vendredi 29 février 2008

La loterie super fun

Loto-Québec a mis en marché de nouveaux billets instantanés. "Minou/Pitou" est le nom. Le concept est très gagnant.

Plus encore, j'ai gagné. 5000$, c'est-tu pas beau ça, hein? Il me fera grand plaisir de réclamer le prix malgré mon aisance financière que vous n'ignorez point. Vous voyez, transférer de l'or en argent liquide est ben long, ben plate. La Leemobile et ses pépins mécaniques drainent beaucoup de ce minéral mastiquable. Combinez le sens des deux dernières phrases et déduisez qu'un peu de liquide me conviendrait absolument.

jeudi 28 février 2008

Fi Ni?

Pas pire hein mon jeu de mot? Oui, celui dans le titre. C'est ça. Quoi? Vous ne comprenez guère? "Fi Ni" comme dans "fini". Ah! vous voulez en comprendre le sens. Eh bien, il n'y en a pas.

Si, il y en a un. Un sens bien simple: Fi me demande d'être plus discret sur notre relation. Elle n'aime pas beaucoup que j'écrive à son sujet. J'ai expliqué que mes millions de lecteur sont très discrets - elle ne veut rien entendre. Je l'ai traité de folle. Je sais, c'est méchant... sa claque a tôt fait de me le faire savoir.

Fi, je t'aime.

mercredi 27 février 2008

Pour toi

Fi, je te dédie ce message blog. Pourquoi t'ai-je choisi? Eh bien comme tu le sais, nous avons eu une partie de plaisir hier matin. Tu t'en souviens? J'en garde un souvenir bien téléphonique et jouissif. Que dirais-tu qu'on recommence à tous les jours? Le plaisir cellulaire remplacerait les joies du portable: qu'importe le lieu, public ou secret, rien ne nous arrêterait. "Nothing's gonna stop us now" comme dirait le cousin crétin de Jefferson Airplane. Réinventons la communication urbaine. Crissons le 'sexy' dans le 'téléfon' - Gaston n'a qu'à bien se tenir car il y aura beaucoup de jus.

mardi 26 février 2008

Fi

J'ai un gros problème. Je confonds souvent les noms de deux amies: Finaenaso, qui travaille au CLSC, et Kaïnassa, qui m'a laissé tombé en plein slam. Ça m'a déjà valu quelques claques en pleine figure. Comme je ne parle plus beaucoup à Kaïnassa, j'ai choisi de lancer un coup de fil à Finaenaso. J'ai posé la question:

"Ça te dérange si je ne t'appelle plus jamais par ton prénom?"
"Appelle-moi Fi."
"D'accord Fi."

Nous avons ensuite débuté une séance longue de 2h de sexe par téléphone. Jaloux-jaloux-jaloux que vous êtes.

lundi 25 février 2008

It'll be juste de même

La leemobile est fraîchement lavée. Elle sent le monsieur: le monsieur propre pour sûr. J'ai modifié le bolide: des vieux collants de Robert la Serpillière (Bob Square Pants) sont collés sur le pare-choc arrière géant. Les gens sur la rue seront impressionnés. Oui oui! Ils brandiront les bras en l'air et crieront de joie. La rue dansera sur les traces festives de mon passage. On écrira des livres sur moi. Les élus mondiaux me décoreront de médailles mérités; après ma mort, des statues de marbres souligneront mes efforts à divertir les masses poissantes.

Chu pas mal certain.

dimanche 24 février 2008

→ La vie est belle

Je dois être de bonne humeur... ou serait-ce les séances prolongées au cinéma ahurissant qui aurait des effets Prozac sur moi? Vampire Assassin, je t'aime.

vendredi 22 février 2008

Je suis hot

La semaine qui se termine déjà. Malade! Moins chargée que prévue, elle a néanmoins vidé mes énergies. Pour être franc, l'épuisement ne serait pas du tout au rendez-vous si Dani avait été mort-né. Genre. Chose certaine, le jeune garçon semble tirer plaisir de nos petites sorties hebdomadaires - son père m'a appelé tôt ce matin pour me dire des affaires, des affaires bien bonnes. Me féliciter. Yé! L'impression que cela me donne est d'être l'heureux gagnant d'une bourse en folie.

Je n'ai pas de plan pour le weekend - pas grave - j'improviserai et trouverai un moyen de rendre la vie divertissante. See ya!

jeudi 21 février 2008

Jouer du dart

Je joue du dart. Oui, le sport m'intéresse à présent. Qui aurait suspecté que votre auteur bloguiste favori, Johnny Lee Lemming, s'aurait découvert un intérêt vif pour le sport de pub par prédilection? Je canalise mes émotions violentes dans ce sport, chose aidant vous-ne-pouvez-vous-imaginer-comment à rendre ma vie plus paisible... Pour certains, il y a le boulot; pour d'autres, les thérapies de groupe; pour moi, c'est le garochage intensif de darts sur la photo papier de Dani l'enfant terrible (ou terriblement plate) qui fait de ma personne une personne épanouie.

mercredi 20 février 2008

zzZZZzzz

Mercredi est dorénavant synonyme de torture - les services secrets internationnaux ignorent comment Dani pourrait faire parler n'importe quel terroriste à la couenne trop dure. L'enfant n'a guerre prononcé le moindre mot depuis son départ de chez son papa. Tous ses mouvements sont comme aseptisés d'émotions, de sentiments. J'en deviens fou, moi qui fait tout pour rendre la journée inoubliable. Que faire de plus? Surement pas le saouler dans un bar... je sais que trop bien que l'alcool n'aura d'effet que le rendre encore plus ennuyant. zzZZZzzz

mardi 19 février 2008

Titou titoutou, ti tou tou, toutou titou

J'angoisse comme "c'est pas possible", pour reprendre les mots de Normand L'Amour. Parce-que demain, je passe une partie de la journée avec Dani, l'enfant que je parraine dans le cadre d'un programme mis sur pied par la fondation des Grands Frères du Québec. J'vous racontais précédemment qu'il est très ennuyant le môme. Si ennuyant qu'on appelle un moment avec lui une partie de déprime. Citron! Bibi ou Geneviève, aidez-moi.

lundi 18 février 2008

Denis Lévesque s'intéresse à moi

Un weekend bien tranquille est souvent signe précurseur de semaine folle.

Voilà que l'animateur hip de l'heure, Denis Lévesque, veut m'interviewer en direct ce soir. Sa recherchiste, Manon Pignon, rapporte que Denis est suuuuuper intéressé par le cas pathétique de Henrito le facteur Italien fou. D'habitude, je trouve héritant tout contact avec les médias, mais cette semaine je rêve de mini-célébrité. Je veux du fond de mon être entier gouter à quelques minutes de gloire éphèmère. Le Québec saura de quel bois je me chauffe - j'ai pas la moindre idée comment y parvenir ni pourquoi mais je trouverai.

MISE À JOUR à 9:30 pm: LCN m'a contacté à la dernière minute pour annuler l'entrevue.

dimanche 17 février 2008

→ White fire

Non mais t'sais, on l'aime vraiment le thème musical de White Fire. Tellement qu'on a tous une copie du mp3 sur nos iPods. C'est un ordre. Le film est grandiose tel une longue symphonie de kazoos, et ses 2000 carats brilleront jusqu'à la fin des temps - ne soyez inquiet: nous seront mort à ce moment.

vendredi 15 février 2008

Prendre un concierge par la main

Jacques-Serge m'a rendu visite. Il était en peine d'amour. La dame qu'il a amoureusement invité chez Nickel's hier a refusé d'être sa valentine. J'ai mis un DVD de Wonder Women dans le lecteur multimédia, chose qui l'a aidé temporairement à passer au travers. Il a craqué quand j'ai offert (un peu à la blague je dois dire) une rose. Voir un concierge pleurer est une triste expérience en soit.

jeudi 14 février 2008

Célébration de mes deux

La Saint-Valentin est une fête qui me déplait à un point tel que je n'hésiterais pas une seconde à l'abolir si on m'en donnait le pouvoir. Faire le trouble-fête est parfois libérateur, du moins dans ma famille. Ma soeur Uriel et moi avons acheté, aux petites heures du matin, toutes les roses de sa fleuristerie de quartier. Hehehe. 1500 piasses. Trop drôle.

mercredi 13 février 2008

Un kid ben plate

Dani est enfin de retour chez son père. La journée a été très longue. J'ai tout essayé pour amuser le garçon. Malgré mes efforts, il n'a jamais brisé son air de Stonehenge. J'vous l'dit: il est plus inexpressif qu'un mime! Même la visite chez Apple Store l'a laissé de marbre. À l'inverse, son père est beaucoup plus intéressant. Quand il m'a vu répondre au iPhone, il s'est empressé pour poser mille questions à propos du petit appareil. Nous avons discuté plus de 90 minutes du sujet. Chic type!

mardi 12 février 2008

Grand frère Jon

Voilà c'est fait, je suis maintenant Grand Frère. J'étais trop malade pour continuer sur l'avenue de la solitude. J'ai donc opté pour un moyen inédit pour me changer les idées: j'aide un enfant à devenir comme moi. Ça m'émeut beaucoup. On m'a montré une photo couleur du garçon que je vais parrainer pour les quatre mercredi à venir. Il n'a pas l'air très... comment dire... sympatique? Il fera l'affaire m'a-t-on garanti.

lundi 11 février 2008

Sur un trip

Un weekend passé dans la solitude. Je sais qu'elle n'est pas forcément nocive pour la santé mais j'avais grandement besoin de voir mes amis, leur toucher la main histoire de m'assurer qu'ils sont bien réels. Voyez-vous cher lecteurs, les images de Henrito se faisant éclater la cervelle par un tireur d'élite me hantent. Je n'avais personne avec moi pour faire oublier le mal. Je n'ai eu d'autre choix que de me droguer de Crystal Meth fabriquée avec ce que j'avais sous la main à la maison. Le cocktail de produits chimiques avait un petit goût rafraichissant de cerises. La recette, ils l'avaient expliqué à l'émission Richardo. Ce jour là, l'animateur de télé-cuisine ne me tapait pas sur les nerfs. Je crois que la neige dans l'écran masquait ses excès de coquetteries inutiles.

dimanche 10 février 2008

→ Argoman

Argoman est un super-héros espion italo-franco-anglais mais surtout Italien. Son film est particulièrement étoffé de nanardises pour un film de 1967. Habituellement, le genre ennuie mais Argoman (prononcer le "man" comme dans "maman") sait nous plaire. Dans la bande-annonce, il ne cesse de répéter "Kill each other". Ayant vu la version française cette semaine, il ne dit rien de semblable. Serait-ce une tentative du département de marketing pour rendre le film plus méchant?

vendredi 8 février 2008

Le tolé continu (Q&A part III)

Robert Riendeau de Rawdon m'a accordé l'autorisation de retranscrire le contenu de son dernier courriel ici sur Lemming MTL. Voici l'intégral de notre échange virtuel, pour vous seulement:

QUESTION: l'an 2007 fut majeur pour le grand 'H', l'Histoire soit, et tout porte à croire que nous avons finalement achevé la lente transition vers le nudermisme, concept historique relayant au bazar de la nostalgie le post-modernisme rétro. Je pense aux divers happenings internationaux, id est la Slovénie et la zone euro, David Beckman et le Real Madrid, le nouveau-né par césarienne Microsoft Windows Vista, le foot sadiquement condamné par le démonique Premier Ministre Italien, l'ouverture du forum économique mondial de Davos (du 24 au 28 janvier - qu'est-ce qui vous dit que je cite textuellement Wikipedia?) et cetera ainsi qu'une pléiade d'autres choses qui resteront exceptionnellement sous silence dans le but avoué d'alléger un texte profond - j'ajouterais volontairement lourd de sens - et peut-être rendre la lecture plus agréable pour celui ou celle atteint(e) d'imbécillité légère. Pourtant, dans un monde où la mécanique politique se reconnaît par son rodage exemplaire, peut-on, d'un plan moral strict, espérer de lui qu'il soit irréprochable? Le milieu intellectuel est d'avis (et moi d'abord) que les coquelicots pousseront par milliers au nez de feu Adolphe Hitler le jour où les dérapages occasionnels du monde politique n'existeront plus. Autrement dit, l'odeur des magouilles de nos dirigeants sentira jusqu'à la fin des temps. Ceci m'amène à réfléchir sur les conjurations possibles dans les différents paliers gouvernementaux du Grand Canada. Les théories conspiratrices se font rares au pays et je dénonce ce mutisme aberrant gravement généralisé. Même vous, Monsieur Lee, qui avez l'esprit sensible aux détraquements de votre ville, semblez surestimer la compétence policière et nier l'existence de conspirations nationales. J'ai honte pour vous et vous comprendrez très tôt pourquoi. Tout indique que sous le tapis ensanglanté de votre ami d'antan Henrito le facteur Italien fou se cache des ficelles articulées par un maître pompier corrompu. Je m'explique. Des preuves formelles - mais inconnues voire ignorées des médias populistes - démontrent hors de tout doute qu'un lien fort unis la triade japonaise et les hauts dirigeants du service des incendies. Depuis quelques années, des ex-pompiers infiltrent le milieu policier afin d'en affaiblir la force et d'en retirer d'importants avantages monétaires financés par les Japonais. Le plan se déroulerait à perfection, ceci amenant indubitablement des malfonctionnements autrement inconcevables au sein de la Gendarmerie Royale du Canada (pour ne nommer qu'elle). J'ai la certitude que vous êtes victime aux premières loges de ces dérèglements dérangeants: sans eux, Henrito le facteur Italien fou et sa complice La Femme du Facteur seraient derrière les barreaux depuis 10 ans au moins. Soyons positifs ne serait-ce qu'un instant. La Gendarmerie répartie secrètement des taupes à l'intérieur même de son organisation. J'ai bon espoir que l'ingénieuse stratégie employée mettra un terme définitif à la corruption Pan-Canadienne sévissant actuellement. Des questions s'imposent: serons-nous prêt, en tant que nation, à encaisser le choc que générera la controverse? Devrions-nous vraiment rendre l'information publique? Quelles sont vos réactions face à ce caca politique et comment les justifiez-vous? Craignez-vous une récession économique ou pire, l'écroulement des marchés mondiaux? Qu'est-ce que l'humanité gagnerait dans tout ça? Pourquoi?
RÉPONSE: À mon avis, c'est une question de principes.

jeudi 7 février 2008

Questions / réponses 2

Suite à la mise au point d'hier, un flot non mesurable de nouvelles questions inonda ma boite de réception. J'ai cru que le iPod Touch, ma passerelle officielle vers internet, allait craquer - dommage, j'aurai été ravi d'en acheter un autre. Pourtant, bien peu de choses restes à dire sur Henrito le facteur Italien fou et sa mystérieuse assistante reconnue sous le nom quasi-romanesque de La Femme du Facteur (même si les deux comparses meurtriers n'aillent aucun lien de parenté).

Encore une fois, voici pour vous, fans et fidèles de Lemming MTL, les réponses à vos questions. J'ose espérer que ce jeu médiatique nouveau saura assoupir votre soif pour l'information de source entourant l'affaire.

QUESTION: Vous disiez précédemment que Henrito le facteur Italien fou avait été croqué sur bande magnétique lors d'un crapuleux crime de dépanneur. Normalement, des images incriminantes suffisent à foutre n'importe qui en prison. Comment expliquer l'entêtement de la Gendarmerie Royale du Canada, elle qui a préféré attendre que le tueur se manifeste pour passer à l'action? Il me parait évident que la tactique aurait pu déraper et vous être fatal.
RÉPONSE: J'ai pleinement confiance en la Gendarmerie Royal du Canada. Pour être bref, ils ont certainement fait le boulot à faire dans un pareil cas. J'aimerais ajouter au passage que la société a momentanément fait de moi un prisonnier en 2007. Je fus témoin passif de la haine des autres détenus. Cette haine chaude et juteuse, ils la portent à l'unisson envers la société. Paradoxalement, ces bandits comprennent et reconnaissent le devoir policier et en sont très respectueux. Ils savent qu'ils sont en prison parce-qu'ils ont eu affaire à des pros. Demandez-le au premier malfrat venu, il vous dira que c'est la vérité vraie.

QUESTION: Que pensez-vous de la disparition de La Femme du Facteur? Craignez-vous qu'elle viennent venger Henrito un jour?
RÉPONSE: C'est vrai, j'ai un peu peur de la croiser celle-là. J'ai posé la même question aux policiers fédéraux. Ils disent ne pas savoir où elle court et franchement ils s'en foutent. Son cas particulier serait non pas de juridiction fédérale mais municipale. Je les comprends: ils ont autre chose à faire que fouetter les chats de l'univers du monde entier. Pour être franc, j'essaie de ne pas y penser. Vous comprenez, j'en suis sûr.

QUESTION: Dans un article de La Presse, le journaliste vous accusait d'avoir précipité la folie de Henrito en le niaisant avec Facebook. Il vous tiens directement responsable des meurtres commis par le facteur au courant de sa triste carrière de meurtrier. Sachant que le dit article contient de nombreuses informations ayant pour source le milieu policier, prenez-vous en considération l'avenue du suicide, plus précisément, vous enlever la vie pour fuir tous vos problèmes?
RÉPONSE: Qui a écrit cette odieuse question? Pour commencer, il n'y a jamais eu d'article à mon sujet ni au sujet de Henrito et sa complice dans le journal de La Presse. Si c'était bel et bien le cas, je le saurais car le journaliste en question m'aurait a priori contacter pour prendre connaissance de ma version des faits. Simple histoire de professionnalisme. En second lieu, les éditorialistes de La Presse ont l'habitude de refuser tout investissement de temps dans les enquêtes policières bidons outre qu'ils puissent en tirer un titre branché pour la une de l'un de leurs cahiers. Par ailleurs, la quantité effroyable de cahiers dans le journal rend sa manipulation hasardeuse et sa lecture impossible. Il n'y a que les mutants et les cyborgs spécialement entraînés qui en sont capables. Finalement, la croyance voulant que les lemmings aillent des tendances suicidaires est totalement fausse. En réalité, j'ignore pourquoi je vous le révèle car je m'en balance comme d'un balai. Je ne suis pas un animal mais un homme, jeune, qui ne ronge pas.

mercredi 6 février 2008

Questions et réponses

Mes lecteurs sont passionnés. J'ai reçu au moins trois cents courriels dans le dernier vingt-quatre heure. Tous réclament des précisions sur les évènements de mardi. Donc pour vous chers amis lecteur, voici les détails dévoilés dans une formule conviviale de question-réponse.

QUESTION: comment Henrito le facteur Italien fou a pu vous retrouver et comment a-t-il pu pénétrer dans votre appartement aussi facilement?
RÉPONSE: la GRC suivait Henrito depuis plusieurs semaines. Jusqu'à mardi, le facteur fou n'avait toujours pas commis de crime sous la loupe de la Gendarmerie. Ceci compliquait le travail des fédéraux qui doivent en toute circonstance accumuler un maximum de preuves aussi solide que le roc avant d'entraîner un criminel en justice. Ils ont usé de stratégie et transmis mon adresse à Henrito. Le lendemain, il était chez moi prêt à se faire flinguer par la GRC qui avait pris soin de déverrouiller toutes les serrures avant l'arrivée du tueur.

QUESTION: Pourquoi Henrito attendait votre réveil? Que pensez-vous de la théorie selon laquelle le facteur désirait simplement discuter avec un ancien ami?
RÉPONSE: Bonne question. D'après mon expertise acquise lors de visionnement de films policier 'low budget' (les meilleurs), les fous sont vraiment fous et apprécient, pour la plupart, voir leurs victimes agoniser. Il savait pertinemment que j'allais mourir en paix advenant qu'il me tue dans mon sommeil. S'il avait vraiment voulu parler, il aurait dégueulé un monologue cliché de 'méchant' s'apprêtant à tuer le héros du film.

QUESTION: Comment qualifieriez-vous la GRC qui a indubitablement manqué de professionnalisme en ne vous prévenant pas du coup monté contre Henrito le facteur Italien fou?
RÉPONSE: Les policiers ont tenté de me contacter toute la journée lundi dernier mais j'étais trop fatigué pour me lever et répondre au téléphone.

QUESTION: Le dimanche 11 novembre 2007, vous avez fait mention de sa jeune complice surnommée La Femme du Facteur. Qu'en est-il d'elle aujourd'hui?
RÉPONSE: J'avoue ne pas avoir appris à son sujet beaucoup de choses depuis novembre dernier. La presse Canadienne n'a même pas écrit un seul article à son propos depuis. Elle semble avoir sombré dans l'oubli de la mémoire collective.

Voilà, il m'a fait un grand plaisir de répondre à toutes vos questions. N'hésitez pas à me recontacter si mes réponses soulèvent d'autres questionnement!

mardi 5 février 2008

Retour et fin d'un ancien fonctionnaire

Passer la nuit sur le plancher n'est pas reposant. Ça devient dévastateur quand le réveil est brutal.

C'est lui.

En ouvrant les yeux, je vis une silhouette humaine debout, les pieds à seulement un centimètre de ma tête. C'était Henrito le facteur Italien fou qui patiemment m'observait dormir. Il attendait mon réveil pour me tuer.

Soudainement, la Gendarmerie Royale du Canada se défenestrait vers l'intérieur de l'appart pour me sauver. Henrito le facteur Italien fou reçu bêtement une balle dans la tête. Je fus couvert de son sang.

Bref, comme dans un film. Parfois la vie fait bien les choses.

lundi 4 février 2008

1, 2, 3... on s'amuse!

Le weekend m'a brisé la forme. Je ne peux que rester étendu au sol et compter les particules de poussières flottantes histoire de me divertir. Toute tentative de mouvement pourrait m'achever, me détruire. La glissade sur neige dans les pentes folles du parc Mont-Royal m'a vidé jusqu'à ce que mon corps soit en mal de ses calories.

J'ai pratiqué ce sport enfantin seul, fidèle à mes habitudes de solitaire assumé. À vrai dire, ce moment intimiste avec le Moi était pleinement perturbé par la horde de jeunes garçons et jeunes filles qui dominait le paysage. Par ailleurs, leurs parents exprimaient sans retenue une méfiance dérangeante à mon égard.

Quoiqu'il en soit, je me suis amusé tendrement comme un p'tit fou plein de marde.

dimanche 3 février 2008

→ Super Mario Moose

L'an dernier lors d'une fouille religieuse dans le portail vidéo YouTube (vous connaissez?), j'ai trouvé un bel exemple de délire japonais. Un vidéo un peu long mais qui m'a assez marqué pour vouloir le revoir cette semaine et consacrer près de trente minutes à sa recherche. Avertissement: intensément geek...



Plus accessible, le second vidéo montre l'origine inattendue de l'horrible créature jaune. Plutôt rigolo!

vendredi 1 février 2008

L'astuce

Tôt cette nuit, ma petite télé crachait son caca dans l'appart. Je sommeillais sur le divan en attendant qu'une idée me vienne à l'esprit - le genre d'idée qui ferait de Jacques-Serge et moi des amis en retour. Et cette idée a finalement prise la forme d'une publicité: un mari offre un certificat-cadeau de chez Tim Hortons à sa femme pour s'excuser de ne pas l'avoir amené manger des beignes chez Tim Hortons le jour des noces.

Donc ce matin aux petites heures, j'ai déposé au bas de sa porte (il demeure au sous-sol près de la fournaise centrale du complexe) une enveloppe contenant 175$ de Tim-dollars et un petit mot pour lui dire que c'est encore mon ami malgré nos différents (voire différences).

Ce fut un succès. On planifie notre soirée: écouter des épisodes de Wonder Woman. Et on se cassera pas la tête; ce seront les mêmes que nous avons visionné la semaine passée.

Mini échantillon du lectorat de Lemming MTL