009

Vide

La boutique est vide. Je suis seul debout au centre de la pièce. J'ai le iPhone dans les mains et j'effectue la mise à jour de Lemming MTL. C'est tout. Rien d'autre. Ah! si. Le faible tapement d'index contre la surface vitrée du téléphone portable produit un écho qui n'en fini plus de résonner. Voilà un téléphone qui résonne. Ce n'est pas le mien, c'est le téléphone de l'arrière boutique qui traine au plancher. Je ne vais pas répondre, c'est inutile. Je ne veux pas faire l'effort. Je suis si bien centré ici. La vie est plus simple de la sorte. Je me sens attiré par le plafond. Mystérieux. Tiens, mes pieds ne touche plus le sol. 1 cm, 2 cm... me voici étendu au plafond. Ou bien serait-ce le plancher? Je ne sais plus, je crois que je dois dormir. Il en serait mieux pour moi, pour nous. Oui toi cher lecteur ou lectrice: dormons ensemble. J'ai un lit confortable cependant allons chez toi si tu préfères. As-tu un Nintendo? Y jouer me procurerais une satisfaction comparable à un fantasme comblé. Toi aussi? Absolument génial. Je crois que nous sommes fait pour vivre longtemps ensemble. Dans ta poche, une bague de fiançailles. Je l'ai caché là lorsque tu me rejoignais en autobus. La ligne 29. Un mardi il me semble. Tu dis que tu ne me connais pas? Mange tes bas. Vieux fou, va.

mercredi 28 janvier 2009

Content de le voir

Mercredi, jour de fruits et source de potins. La visite hebdomadaire à la fruiterie a donc eu lieu afin d'honorer la tradition lemmingnoise. Ne serais-je pas un blogueur indigne de mes chers lecteurs si je ferais autrement? Bien sûr que oui et voilà pourquoi jamais je ne m'y abstiendrai*. Parole de Johnny Lee.

Une surprise m'attendait sur le chemin de l'aller: Tom. Quel heureux hasard! Il y avait longtemps que je ne l'avais revu. Il a tant changé depuis sa maladie à l'automne. Jadis un homme costaud et fort de caractère, il est aujourd'hui amaigri et sage. D'une technique que je n'arrive à expliquer complètement, il colore d'un ton serein tous les mots qu'il prononce, mêmes les phrases les plus banales: "Il fait beau soleil aujourd'hui?" prend un sens presque Judéo-chrétien en l'écoutant parler. Notre conversation était vide de contenu mais pleine de bons sentiments. J'en garde un heureux souvenir comme la plupart des moments passés avec Tom, avant et après sa maladie. Je l'aime bien ce mec**.

Sans cette rencontre impromptue, la journée aurait d'une tristesse immonde: Érike le commis avait congé de maladie. J'ai donc quitté la fruiterie avec seulement quelques fruits (beurk***) dans les mains et aucun nouveau potin en tête. Triste, triste, triste.

* certaines conditions s'appliquent
** d'une manière purement amicale on s'entend
*** je préfère des croustilles assaisonnées

mardi 27 janvier 2009

Rôle inversé, agent intrigué

Fidèle à l'habitude, l'ouvrage se faisait rare au American Apparel de la rue Pullman. Plutôt que de naviguer aveuglément youtube à l'image d'un Christophe Colomb des temps moderne, j'ai choisi de faire une pierre deux coups: magasiner. Une première en ce qui me concerne. Pas que je n'ai jamais acheté de tissus transformés où je travaille, non non - je n'ai jamais pris le temps de magasiner réellement comme le ferait un vrai client : examiner attentivement l'offre en vêtement, toucher les tissus, essayer les produits, scruter mon look au miroir, demander conseils et services à mon collège Francis et recommencer le bal jusqu'à ce que je choisisse ce qui me convient adéquatement. C'était amusant. Le garde de sécurité Paulie disait ne pas se soucier du spectacle que je lui offrait gratuitement à trois mètres de lui toutefois son regard indiquait une légère incompréhension. Je me demande au nom de quel principe il justifiait sa réaction. Un vendeur qui fait le client dans son magasin, c'est pas si étrange, non?

lundi 26 janvier 2009

Retour de froideur

Ben oui, le froid est de retour avec pour seul dessein de nous gercer les lèvres. Choquant. La facture d'hydro-électricité augmente sans cesse. Très choquant. J'ai oublié de payer la facture du mois de décembre et Hydro-Québec menace d'interrompre notre alimentation électrique. Très choquant beaucoup! Ne vous en faites pas tant, ce dossier chaud de la vie de trois colocataires est désormais résolu. J'ai intérêt à ne pas recommencer car je serais bien triste de perdre ceux avec qui je partage le bol. Ils sont si fins.

J'ai pelleté l'entrée au rez-de-chaussée. Inutile puisque mince couvert de neige mais plaisant. Laisser le iPhone et prendre l'air, il n'y a pas mieux. J'ai le sentiment de rajeunir de deux heures à chacune des bouffées d'air frais qui pénètrent mes bronches et bronchioles... puis je repense aux nombreuses toxines inodores qui polluent le centre-ville. Une réalité à faire pleurer. Je vous quitte pour aujourd'hui, un mouchoir m'attend.

dimanche 25 janvier 2009

→ Songsmith

Au début du mois de janvier, Microsoft s'est permi une petite folie: Songsmith, un logiciel qui construit une mélodie synthétisée basée sur une piste a capella. Vous voulez chanter vos propres chansons sans faire l'effort de composer la musique? Songsmith. Vous aimez improviser au chant? Songsmith. Aucun orchestre n'arrive à vous suivre lorsque vous chanter? Songsmith. Vous aimeriez entendre des classiques de la musique populaire ré-arrangés de manière totalement déglinguée? Songsmith.

Je suis incapable de ne pas boire ma propre urine en voyant ce clip! (note à moi-même: exagérer l'expression familière "rire à s'en pisser dessus" n'est pas une bonne idée après tout) Sans les images et la sonorité Casio, cette version lounge de "Running With The Devil" serait presque crédible! On croirait entendre le b-side de Just a Gigolo. Du bonbon.



En bonus:

1- une version folk de "Creep" plutôt catchy ici.
2- La publicité louche de Songsmith. De l'humour à la Microsoft . Pour les curieux seulement.

vendredi 23 janvier 2009

Scrabble résurection

Mon mal de ventre dû à la surconsommation de Scrabble se dissipe peu à peu. Ce fait est indubitablement génial. Benoit et moi allons jouer plusieurs joutes pendant la fin de semaine. Je prévoie une nuit blanche. Peut-être deux. Nous sommes jeunes et fous donc capables. Assoiffés et inconscients. Fêtards et intenses. En prévision du plaisir annoncé, j'ai commandé des croustilles et de la boisson gazeuse. Des litres et des tonnes! Notre ventre grossira au rythme soutenu de nos connaissances lexicales. Génial. Le mot se mérite la répétition. Encore une fois: génial!

Mes mains tremblent! Elles veulent placer des lettres carrées partout à tout prix! Je sens que je ne tiendrais plus pour longtemps. Ah! non! Je craque! Que faire oh! seigneur?!?? MES MAINS BOUGENT D'ELLES-MÊME!!!!! AAAARRRRRGGGGGGCMRNVYDGE BVYRHFOEPRELV BIEUQYW EZRSFAVXIE JFGHBVNGBVGDTSYUW JDKFOIEY DGCBXN ZGCTEFSGXNBXCMFBRV CGDTSREFSBXVCGFC NBEYCTXVWBXTCVRBVUTNBMTIBUCMZNWUEYRTWIUE RBCVZBXVWTE UEYRTWUWOEPO NCBXBXVXNXMCTWBXYZTWQ REIIYWRTERUBVHFGDBCHSNDJMURYTHNBGVXFARSE

jeudi 22 janvier 2009

Potin qui fait du bruit

Oh! là! là! Le potin d'hier fait du bruit! M'ont contacté TVA, SRC et... c'est tout. TQS m'aurait appelé si ce n'était du centre de nouvelles qui a bêtement fermé ses portes à l'automne. C'est la petitesse de mon doigt petit qui me le dit, oui-oui. Donc, les deux grands réseaux m'ont fait la morale par téléphone. Je suspecte qu'ils sont rongés par la peur de voir leur auditoire perdu au profit d'un blogueur sans scrupule qui contourne la loi. Serait-ce le signe annonciateur d'une suprématie d'internet sur sa cousine la télé? Je le pense. Tiens donc, je me surprends en train de rire haut et fort, les deux bras tendus vers le ciel (en réalité, le haut plafond poussiéreux du loft)!

Le cyber-enquêteur m'a aussi contacté. Il faisait longtemps que j'avais entendu parlé de lui. Pour le mieux puisque l'homme policier, eh ben, je le hais. Il me hais aussi. Il fut bref dans son appel: je dois me mêler de mes oignons. Il désire voir retirée de Lemming MTL l'identité du milliardaire poursuivi par son ex-conjointe. J'ai répondu que je ne savais pas comment. Que Google ne le permet pas. Qu'internet est cruel. Il m'a cru. Hi! Hi! Hi!

mercredi 21 janvier 2009

Potin, le meilleur de l'année

Partout où je vais, j'entends parler de ce fichu procès: une ex-conjointe de fait réclame une pension de cinquante millions de dollars! N'ayant jamais été marié avec la dame en question, l'homme milliardaire ne verse que la pension accordée aux enfants. L'avocate de l'ex-conjointe en fait une affaire constitutionnelle puisque cette exception entre conjoints de fait et couples mariés n'est valide qu'au Québec.

Je pense franchement qu'on se balance de l'aspect constitutionnel de l'affaire. Ce qu'on veut savoir, c'est l'identité du milliardaire que les médias taisent en raison de restrictions juridiques. Vous le savez: quand j'ai besoin d'un potin précis, Érike est la source par excellence!

Le commis de la fruiterie a confirmé ce que je pensais: le milliardaire est connu du public! Je suis tout excité de vous révéler un secret bien gardé. Le milliardaire en question est nul autre que le Montréalais William Shatner! OMG! OMG!

mardi 20 janvier 2009

Chez l'Oncle

Au dîné, petit tour au bar Chez l'Oncle sur le chemin Manuel. Une recommandation de Paulie, l'agent de sécurité de la boutique, qui dit y avoir mangé les meilleures ailes de poulets. Il avait raison quant au repas succulent. Je dis c'est les troisièmes meilleures ailes de poulet de l'univers du monde entier mais cela est chose discutable bien sûr. Léger soucis: il n'y a rien d'autre au menu. Absolument rien. Ah! oui si, l'alcool cool à flot dans ce bar mais c'est un bar donc implicite. J'ai jamais mangé autant d'ailes de poulet de ma vie de lemming! L'après-midi fut une sorte de mini-festival en l'honneur d'une digestion longue et pénible.

Chez l'Oncle, les gens ont la mine suspecte. Tous gueulent et rient comme dans une foule de dix milles mais personne ne dit mot au moindre geste d'une tierce personne étrangère au cercle d'habitués. Heureusement que le personnel y est fort sympathique. Je parle ici de la serveuse cokée en grand besoin de généreux pourboires et du chef cuisinier qui fait sa besogne dans l'anonymat de la cuisinette arrière. Quant au look de l'endroit, il n'y a que le brun chaleureux qui mérite mention. Celui-ci prédomine la palette restreinte du designer improvisé qui a jadis décoré. Pas que je déteste, non pas du tout. La laideur se rapproche de celle des marchés aux puces, lieux où j'adore flâner. Cependant, jamais j'irais me bourrer la fraise là-bas. Mais, je le rappelle, les ailes de poulet de chez l'oncle sont délicieuses. Elles font la différence!

lundi 19 janvier 2009

Scrabble indigestion

Voilà, il fallait que j'en arrive là: trop jouer au Scrabble au point d'avoir un haut-le-coeur simplement à la vue de la boite qui traîne sur la table du salon. Je sais que la maladie n'est que temporaire, j'ai déjà passé par là les amis. Dans une semaine, je devrais rejouer en cinglé. D'ici là, un repos ne peut que rendre ma vie un tantinet plus saine. Cette situation forcée me fera un grand bien. Première activité prévue en cette trêve nouvelle? Une visite de mon magasin préféré: Zellers. Mon nouveau plaisir: me cacher dans les salles d'essayage et faire 'bou!' lorsqu'un client s'apprête à pénétrer l'isoloir (le croyant vide) afin d'y faire l'essaie de pièces de vêtements en solde. Un détour à la section des jeux vidéos est mandataire et je ne risquerai pas de décevoir à cet effet. Finalement, quelques jasettes seront pratiquées ici et là avec les jeunes employées intéressées par mes histoires de fou. Je n'ai pas trente ans encore mais je trouve que je suis drôlement actif pour un vieillard. Bon, il est temps que je remette un peu de musique dans mon ipod.

dimanche 18 janvier 2009

→ Hobgoblins

Hobgoblins, un film très caca que j'ai enfin vu en version française tout récemment. MST3K m'avait servi la version originale durant l'un de leurs épisodes les plus mémorables. Une suite au film de Rick Sloane ne devrait tarder à paraître même si vingt années se sont écoulées depuis le premier chapitre. Si l'impossible paraît se produire, disons merci aux créateurs de MST3k qui ont popularisé Hobgoblins dans le cercle chaleureux des amateurs de films nanars.

Et comment étaient mes retrouvailles avec ce cafouillart septième? (j'invente encore des mots!)

Franchement agréables. Un film regorgeant de créatures douteuses qui gagne à être vu en groupe histoire de combler les nombreux vides abrutissants rencontrés au long du métrage. L'extrait vidéo est à l'image de l'oeuvre.

vendredi 16 janvier 2009

Scrabble, l'ultime frontière

Veeeeendreeeediiiiiii!!! Youppppiiiiiii!

Vendredi signifie jour de congé qui signifie Scrabble à temps plein. Au réveil, mon colocataire Benoit et moi sautions dans le loft comme des petites folles de salon de quilles. Notre joie exacerbée n'était qu'un reflet d'une envie insoutenable à jouer aux mots, envie allant jusqu'à nous tenailler ardemment dans les rêves de la nuit. D'ailleurs, dans ce beau monde de l'irréel, je battais cette nuit mon amidversaire (horrible invention de mon cru que ce mot) pour la première fois. Ça m'embête de l'admettre ici sur l'internou, mais Benoit est très fort au jeu des mots. Vraiment fort. Du genre, il t'écrit une nouvelle de quelques pages avec des anagrammes de "Allô". Et à la fin de l'histoire, tu remets en question ton existence dans le monde. Donc, en véritable karatéka de l'alphabet, je redouble d'effort durant les matchs dans l'espoir de le voir défait par le lemming le plus sympa en ville. Lorsque ce jour arrivera, je vous paie une bière d'épinette Marco. Parlant de ce breuvage savoureux, il serait temps que j'aille porté les bouteilles à la consigne. J'en ai pour 25$ dans la salle de lavage. Quelqu'un serait prêt à venir les chercher chez nous? J'ai pas trop le goût de perdre un précieux quinze minutes qui pourrait me servir à concrétiser mon rêve du moment.

Bon weekend!

jeudi 15 janvier 2009

Scrabble all the time

Je vous l'ai déjà dit, cette semaine, le jeu de Scrabble fait parti de ma vie - comme un second nombril quoi! Jeudi obligeant, je travaille donc je ne suis point du tout en mesure de jouer accompagné de mon adversaire d'anagrammes favori, et j'ai nommé Benoit le colocataire. Du moins, pas d'ici midi puisqu'il devrait me rejoindre après son rendez-vous de chez le dentiste. Nous dinerons ensemble et jouerons quelques parties à l'aide d'un jeu de poche que j'ai trouvé dans le bureau de ma patronne Luciena.

J'ai tout tenté pour partager ma passion à mes collègues de travail, je pense ici à Francis ou Paulie, mais aucun ne s'intéresse à l'art de gérer un porte-feuille de lettres payantes. Quelle étroitesse d'esprit qui fait de la peine à mon petit coeur de jeune homme bientôt trentenaire. Tiens, tiens... Je me demande si la mémoire me joue des tours ou bien j'ai réellement lu jadis un fait divers rapportant une étude menée sur les joueurs de Scrabble qui vieillissent plus lentement que la moyenne des gens. Very interesting.

mercredi 14 janvier 2009

Scrabble: ceci n'est pas une infopub

J'arrête pas de jouer, c'est fou fou fou! À tous ceux à qui je parle de ma passion nouvelle, eh ben, j'ai droit à des silences méprisants. À croire que collectionner les cartons de Toblerone est plus intelligent. Plus spectaculaire certes. M'enfin. Benoit et moi sommes un peu seuls et perdus dans notre monde. MON MONDE! Ça fait combien de points le mot "monde" ? J'en estime huit. Gros minimum.

Francis, un mec branché avec qui je travaille m'a rassuré à propos de mon absence d'hier: la boss n'était pas là et il y a eu assez de clients pour lui seul. Cool! J'ai offert de le remplacer samedi s'il désirait prendre congé, ce qu'il choisit de faire. Le samedi est une journée des plus fatigantes. Je crains souffrir de fatigue et d'envie de placer ces lettres sur le quadrillé de bois. Peut-être vais-je souffrir suffisamment et requérir des soins hospitalier particuliers? Qui sait.

mardi 13 janvier 2009

Scrabble, passion trouble

Au réveil ce midi, je suis retourné à la planche de jeu de Scrabble que Benoit et moi avions délaissé aux petites heures du matin. Je voulais jouer. Tu suites. Maintenant. Le hic, j'étais le seul joueur à la table. Le petit Dani, le lève-tôt officiel debout depuis quelques heures déjà, est venu à moi me dire un habituel salut timide. J'ai demandé s'il voulait jouer avec moi à ce jeu de tête pour adulte. Il a accepté. Évidemment, avec son jeune âge et la concentration qu'on lui associe, il s'est rapidement désintéressé de la partie pour me laisser seul comme un cactus afin de rejoindre son Turbo GraphX 16 branché sur le plasma seize:neuf. Maudine console de jeu vidéo. Bah tant pis, ai-je songé.

J'ai donc joué seul pendant un petit bout. Pour ce faire, je simulais une partie de deux joueurs. Drôlement, ma partie de Scrabble ressemblait plutôt à une partie de Dongeon & Dragon. Je veux dire par là que je devais me convaincre de ne pas connaître la riposte de l'adversaire à un jeu payant en points. Étant mauvais acteur, la scène gagnait à ne pas être vue.

Vers deux heures de l'après-midi, mon colocataire Benoit s'est réveillé. À mon image, son premier réflexe fut de retrouver la table du jeu de lettres. Nous avons aussitôt repris notre partie de la veille. Puisque je n'avais pas encore rien mis sous la dent, j'ai mangé quelques rôties au Map-O-Spread en même temps que Benoit. Délicieux. Nous avons joué toute la journée. J'ai cru bon cesser il y a quelques instant à peine quand j'ai réalisé que j'avais complètement oublié d'aller travailler à la boutique ce matin. Oups.

lundi 12 janvier 2009

Scrabble, passion de nuit

Il se fait tard. Je suis captivé par la partie de scrabble en procédure mais temporairement en pause. Pause pipi. Pas moi, Benoit. C'est un party, un vrai party de gars avec des chips puis de la liqueur. Dès que Benoit laisse l'endroit de libre, j'y cours pour vider au moins un litre et demi de racinette A&W. Un peu plus tôt aujourd'hui dimanche, j'ai fait un tour à ma fruiterie favorite. Mon ami Erike le commis m'a conseillé de faire l'achat d'une bouteille format géant car elles sont en spécial cette semaine. L'économie était si alléchante que j'ai osé partir de l'endroit avec un caisse pleine! Le poids due à la densité du liquide brunâtre a requis l'assistance de Erike pour fins de transport jusqu'à la chaloupe qui me sert de remorque (je l'avais attaché à ma Leemobile pour l'occasion).

Benoit est revenu, il me dit de prendre mon temps dans le petit coin. Il m'assure sa pizza, quoique tiède, est suffisamment bonne et juteuse pour le faire patienter de longues minutes. N'est-il pas génial ce colocataire? À demain les amis.

dimanche 11 janvier 2009

→ Philippe Lalanne

Philippe Lalanne est mon chanteur à voix québécois préféré. Il est aussi un des plus mystérieux. Sorti de nul part en 2006, il a rapidement disparu pour ne plus jamais revenir à l'avant-scène musicale. De sa courte carrière, il a enregistré trois grands succès: 'Never Forget', 'Amertume = rage/regret/rancune' et 'Coup de foudre'. À cela s'ajoute quatre chansons sous le pseudonyme Le vrai comique des temps modernes.

Dans ce clip qui a aidé à faire connaître l'artiste, on remarque la célèbre chatte Rebelle faire un spectacle plein de feelings sur l'air de 'Never Forget'. CA-NI-CULE! Quelle puissance dans la voix!



Dans un même esprit de délire, voici 'Coup de Foudre'. Ou bien la version métal de 'Amertume'!

vendredi 9 janvier 2009

À tous mes amis

Revoilà Johnny Lee Lemming à la barre du clavier de Lemming Mtl. J'ai beaucoup apprécié le geste d'hier posé par mon ami et colocataire Benoit. C'est touchant. Sans vouloir lui enlever du crédit, je dois mettre au jour les raisons de mon absence ici sur le blog et de même que sur le séjour prolongé dans le lit. Ce n'était pas parce-que je couvrais une sorte de dépression, non pas du tout. Voyez-vous, j'ai attrapé une gastro très cinglante. J'aurais peut-être dû en glisser un mot à Benoit afin qu'il ne s'énerve pas. J'avais peine à sortir du lit alors sachez que j'en prends point le blâme. Je suis comme ça, respectez-moi. Respectez-moi et saluez le geste pleinement noble de mon ami. Un comportement exemplaire comme celui prouve hors de tout doute que je suis franchement bien entouré et que je n'ai pas trop à m'en faire lorsque des babouins comme Jean Clodin, Henrito le facteur Italien fou, le mauvais imitateur de John Ritter ou bien ce malin de lecteur (ou fanatique) prénommé Andore me font du tord et du travers. Sans mes amis, ce serait une autre histoire, certes, mais à l'heure actuelle ils sont tous présent afin de rendre ma vie moins molle, moins désespérée. J'aime mes amis.

jeudi 8 janvier 2009

Un message de Benoit B.

Allô la terre. Je suis Benoit et je vous écrit en remplacement de mon colocataire Johnny Lemming qui se porte très mal aujourd'hui. Si mal qu'il n'est pas rentré travailler. Mal comment? Mal comme suit: il est triste. Triste parce-que des gens lui disent des méchancetés. D'abord, il y a cette histoire de Jean Clodin. Ce monsieur est très vilain (il m'a par ailleurs attaqué en pleine rue... je crois que Johnny vous en a déjà glissé un mot de toute manière). Heureusement, Jean Clodin ne fera plus de mal à mon très adoré ami parce-qu'il est sous étroite surveillance policière. Par contre, un certain André Lavoix crois-je, ne cesse de tourmenter Johnny dans des courriels haineux envoyés par milliers. Ce fait occasionne beaucoup de tristesse dans le coeur du fondateur de Lemming MTL. C'est pour cette raison que je prends volontiers la parole et aimerais faire comprendre à ce cher André d'arrêter les méchancetés impensables qui font du mal à mon ami! S'il-te-plaît, arrête!!! Je ne l'ai jamais vu la mine si basse, mon coeur en devient comme pincé, tu comprends? Johnny me l'a dit: il ne te veux que du bien mais tu continu à le traiter tel une mince baleine. J'espère que franchement que tu vas comprendre car je ne voudrais surtout pas que mon colocataire que j'aime en vienne à me demander assistance pour mettre fin à ses jours. Voilà, j'ai fait ce qu'il fallait faire, à la prochaine.

-Benoit B.

mercredi 7 janvier 2009

Cela va trop loin t'sais

Mon colocataire Benoit s'est fait assaillir par le fou-fameux Jean Clodin!!! (note de moi-même: pour les lectrices et lecteurs qui ignore qui est le bohomme, lisez mes messages de lundi et mardi le 5 et 6 janvier)

La scène du crime ressemblait à ceci selon les dire de la victime: Benoit se déplaçait en direction du dépanneur à bord de mon charriot-élévateur amicalement prêté pour combler un manque de lait dans des délais prompts. Tournant un coin de rue, un homme sauta sur lui armé d'un souffle-feuille à gazoline. Apeuré, mon colocataire n'eut qu'un seul réflexe, celui d'accélérer en plein virage, causant ainsi un dérapage qui mena la Leemobile dans la vitrine désormais détruite d'un magasin La Source. Heurté à la tête et au dos, le le blessé eut bien du mal à quitter le siège du véhicule. L'homme à l'origine de l'accident avait disparu des lieux de l'accident mais en y laissant une trace: un porte-feuille appartenant à Jean Clodin!

Rassurez-vous, Benoit va beaucoup mieux. La leemobile aussi mais elle demandera un ajustement avant de retourner sur les rues de la ville. La police recherche présentement le suspect numéro un. J'espère qu'ils coinceront ce salaud de mes deux.

mardi 6 janvier 2009

Il commence

Jean Clodin commence à me taper sur les nerfs. Vraiment. Il m’en veux encore d’avoir insulté son oncle Roger Michael. En plus d’inonder ma boite de réception Gmail de message haineux, il s’est permis de venir me rendre une visite à la boutique!!! Très humiliant de se faire garocher de la marde devant une cliente. Paulie l’agent de sécurité a dû intervenir car Monsieur Clodin devenait très menaçant. L’agent a pu faire évacuer l’homme déchaîné sans trop de mal sans toutefois éviter un grand malaise chez les clients et le personnel. Ma boss Luciena m’a demandé quelle est ma recette magique pour m’entourer de profonds débiles. J’ai répondu à la blague que j’adore lire des Harry Potter. Elle est resté confuse un moment. Ce qu’elle ignore, c’est que j’ai volontairement déblatéré un gros tas de sottises dans le but de 1- confondre par excès de coquinerie 2- namedropper Harry Potter 3- mettre un voile sur la vérité. La vérité, vous voulez la savoir? Elle consiste en cette réalité indéniable : j’ai en moins un héritage génétique qui font de mes gestes même banals un virulent appel à l’emmerde pour tous les psychopathes dont la maladie se trouve à un stade si avancé qu’elle en devient incurable. Jean, je sais que tu lis ceci : tu es fou à lier. Va te faire soigner. Je t’aime quand même, toi et ton oncle.

lundi 5 janvier 2009

Bornes dépassées attention accident

Bonjour chers lecteurs de mon cœur! Comment allez-vous? Je vous le demande car je suis curieux et poli de nature. Parfois, je m’égare quelque peu et vous me voyez déferler ces verbes désinvoltes qu’on préfère oublier. Prenons vendredi dernier comme exemple : j’y mitraille d’insultes de pauvres vedettes québécoises qui ne demandent qu’à se faire aimer. Nombreux d’entre vous m’ont contacté par courriel afin de souligner la bravoure de mon geste – il semble que ce soit un don de dire tout haut ce que le monde pense tout bas. À ceux là, merci. D’autres ont condamné fervemment le geste. Ceci s’applique particulièrement à Jean Clodin (vedette du ténébreux long-métrage culte « Saison Morte ») qui m’assure que j’ai dépassé les bornes en m’attaquant à son pauvre oncle Roger Michael. En toute franchise, il ne m’ait jamais arrivé de sentir le postérieur de Monsieur Michael. Plus exactement, je n’ai jamais rencontré l’homme. En l’accusant de détenir un orifice nauséabond, je voulais mettre l’emphase sur mon côté charmeur de farceur, tout simplement. Car, vous le conviendrez, je suis un charmant farceur. Mais bon là, à tous ceux que j’ai blessé dans ma folie de vendredi, je vous dois mes excuses les plus sincères. Voilà, c’est dit. Jean Clodin, vas-tu maintenant cesser de me spammer comme un petit poussin???

dimanche 4 janvier 2009

→ Double Dragon

Double Dragon est possiblement le premier film adapté d'un jeu vidéo après l'effroyable Super Mario Bros. paru un an plus tôt. Sa sortie en 1994 reste un peu un mystère pour moi puisque Double Dragon avait perdu de beaucoup la popularité trouvée avec le premier jeu datant de 1987. Évidemment, la curiosité m'a poussé à voir ce film qui s'avère sans surprise être d'une médiocrité infecte.

Gene Siskel conseillait aux producteurs et réalisateurs la chose suivante dans cette critique vidéo de Double Dragon: "N'essayez pas de faire un film à partir d'un jeu vidéo". Lorsqu'on repense à la filmographie du très actif Uwe Boll, on ne peut que constater la justesse du propos.

Voici un extrait qui résume tout :


vendredi 2 janvier 2009

Cloué par Véro

Beaucoup de réactions suite à ma critique du Bye Bye 2008. La réaction la plus intéressante fut de Véronique Cloutier qui m'a appelé directement sur mon téléphone cellulaire! J'ai eu droit à un château de caca boudin. J'ai écouté tout ce qu'elle avait à me dire, je trouvais la situation trop amusante pour y mettre fin d'un simple clic sur le bouton de fin d'appel. Elle a raccroché après trois minutes d'insultes à mon endroit. Suis-je le seul qui a eu droit à ce traitement, comment dire, de faveur? Je pleurerais de joie si tous les gens que je froisse ici sur LemmingMTL se donnaient la peine de me contacter pour fins de mitraillage de bêtise. Et si c'était une mode nouvelle qui se répand chez nos amis les vedettes? Allons-y d'un test et vérifions:

-Patrick Huard: tu ressembles à un orignal;
-Alain "Peau de Poulet" Dumas: ta peau ressemble à une peau de poulet;
-Denise Bombardier: tu te maquilles comme un camion;
-Roger Michael: tu pues du cul;
-Hugo St-Cyr: tu n'es qu'un gros bébé;
-Jacques Auger: ton garage est plein à craquer de Playboy;
-Sylvie Moreau: tu parles comme une minoune;
-Peter Mcleod: tu es un vieux poux.

Mon numéro de téléphone: demandez-le à Véronique Cloutier. Merci, à la prochaine.

jeudi 1 janvier 2009

Bye Bye 2008 : l'heure du bilan

Il y a plusieurs mois, la formation humoristique Rock et Belles Oreilles passait le flambeau du traditionnel ‘Bye Bye’ à Véronique Cloutier et son conjoint Louis Morissette Jr. Il m’apparaît extraordinaire que le couple se soit vu offrir à nouveau la réalisation de la revue de l’année – rappelons-nous du très moyen et maladroitement vicieux « Ceci n’est pas un Bye-Bye » en 2003. Dans les publicités télé du nouveau Bye-Bye, on y voit les deux complices se lancer des bêtises à tour de rôle. Belle manière de nous mettre dans l’esprit des fêtes.

Et finalement, était-ce aussi douteux qu’on pouvait s’y attendre? Pour rester poli : assez mais pas complètement.

J’ai bien aimé le sketch où le Premier Ministre Stephan Harper est retenu prisonnier au centre du LHC (Large Hadron Collider) que contrôle un Stéphane Dion vampiresque que surjoue avec furie Véronique Cloutier. J’admets avoir pouffé de rire pendant le sketch où le fantôme de La Poune (Louis Morissette Jr) hante le vestiaire du Canadien pendant la saison 07-08. Mention honorable à l’apparition surprise de Guy A. Lepage dans le rôle de Jean-François Lépine à la barre de l’émission « Une heure sur terre ». Absolument très drôle, avouons-le.

Mais là où le bât blesse, c’est dans l’ensemble qui se veut d’une vulgarité trop souvent gratuite. Entendre une Julie Couillard sacrer aux quatre secondes, ça passe même si je doute du comique réel de la chose. Voir la Gouverneure Générale Michaëlle Jean (Grégory Charles, travesti) partager le lit avec le futur président Américain Barack Obama (Normand Brathwaite - tout ça pour un long gag pénible sur la Listériose) manquait de classe, tout simplement. L’hommage humoristico-émouvant à la carrière de Mario Dumont au sein de l’ADQ m’a grandement irrité. Finalement, la réunion des Mecs Comiques (dont Morissette Jr faisait parti) pour un sketch débile sur la crise économique mondiale qui était si navrant que j’ai pensé me couper les veines afin de ne plus jamais subir se genre d’atrocité télévisuelle.

Vous l’aurez deviné, ce Bye-Bye m’a plutôt déplu malgré quelques moments forts. J’espère que jamais plus Cloutier et Morissette Jr n’auront la mission de nous faire rire une dernière fois avant la nouvelle année. Surtout, oui surtout, après une année difficile comme celle que nous venons d’achever. Leur retour un 31 décembre me surprendrait follement : cette fois, il ne peuvent filer en douce comme si rien n’était, déblatérant au passage l’excuse que voulant « ceci n’était pas un Bye Bye! ». Dans les dents.

Mini échantillon du lectorat de Lemming MTL