Archive de Lemming MTL

dimanche 19 avril 2009

→ Les chats bottés

Je l’avais présagé, le weekend n’est pas super. Toutefois, ce n’est pas ma condition pleurnicharde qui va me retenir de publier un vidéo le dimanche. Ma sélection cette semaine est un extrait garni de classe qui nous provient du film culte « Les chats bottés » ( « culte » selon le petit groupe d’érudits en cinéma déviant dont je fais parti).

J'aurais bien aimé que l'extrait dure quelque secondes de plus: Donald Pilon, qui cherche conseils, ouvre la porte de la chambre de Rosaire le colocataire (Donald Lautrec) et interromp ce dernier dans une séance de plaisir tonitruant. Gracieux.

vendredi 17 avril 2009

Bizarre est le showbiz

Oups.

Les jumeaux Rémillard n’ont pas pris à la légère ma tentative d’extorsion. Je le concède, j’ai manqué de jugement. Me voilà maintenant dans le pétrin. Le train à pétrin. Le train du showbiz à pétrin. Le show bizarre du train du showbiz à pétrin. La putréfaction du show bizarre d’un train du showbiz putride.

Désolé, j’arrête.

Je disais donc que votre Lemming préféré est dans la merde et ça pue. Comment vais-je m’en sortir? Ce n’est pas moi qui désire me taper un procès. Benoit est avec moi et nous cherchons intensément des pistes de solutions depuis deux heures. Nous n’avons rien trouvé encore. Des volontaires pour prendre ma place?

Jumeaux Rémillard, si vous lisez ceci, savez que je m’excuse pour les agissements enfantins que j’ai posé à votre égard cette semaine. J’ai été con… mais qui n’est pas con ne serait-ce qu’une fois dans une vie? Vous avez certainement déjà fait des folies dans votre jeunesse chers frères – vous devriez alors comprendre et me prendre en pitié. Je vous en supplie, annulez vos démarches de poursuite. Je ne veux pas me taper un nouveau procès ou pire retourner en prison. J’avais tellement souffert.

Je vais passer le weekend le plus tourmenté au monde. Croyez-moi!

jeudi 16 avril 2009

La potin-business

Mon potin d’hier a dérangé le Québec. J’aime cela ben gros. Érike aime un peu moins car il se dit qu’il aurait pu me le vendre plus cher finalement. Sacré Érike! Il ne comprends pas que son potin à lui seul ne vaut pas plus que des cacahouètes (disons un bon sac). Si le potin fait actuellement autant sensation, c’est grâce à mon blog qui ajoute une valeur à tout ce qui est publié à l’intérieur de ses propres pages. Je le met au défi de rassembler autant de lecteur devant un espace virtuel! Rares sont ceux qui réussissent à atteindre les sommets de LemmingMTL, je vous le garanti les amis!

Les jumeaux Rémillard m’ont rapidement expédié une mise en demeure qui demande de retirer de mon site le potin en question afin d’éviter toute poursuite devant les tribunaux. Je m’en balance, j’ai des économies et je vais les acheter pour les faire taire. Oui monsieur/madame/demoiselle/ti-gars!

mercredi 15 avril 2009

Mercredi est un jour de potins frais et c’est à la fruiterie que cela se passe.

Mon brave ami Érike m’a lancé des potins d’une extravagance extraordinaire. Mais si! Laissez-moi vous raconter. Tout d’abord, les nouveaux propriétaires de TQS (les jumeaux Rémillard) ont choisi une nouvelle identité au réseau TQS. L’annonce officielle sera faite seulement au courant de l’été mais qu’importe! J’ai payé Érike 275$ pour les droits de diffusion de ce délicieux potin. Il me fait donc un immense plaisir de vous annoncer que TQS changera de nom pour V. Oui. V. V comme dans « Vé ». V comme dans « Visiteurs » comme dans la télésérie comme dans « reptiliens de l’espace » comme dans « on mange les humains ». Peut-être que les jumeaux Rémillard ont une entente avec les producteurs américains du remake de « V » afin de concocter le ARG du sièce (qu’est-ce qu’un ARG, eh ben, voyez ici : ARG).

J’espère sincèrement augmenter mes visites quotidiennes avec ce potin capable de faire crever de jalousie Michel Girouard. Pour les incultes, Michel représente la sommité québécoise dans l’art du potinage. Il est aussi à la tête du plus grand élevage de chiwawa au monde mais j’en suis pas intimidé pour autant.

mardi 14 avril 2009

Bonne humeur à la carte

Comme la vie est belle le matin! Nous sommes en plein mois d'avril, le printemps prend timidement sa place au détriment d'une neige qui donne franchement quelques signes de faiblesse. La coquine. Le printemps, c'est la saison qu'on aime parce-qu'elle annonce le printemps. Oups! L'été voulais-je dire. Bon, d'accord, je suis un peu embrouillé ce matin, je ne suis pas d'habitude matinale mais je ne vous apprends point de chose. Seulement, parfois, il y a des nuits qui ne se dorment pas; s'ensuivent les matins que je qualifierais de joyeux - ils sont si rares par ici qu'il fait bon de les retrouver malgré les circonstances.

Et puis, je suis de bonne humeur parce-que les techniciens de Google me promettent un blog réparé d'ici peu. La bonne humeur se justifie aussi par la télé, le traditionnel Salut Bonjour de TVA et ses nouvelles élogieuses pour l'administration Obama. Non mais v'savez, tout le monde l'aime lui! Le renouveau Étatsunien qu'il incarne uni la planète. À penser que Barack Obama obtiendra le Prix Nobel de la Paix avant la fin de sa présidence! (mais là, faut quand même pas charrier)

Pas dormi et heureux en prévision de la mi-heure de sommeil que j'irai entretenir secrètement dans les toilettes de la boutique. De l'exotisme comme je l'aime et de l'aventure si jamais je prive quelqu'un sans le vouloir de son droit au soulagement (lire caca/pipi, hein). Je devrais cesser de dormir et ne jamais plus être malheureux. Plus jamais, jamais.

Parlant de bonne humeur, j'ai un brin de nostalgie dans le souvenir.

lundi 13 avril 2009

Du plaisir

Du plaisir en ce weekend. Vraiment. Comme toujours quoi. M'enfin presque. Mais bon, j'insiste: samedi ce fut très plaisant et dimanche fut encore plus amusant. Je vous juuuure. Je m'explique.

Samedi: je me suis levé tard. J'ai mangé des céréales Captain Crunch. Miam Miam. Je me suis habillé de mes plus beaux habit American Apparel. J'ai pris la Leemobile et rejoint mes amis du Centre-d'achats. Nous avons parlé beaucoup. Très beaucoup. Nous avons soupé chez Paulos. Je suis revenu dans le loft un peu plus tard. J'ai regardé un film avec mes colocataires. Je me suis couché.

Dimanche: je me suis levé très tard. J'ai mangé un bol de Captain Crunch devant un autre film que Benoit avait loué la veille. J'ai joué à Punch Out avec le petit Dani. En fin d'après-midi, j'ai pris un bain de soleil au parc. Pour le souper, mes colocataires ainsi que moi-même avons commandé une pizza et des bâtonnets à la cannelle avant de regarder un match de combat extrême à TQS.

Mais au fait, pourquoi prendrais-je le temps de me justifier quand je vous dit que j'ai eu du plaisir la fin de semaine? Coquin de Lemming je suis.

dimanche 12 avril 2009

→ L'exectuteur défie l'empire du Kung-Fu

Le forum de Nanarland décrit ce film comme étant d'un ennuie capable de faire mourir les morts. N'empêche que ce combat tiré du film "L'exectuteur défie l'empire du Kung-Fu" donne l'impression que nous sommes spectateurs d'une pièce d'art qui sera encore étudiée dans un futur très lointain. Pour ceux qui n'avaient pas remarqué, il s'agit bel et bien d'un film de Godfrey Ho.

vendredi 10 avril 2009

Une belle nuit. Merci.

Wow.... je suis tellement fatigué, je ne tiens plus debout mais diantre que je suis heureux! Toute la nuit, je l'ai passé à jouer avec mes amis Dani, Benoit et Devis aux jeux les plus géniaux qu'a pu offrir la console Super Nintendo: Chrono Trigger, Earth Bound, Super Metroid, A Link To The Past et Terminator 2. Nous avons terminé tous ces jeux. Oui. Oui. Sauf Terminator 2 qui n'est pas si bon finalement. Un jeu pourri. Du caca-poil. Je dois aller dormir. Mais d'abord, Dani doit libérer la salle de bain et il tarde à le faire. J'ai une de ces envies voyez-vous. Nous avons dû vider cinq ou six trois litres de boisson gazeuse RC Cola. Je vais crier.... DAAANI! Ha! Ha! Voilà Érike qui se réveille de la table de cuisine!

jeudi 9 avril 2009

Érike dans la place

Érike est chez moi. Là, maintenant. Et en face de moi. Il dort la face dans la soupe. Je l'ai invité prendre un coup chez moi. Il en a pris plusieurs. Avant de tomber sous coma, il essayait tant bien que mal de rester éveillé en se nourrissant d'une soupe chaude Campbell que j'ai eu le plaisir de lui préparer. Sacré Érike. Puisqu'il est maintenant hors service pour le restant de la soirée, je vais aller réveillé Dani dans sa chambre - j'ai besoin d'un ami pour jouer aux Tortues Ninja sur console de salon Super Nintendo. Et quant à réveiller le plus jeune, aussi bien réveiller les deux colocataires afin de jouer à quatre en mode coopération. La vie est Nintendo.

mercredi 8 avril 2009

Les fruits: source de potins frais

Le tour à la fruiterie fut fructifiant en nouveaux potins. Comme toujours.

Alors que j'écoutais parler mon ami Érike en dégustant une savoureuse pomme, j'ai appris que Paul Sarazin est en couple avec Chantale Fontaine. Quel potin quand même, vous ne trouvez pas? J'ai aussi appris que le groupe rock Corbeau allait faire un disque avec Corneille. Finalement, il semblerait que le Président Français Nicolas Sarkozy aille un oeil pour la chanteuse populaire Lorie.

Avant de partir, j'ai réalisé que l'endroit était vraiment plus rangé qu'à l'habitude. Ce n'est pas moi qui va s'en plaindre, je trouvais la fruiterie un peu à la traîne et cela nuisait un tantinet au plaisir que recherche le consommateur que je suis.

mardi 7 avril 2009

Solution contre évasions

Je suis un peu évasif à la boutique. J'ai l'esprit qui fixe le souvenir encore frais d'une balade en hélicoptère. Voir du haut du ciel la ville que l'on aime est une chose qui émeut; jamais je n'oublierai. J'éprouve présentement la difficulté de mettre les mots à l'écran de manière fluide. La concentration n'y est pas. Peut-être qu'une boisson Red Bull m'aiderait à rester attentif à ce que je fais. Peut-être bien. Peut-être qu'une boisson Guru m'aiderait encore plus à y parvenir? Certains d'entre-vous diront que c'est du suicide mais je crois que ce soit la seule avenue possible pour remédier au déficit d'attention que la vie m'afflige: je vais boire un cocktail chauffé de Red Bull et de Guru bien mélangés dans une bière d'épinette alcoolisée. Je vous en donne des nouvelles demain!

lundi 6 avril 2009

Un tout petit tour

Mon ami Marcel m'a réveillé tôt lundi: "Hey Lemming, j'ai une surprise pour toi. Rends-toi au Vieux-Port!". J'exécutai l'ordre sans poser de question.

Là-bas, un Marcel tout heureux m'attendait à bord d'un hélicoptère Bell Hélicoptère! Wow! Son meilleur ami a obtenu sa licence mercredi dernier et depuis il fait un maximum de tape à l'oeil auprès de tous ses amis et tous les amis de ses amis. Bah, personnellement, je ne m'en plains guère comme cela m'a permis de faire un tour de ciel de ville. En plein parcours, j'ai fait la blague que nous allions exploser en plein vol. Marcel et son meilleur ami ont paniqué. J'ai dû expliquer que tous les films de guerre de série b contiennent, si vous me permettez l'expression, des "héli-xplosions". Cela n'a point amélioré les choses. J'ai finalement avouer mon amour infini pour les films de série b et que ma vie tournait autour de leur appréciation sans borne. La seule réaction fut celle du pilote après un long silence: "Il était beau l'hélicoptère à la fin de Parc Jurassique."

dimanche 5 avril 2009

→ The Room

The Room est un film si étrange. J'ai peine à croire que je ne vous en ai pas parlé plus tôt dans le cadre de cette coutume du dimanche qu'on aime tant.

Étrange parce-qu'il met en vedette Tommy Wiseau, un acteur de L.A. totalement inconnu. Étrangement parce-que ce même Tommy Wiseau a écrit, produit et réalisé ce film dépourvu de bon sens. Étrange parce-que Tommy Wiseau s'est permis de tourner le film avec deux caméras (!) côte-à-côte dans le but de comparer la qualité entre une pellicule et le format digital. Étrange parce-que pendant plus de 5 ans Tommy Wiseau s'est payé une publicité pour son film sur le bord d'une autoroute de Los Angeles. Étrange parce-qu'on ne sait pas d'où vient l'homme et d'où il tire tout son foin.

Mais ce n'est pas tout...

Étrange parce-qu'au lieu de tourner à San Francisco là où le film se déroule (et le lieu est plus qu'accessoire à l'histoire), Wiseau a préféré tourner à Los Angeles et mettre la ville célèbre pour son pont en surimpression derrière les acteurs. Étrange parce-que Tommy Wiseau est tout simplement étrange dans ses mouvements, ses répliques, son jeu d'acteur. "I did naaaaat! Oh, Hi Mark!"

La preuve ici-bas:




Vous n'êtes toujours pas convaincu de l'esprit tordu de ce film qui se veut un drame psychologique? Regardez cet extrait et laissez-vous convaincre par l'équipe de Nanarland où j'ai découvert ce film il y a deux ans déjà.

vendredi 3 avril 2009

Vendredi, on se la pète

Hi. Hi. Hi.

Mais non, jamais je me la pèterai. Au fait, j'ignore ce que signifie cette expression bien de chez nous. Quelqu'un le sait? Toi qui sait, pourrais-tu m'éclairer à ce sujet? Merci beaucoup je t'aime.

J'ai de nombreux courriels de plaintes parce-que je ne mets plus à jour Lemming MTL. Je dois mettre les faits au clair à nouveau: je continue de manière assidue à écrire pour le seul bonheur de mes millions de lecteurs. Le problème, c'est Google le coquin: le trafic internet important engendré par la popularité exacerbée de ce blog occasionne des problèmes techniques qui sont hors de mon contrôle. L'effet pervers est que les serveurs de Google retiennent mes mises à jour afin réguler la consommation de bande passante. Tel que précisé dans les derniers jours, un membre du service technique du géant de l'informatique sera bientôt à Montréal pour régler tout problème relié à la gestion du présent site. Il n'est pas impossible que la situation soit redevenue en ordre au moment où vous lisez ce message.

Vraiment désolé pour les ennuis occasionnés par cette regrettable situation.

jeudi 2 avril 2009

L'homme et l'aigle

Je dois absolument vous raconter cela: aujourd'hui au travail, un vieil homme avec un aigle perché sur son épaule est venu au magasin! L'aigle était gros, peut-être obèse, et regardait partout autour de lui d'un air curieux et calme. Le couple inusité sentait les roses. Oui! Je crois que le vieil homme, inquiet des odeurs animales, n'hésite pas à nettoyer corps et linge sur une base régulière stricte.

Que faisaient ces deux curieux personnages demandez-vous? Je n'en sais trop rien. J'ai pas demandé. Je suis un peu comme cela vous savez. Je me suis contenter de les examiné. L'homme regardait les sous-vêtements pour femmes. Il a pénétré dans une cabine d'essayage avec son aigle toujours immobile sur l'épaule. Je crois qu'il avait amené une paire de culottes, je ne suis pas certain. Vous trouvez ça étrange, je le ressens. Eh ben moi, Johnny Lee Lemming, je ne juge pas.

mercredi 1 avril 2009

Prendre le temps

Eh ben les amis, en ce joli mercredi après-midi, je prends le temps de vivre. Vivre assis sur un banc de parc, dans un parc, dans ma ville, la la la. Grande est la jouissance de prendre le temps, de respirer l'air pur et de contempler la végétation environnante se faire secouer par le vent que j'entends siffler. Des jeunes jouent au frisbee au loin et quelques uns de leurs éclats de rire s'offrent à moi par le biais du vent qui pousse tout sur son passage, y compris les journaux froissés d'Allô Police qui trainent non loin devant moi. J'en profite pour rêver un tantinet. Je rêve à la paix dans le monde, à la fin de la faim dans les pays pauvres et à mon blog libre de toutes technique troublant sa mise à jour quotidienne.

Note: Sacha m'a envoyé par courriel une photo de lui torse nu brandissant sur sa poitrine son billet d'avion pour Montréal. Quel con.

mardi 31 mars 2009

Ouh là là

C'est fou comment mon blog tourne au ralenti. Pourtant, je suis dédié jour après jour à mettre à jour mon bébé mais le site web de Blogger prend un temps fou à se rafraîchir. Quel dommage, moi qui croyait jadis que le réseau internet allait bouleverser notre manière de communiquer: au final, il ne s'agit que de la version technologique du courrier escargot (quelle belle traduction de "snail mail"). Franchement, j'ai bien hâte que Sacha soit de retour à Montréal afin qu'il éradique une fois pour toute ce bug de la vie de Johnny Lee Lemming qu'est le malfonctionnement effronté de Lemming MTL. Non mais tsé là.

J'ai hâte qu'internet Internet 2 soit devenu la nouvelle norme. Et que cette grande chanson devienne le nouvel hymne national canadien.

lundi 30 mars 2009

Sacha's back

Vous avez certainement remarqué un ralentissement des mises à jour du présent blog. Cela fait quelques jours que je remarque et la situation m'a fait craindre le pire... et le pir est survenu: Sacha, cet informaticien du groupe Google, est entré en contact à nouveau avec votre Lemming préféré.

Pour ceux qui lisent et suivent mon blog que depuis dernièrement, sachez que Sacha est un briseur de coeur et que mon coeur lui a passé entre les doigts. Il a bousillé une partie de moi en venant de Californie avec pour but de régler des pépins techniques reliés à Lemming MTL. Voilà que cela recommence.

Son courriel se voulait réconciliateur et avant tout professionnel. Il m'a annoncé sa venue prochaine à Montréal pour ajuster un routeur défectueux dans le secteur. Sacha avoue aussi vouloir me revoir mais qu'il n'insiste pas du tout. Son message se terminait avec un petit lien tout innocent. J'ai eu les larmes aux yeux. Je ne sais plus quoi penser.

dimanche 29 mars 2009

→ Femmes en cage

Synchronicité dans le monde du nanar: Douteux.org et Nanarland présentent dans la même semaine le film Femmes en cage, une production Brésilienne des plus douteuses et nanardes. Voyez ce film comme étant un porno sans la porno: la thématique y est mais pas le contenu. Mais encore, ce film ne parviendrait à exciter un babouin en chaleur, je vous le jure!

Par dessus tout, la traduction française se veut d'une crétinerie surpuissante et l'extrait qui suit le démontre. Notez le traducteur, en improvisation libre et sans doute mal inspiré, qui y va d'un "J'espère qu'il y a Brigitte Lahaie!". Il réfère à une ancienne actrice porno française (qui ne joue pas dans 'Femmes en cage' je tiens à souligner) qui a joué dans de nombreux films de série B dont celui-ci.

vendredi 27 mars 2009

L'apologie de Johnny

Vous avez été nombreux à m'écrire que les canards migrent vers le sud pour fuir le temps hivernal. Bon... ok, j'avais tord. J'ai dû confondre le canard avec son cousin le lièvre ou le grand castor des neiges. Y'a pas de quoi en faire un plat, non mais t'sais? Marcel, j'espère que tu lis toujours mon blog malgré notre dernière dispute. J'aimerais te dire que je suis désolé de m'être emporté comme une vulgaire adolescente qui défend ardemment son chanteur préféré accusé de conduite dangereuse ayant causé des blessures. C'est la passion qui fait de moi un lemming pas comme les autres et parfois je m'emporte. Je souhaite de tout coeur Marcel que tu me pardonnes cette frasque et pardonnera aussi rapidement celle à venir.

jeudi 26 mars 2009

x10, x12

Je ne serai pas long en ce jeudi 26 mars. Je suis encore sur les nerfs donc pas d'humeur à agrémenter le blog de texte standardisés à un niveau de qualité dont vous me savez capables. En effet, j'ai piqué une colère contre Marcel. Il s'obstinait à répéter que les canards ne volent pas l'hivers. Eh ben moi, je lui disais la vérité, que si, cela vole à longueur d'année, et que moi-même j'en ai vu dans le ciel en plein mois de Janvier. Il ne m'écoutais guère, chose qui avait pour effet d'amplifier ma colère, de créer une rage qui explosait au fond de mon creux intérieur; vous savez, ce sentiment que l'on a lorsqu'on sait indubitablement que l'on a raison... c'était cela, multiplié par dix ou douze.

mercredi 25 mars 2009

Vaissell-o-thon

Hier, je me suis endormi en vous écrivant! N'est-ce pas mignon mesdames? C'est le petit Dani qui m'a réveillé - il trouvait très drôle que j'aille passé la nuit assis sur le divan, le iPhone mort dans les mains. J'ai fait le saut et échappé l'appareil sur le sol, endommageant sévèrement un coin. J'en achèterai un nouveau lorsque la nouvelle génération sera en magasin plus tard cette année.

Dans quelques heures, Malajube performera au cabaret La Tulipe devant mes yeux et mes oreilles grands ouverts. J'ai très hâte, très très hâte, vraiment. Beaucoup hâte. Tellement que j'ai préféré ne pas aller rejoindre mes amis du centre-d'achats Le Domaine par crainte d'arriver en retard au spectacle et manquer ne serait-ce qu'une chanson. Pour tuer le temps chez moi, chez nous, j'ai fait la vaisselle. Mes colocataires et moi avons abusé pendant trop longtemps du "non lavage" de nos verres et assiettes. Il me faudra un marteau, peut-être deux, pour désincruster la graisse durcie par les effets de paresse.

mardi 24 mars 2009

Bigrement épuisé

Je suis d'une fatigue! Et pourtant, ce n'est pas le sommeil qui me gagne. Peut-être suis-je un tantinet trop stressé. La journée fut longue et chargée. Les clients fusaient de partout. Des spasmes violents me traversent le corps quand l'esprit initie le souvenir. Afin de me calmer, j'écoute la radio country sur le AM. Les airs tristounets et nostalgiques me font du bien il faut le croire. La voix reposante de l'animateur fait rêver. Tiens, je me sens somnolent. Oh! là! là! Mais qui va dormir dans un instant? Serait-ce un coquin qui écrit dans mots dans un espace publique en ligne? Ou bien serait-ce un pélican sectaire anticonformiste de couleurs pastelles? Ou bien un petit chaton, un tout petit minou dont le pouvoir télépathique se nourrit d'arc-en-ciel et explose.

lundi 23 mars 2009

Menu sans thé

Au menu au Domaine aujourd'hui: une couple d'Arable, une grand-mère, un concierge, sa marchette et ses sacs d'épicerie, un sportif à la casquette des Expos, une artiste en rouge, deux associés de La Soure en pleine discussion, un type à la mine patibulaire, un aveugle, une mère et un carrosse de jumeaux, Luke Merville, un homme d'affaire préoccupé, des enfants curieux, une assistante-gérante d'un magasin de produits naturels, un grand lunetier, un garçon galopant, un trio de croyants affirmés, un concierge encore, un animateur de radio dont le nom m'échappe, une chinoise à la frange qui tue, un itinérant à la main qui quémande, des hommes de la construction, une famille pressée, une autre qui l'est un peu moins, un réparateur de microphones, des policiers, une fier moustachu, des vieilles amies au discours étonnant, un journaliste au question persistante, un hamster-hipster au sac rempli de cassette VHS, une jeune femme toute heureuse de ses fleurs, un tenancier de machine vidéo-poker, une infirmière furieuse, un deux associés de La Source surpris, une infirmière calmée, des adolescents fuyant le secondaire, un type au look rétro qui doit vendre des bagnoles usagées, une bohème moderne suivi d'un musicien aux cheveux fous et un concierge qui revient.

dimanche 22 mars 2009

→ Pocket Ninjas

J'y vais d'une question: est-ce que l'on peut TOUT se permettre dans un film sous prétexte qu'il s'adresse aux enfants? La réponse est NON! 'Pocket Ninjas' nous l'a prouvé en 1997! À l'heure actuelle, le film est côté 1.1/10 sur IMDB. Faut le faire quand même! Bientôt, il pourrait avoir le triste mérite de rejoindre le Bottom 100. Pauvre Robert Z'Dar (aka Monsieur menton exposant quinze) et pauvre Gary Daniels (aka Monsieur le karate-clown)!

vendredi 20 mars 2009

Gastrique Dani

Je vous écrit du loft. Je suis là pour soigner le petit Dani qui combat une gastro-entérite sauvage. Son papa Devis allait se déclarer absent à son employeur quand je lui ai proposé de rester à sa place afin d'éviter qu'il ne perdre une journée de salaire. Pour me remercier, il a promis un chocolat de Pâques qu'il aura avec lui au retour de travailler. Par chance, il choisira le chocolat Garfield, indubitablement mon préféré de tout les temps de l'univers du monde entier. Rien de moins. Garfield ou pas, ce chocolat me servira de consolation au fait de n'avoir revu mes amis du centre-d'achats... en espérant qu'ils ne s'ennuient pas de moi. Je pense que je vais appeler à l'instant mon ami Jacques-Serge pour lui exiger de passer les voir et prendre de leurs nouvelles. Bon weekend cher lecteurs.

jeudi 19 mars 2009

Travail qui commence

La rénovation du 7000 Pullman étant complétée, me revoilà au travail en ce matin joliment ensoleillé. Ce retour bi-hebdomadaire à la réalité (et non pas quotidien, merci doux jesus-marie) est difficile. En effet, les visites au Centre-d'achats seront moins régulières. Malgré tout, je prends le tout avec philosophie. Je me dis, eh ben, que je pourrais être contraint de travailler plus souvent et par conséquent être éloigné davantage de mes amis de mon coeur de lemming. Vous comprenez?

L'odeur des rénovations me pue au nez. Cela sent la colle chimique. Pas impossible que je suis dans les vapes plus tard aujourd'hui. En espérant que la drogue odorante ne nuise pas à mes ventes. Ben si, je suis vendeur, j'ai une fierté!

mercredi 18 mars 2009

Du gros potin

Le réfrigérateur du loft était vide de fruits et de légumes. Il me fallait le remplir. Solution: destination fruiterie. J'en reviens. Mon ami Érike qui travaille là-bas m'a raconté tout un potin. Un GROS potin.

Luc Plamondon est en beau fusil contre Céline Dion qui aurait affirmée à la presse française que les chansons de Plamondon sont plutôt très fades en comparaisons de celles de Jean-Jacques Goldman. La où le potin devient intéressant, c'est que Céline n'a pas bêtement lancé la controverse; à priori elle voulait nuire à la crédibilité de l'auteur québécois. Ce dernier menaçait dernièrement de dévoiler l'amour secret qui unit clandestinement Fabienne Thibeault et Richard Cocciante (deux proches amis de Céline) depuis 'Question de Feeling'. Une manière de faire chanter Cocciante pour qu'il cesse son projet de prouver la paternité du trois quart des chansons de Plamondon.

mardi 17 mars 2009

AA sous le marteau

Couteau... marteau... oh! là! là! Mon blog est d'une violence... Bon, tout cela pour vous dire que je ne travaille pas à la boutique ce qui va me permettre, une fois, de visiter mon centre-d'achat de mon coeur. J'y vais dans pas long, là. Je dois manger mes bonnes céréales d'abord, miam! miam! Des Rice Krispies Multi-grain. MMMmmmMmMMmMmm! Tiens, il y a une surprise à l'intérieur de la boite. Wow! Une cartouche de Game Boy Advance! C'est le jeu 'Barbie fait le cheval'! Superbe! Dommage que je ne possède point de console portative GBA. Peut-être que j'en trouverai un à vendre au centre-d'achat. Cela serait une chose que plaisante.

lundi 16 mars 2009

Avec Couteaux Contre Couteau

Avec Couteaux Contre Couteau, mon roman en travail, je vais devenir très célèbre. On dira de moi que je suis le Stephen King moderne des livres d'action. Vous ne me croyez pas? Lisez ce qui suit, c'est un nouvel extrait de l'histoire que j'offre en exclusivité aux lecteurs de Lemming MTL:

« John approche la base des méchants, le Clan des Couteaux. Le jeune homme épuisé sait que la fatigue ne doit pas le retenir de sauver sa petite amie prisonnière quelque part dans la base. L'obscurité de la nuit jouera en la faveur de notre héros et il le sait aussi. Toutefois, il ignore quelle stratégie employer pour maximiser ses chances de pénétrer à l'intérieur de la base des méchants sans se faire repérer. Il devra improviser.

Sans tarder, John sort une banane de sa poche intérieur de son blouson sport et s'avance vers les gardiens de l'entrée de la base. La seconde avant d'être vu, il s'exclame: "Tu veux une banane?". Surpris, les gardiens font le saut et oublient de mitrailler notre héros sur le champ. John en profite et lance sa banane en la direction des hommes armées. Avant que le fruit ne touche le sol, le jeune génie des couteaux tranche la gorge des deux gardiens en un clin d'oeil. La voie vers l'intérieur de la base est dorénavant libre. »

dimanche 15 mars 2009

→ Robin Fusée

On viens tout juste de m'informer de l'existence de Robin Fusée (aka Rocket Robin Hood), une série animée complètement délirante. Selon Wikipedia, il s'agirait d'une production canadienne des années soixante. Voici un petit vidéo qui résume l'univers fou de Robin Fusée!



Bonus: un segment de six minutes de Robin Fusée. Bon courage!

vendredi 13 mars 2009

Zellers que je t'aime

C'est officiel: je suis en amour avec le magasin Zellers du centre-d'achat Le Domaine. Sa configuration est parfaite. Son parfum l'est tout autant. Que dire de sa collection du printemps qui rappelle, eh ben justement, l'arrivée du printemps. Le personnel y est très charmant. J'ai eu le coup de foudre pour trois jeunes femmes; l'une dans le département de l'électronique et les deux autres aux caisses. C'était si beau les voir manipuler tendrement les articles en solde. J'espère qu'un jour j'aurai la chance de marier une femme en uniforme de Zellers. Le petit Dani, en journée pédagogique encore aujourd'hui, trouvait que j'avais beaucoup de goût. Ha! Ha! Ha! Ce gamin me fait tant rigoler.

jeudi 12 mars 2009

À la recherche de l'arcade perdue

La boutique où je travaille le mardi et jeudi est toujours sous le marteau occupé des rénovateurs. Quel plaisir de retrouver mes camarades du centre Le Domaine une fois de plus. L'effet du hasard a voulu que le petit Dani n'aille pas d'école en ce beau jours de mars - je l'ai donc amené avec moi. Richard m'apprenait un peu avant douze heures qu'il y avait autrefois un centre d'arcades ici. On y retrouvait les jeux les plus populaires de l'époque: Street Fighter, Mortal Kombat, Killer Instinct, Time Killers, TMNT, Contra, Rad Mobile, Emergency Call Ambulance, Crazy Taxi et plus encore! Tant de bijoux disparus que j'en ai eu la larme à l'oeil. L'endroit existe toujours; cependant, son espace est aujourd'hui dédié exclusivement aux machines vidéo-poker. Quelle tristesse.

Curieux, j'ai décidé d'y faire un tour avec Dani. Peut-être allais-je trouver des signes du passé, par exemple un vieux poster, des jetons qui traînent, voire des témoignages de clients anciens. Dani était intrigué par toutes ces machines électroniques provocants de forts bruits. Pour lui faire plaisir, j'ai installé le jeune devant l'une d'entre elles et l'ai laissé avec un billet de dix dollars pour qu'il puisse jouer pendant que je visite les lieux. Il était très heureux devant l'appareil. C'était beau à voir.

Sur les lieux ne se trouvait aucun indice d'arcade jadis en santé. Le responsable de l'endroit, un homme chauve tatoué, m'a demandé ce que je faisais à tourner en rond. Lorsque j'ai tout expliqué, il m'a invité à le suivre dans la cave réservée au personnel. L'éclairage de soixante watts seulement rendait difficile la reconnaissance d'une vieille borne d'arcade dans un coin de la pièce vide. En m'approchant, j'ai reconnu un jeu auquel je n'avais pas joué depuis vingt ans: Out Run! Le responsable a démarré l'appareil et j'ai pu y jouer jusqu'à ce que Dani me rejoigne les poches pleine d'argent gagné au poker vidéo.

mercredi 11 mars 2009

Bowling intra Domaine

Je vous écrit en direct du bowling du centre-d'achat! Très chouette n'est-ce pas? Moi, eh ben, je vous dit que si. Pourquoi? Parce-que Jacques-Serge, mes nouveaux amis du Centre d'achat Le Domaine ainsi que moi-même y avons un grand plaisir. Nous rions beaucoup. Un peu plus tôt, Marcel a lancé la petite boule si haut qu'elle s'est fracassée au sol, endommageant du coup le plancher de bois franc. Le propriétaire du salon de quilles était furieux contre Marcel. Voyant que nous avions tous le fou rire malgré la gravité de la situation, le propriétaire a fini par éclater de rire à son tour. Pour nous remercier de ce bon moment spontané, il nous a offert une tournée de bière et nous a transféré à l'allée VIP normalement réservée aux champions locaux. Un traitement de faveur que je n'oublierai pas de si tôt.

mardi 10 mars 2009

Fermé pour rénovations

Le American Apparel du 7000 Pullman est, comme l'objet du présent message en fait la mention explicite, fermé pour rénovations. Cela fait deux jours et deux autres viendront. Luciena la patronne veut refaire une partie importante du plancher - il est usé à un point tel qu'on ne serait pas surpris de le voir défoncer à la moindre secousse. Comme elle le dit si bien, c'est le genre de travaux requis pour entretenir un vieux building datant de l'industrialisation (ou à peu près). Je trouve intéressant que ces bâtiments autrefois laids, sales et puants perdent leur vocation première pour devenir lieu de haute mode urbaine. Vous voulez savoir pourquoi? Lisez bien: ça rappelle le recyclage de matière. Le recyclage, c'est bien. Je connais personne qui en est mort. C'est tout ce que j'avais à dire pour aujourd'hui.

lundi 9 mars 2009

Femme de rêve

Jacques-Serge mon concierge favori m'a accompagné au centre-d'achat Le Domaine. Encore un après-midi tranquille au sein de la masse consommatrice à regarder les gens et discuter de rien. Agréable comme toujours.

Sur le chemin du retour, nous avons mangé un bon steak chez Madison du boulevard Sherbrooke. Un morceau de viande très juteux qui gigotait de tout mouvement lorsqu'on le mastiquait avec désir. Le serveur, pas laid, me faisait clairement de l'oeil. Eh ben tant mieux, il a aidé à me mettre en confiance avant d'aborder la très beaucoup jolie dame à la table voisine. Bon d'accord, j'ai surjoué d'audace en m'adressant à la femme d'un monsieur visiblement ennuyé par l'acte. Toutefois, j'ai pu obtenir son prénom. Avant de me coucher cette nuit, je vais l'écrire sur un bout de papier tout petit et porter son prénom sur mon coeur tout en rêvant à cette mince femme aux longs cheveux roux.

Avertissement: relire un texte à voix haute attise les moqueries des colocataires amusés par les écrits à l'eau de rose.

dimanche 8 mars 2009

→ Gourou Doritos

Doritos, la marque de croustilles préférées des gens qui préfèrent les Doritos, tient présentement un concours amusant à l'échelle nationale canadienne. Amusant parce-que le concours ouvre les portes à tous les créateurs de publicités amateurs. Sur le site web, gouroudoritos.ca, il y a déjà plus de 500 soumissions. Certaines sont très correctes, plusieurs ennuyeuses, quelques unes quelque peu aléatoires et d'autres complètement abracadabrantes:



En bonus, ma publicité préférée.

vendredi 6 mars 2009

Centre d'amitiés

De retour avec mes nouveaux amis au centre-d'achat en cette dernière journée de la semaine. Marcel est tout excité de raconter son aventure d'hier au American Apparel. Il a été charmé par les clientes excitantes et mes collègues vendeuses pas moins excitantes. Il porte aujourd'hui un hoodie et un bandeau dernière mode acheté à la boutique. Il y retournera sans aucun doute la semaine prochaine. Qu'achètera-t-il cette fois? Des briefs? Des leggings? Mystère... jusqu'à ce que je vous tienne au courant ici sur Lemming MTL. Peut-être même que Marcel le fera lui-même de son ordinateur personnel.

Richard, le plus jeune retraité du groupe qui appréhendait mon intégration au sein de la bande, a été très intrigué par mon lieu de travail. Il va faire son tour, je le ressens. Je vais l'accueillir les bras grands ouverts.

jeudi 5 mars 2009

Marcel Apparel

Mon nouvel ami Marcel, un retraité de 65 ans, est venu me faire la bise au travail à la boutique American Apparel du 7000 Pullman. Toute une surprise ce fut pour moi, petit Lemming que je suis. Je lui ai posé la question à savoir comment il a fait pour me retrouver là. La réponse fut fort simple: Google. Évidemment, la sentinelle du moteur de recherche gobe chacune de mes mises à jours quotidienne. J'aurais dû y penser plus tôt - parfois, j'oublie que j'étale ma vie aux yeux de tous ici sur le blog. En plus d'être un joyeux curieux, Marcel est tout un technophile. Cela explique l'intérêt inégalable que portait l'homme hier envers mon petit bijou de téléphone portable intelligent.

Marcel a tenu à répondre à ma question posée dans mon message blog de mercredi le 4 mars. Sa réponse: il craint la perte des photos si jamais sa résidence prenait feu en son absence. Ils sont si précieux ces souvenirs de papier ajoute-t-il. Il précise d'ailleurs que "les perdre équivaudrait à s'auto-sectionner la main droite avec une lame Gillette rouillée tout en mastiquant du bébé mort". On ne lui souhaite SURTOUT pas.

mercredi 4 mars 2009

Des amis nouveaux

Me revoilà parmis mes nouveaux amis dans le petit centre-d'achats Le Domaine. Le plus jeune du groupe n'est pas tout à fait à l'aise en ma présence. Toutefois, il y a progrès et pour sûr. On peut croire qu'un heureux psychanalyste commenterait ici une amitié en devenir. Cela promet j'en conclue.

Je passe un bon moment avec l'âge d'or en personne. Nous regardons les consommateurs pressés qui défilent devant nous; nous analysons leur comportement, leur look, leurs achats. Marcel est fasciné par mon iPhone. Je lui parle de l'appareil, de mon blog, de mon mode de vie. En retour, il me montre des photos de sa famille qu'il retire de son porte-feuille de cuir usé. Certaines très anciennes ont pâli au fil du temps. L'une d'entre elle montre un Marcel jeune et fringant. Pourquoi traîne-il en permanence ces photographies? Elles seraient en sécurité chez lui. Par ailleurs, l'usure ne les aurait pas tant ravagé. J'ose pas poser la question - je suppose qu'il n'a lui-même jamais médité là-dessus.

mardi 3 mars 2009

Petit domaine

Coquin que je suis: j'ai pris le congé sans préavis. On m'accorde le privilège alors aussi bien en profiter bonnement. Dans la continuation de savourer le retour du temps frais (en contraste à temps chaud mais surtout à temps froid), j'ai été marcher. Ayant goût de procéder loin de la ville, j'ai conduit la Leemobile jusqu'à très loin dans le quartier Mercier. Ma marche m'a mené dans un petit centre-d'achats de la rue Granby. À l'intérieur se tenaient assis de vieux monsieurs passifs. J'ai décidé de les rejoindre dans leur activité particulière. Ils m'ont tous accueilli chaleureusement dans leur groupe sauf un, le plus jeune, qui démontrait une légère xénophobie. Ils se troupent là-bas dans le centre à tous les jours sauf le vendredi et le weekend. J'ai dit que je repasserais. Sans doute que demain je serai de retour. J'ai si peu envie d'autre chose que la tranquilité et je crois avoir trouvé un bon endroit où l'obtenir.

lundi 2 mars 2009

Allez! Hop!

Le temps se réchauffe, wahou! Toupititou-ah! Je peux sortir habillé que légèrement. Mais si: je porte le pull et le jean minus la combinaison chaude en dessous. Je marche toujours dans ces moments (je sais que vous savez que je le réfère souvent ici sur le blog - c'est plus fort que moi et je me répète, variant bien entendu quelque peu la facon de vous présenter la donne). Imaginez-moi en mouvement sur le trottoir, le sourire en coin, les doigts agités à l'écran vitré du téléphone, les narines aspirant tout l'air frais possible et l'expirant peu après d'un façon musclée. J'observe le monde qui m'entoure au feux rouges, j'écoute le bruit des voitures qui passent. Prendre le temps de vivre est bon pour l'humain urbain. C'est chose si facile à faire mais à la fois si difficile à réaliser. Faut un peu d'initiative, tout simplement. Allez! Hop! Sortez! Vous me lirez plus tard!

dimanche 1 mars 2009

→ Final Contract : Death on Delivery

Final Contract : Death on Delivery est connu au Québec sous le titre de 'Poursuite Assassine'. Mais diantre! Que diable signifie ce titre exclusif à la Belle Province? Dans ce dernier film de la trilogie Action Concept commanditée par Videoville Showtime, nous sommes témoin de pas une mais plusieurs poursuites même pas meurtrières. Le titre original est un peu plus sensé comme le héros a pour mission de tuer un témoin sensible aux affaires mafieuses de la méchante sans quoi sa copine sera assassinée. Tout ça vous parait cliché mais ça devrait avant tout vous paraitre invraisemblable: pour assassiner le témoin (en réalité une fillette de 9 ans), le héros recherché par la police se déguise en réparateur de micro afin de pénétrer le périmètre de sécurité du palais de justice où doit témoigner la jeune fille. Évidemment, le héros trouve le moyen de ne pas tuer l'innocente et de sauver sa petite amie des griffes de la méchante.

Afin de vous donner un aperçu en cascade de l'invraisemblance qui pollue le film, regardez cette chasse délirante en voiture:

vendredi 27 février 2009

Au Mcdo

Y'a des soirs étranges vous savez.

Je reviens du garage. J'y avais laissé ma Lemmobile lundi pour un tune-up majeur. Vous savez, l'hiver et la mécanique font bien mauvais ménage. Sur le chemin du retour, j'ai fait un arrêt au Mc Donald's de la rue Iberville comme le veut la tradition après un passage chez Canadian Tire.

Cette fois, je fus accueilli dans un restaurant complètement remis à neuf. Nouveau concept: télé plasma, foyer artificiel, fauteuils devant, comptoirs, banquettes et déco à la mode. Je me croyais en pleine banlieue riche. Ce n'était pas seulement l'odeur du neuf qui me donnait cette impression. La clientèle aussi avait changé. Normalement, j'aurais du trouver un clochard devant un café, un bachelor à la mine basse devant sa fritte, quelques thugs en train de flâner et un personnel des plus froid. Il n'y avait rien de tout cela... ou à peu près.

D'accord, j'aurais pu jouer le rôle du bachelor qui s'empiffre de friture... pas de commentaire sur ce point. Il y avait aussi un clochard dans son coin mais il jouait au PSP (??!!?!?). Les thugs étaient présents toutefois ils avaient eu la bonne idée de laisser leurs agissements bébêtes à la maison... sauf, peut-être, l'un d'eux qui cru utile de qualifier haut et fort de "g-spot" l'espace devant le foyer artificiel. Ah! seigneur. Le personnel était des plus festifs. Se sentait-il privilégié de travailler dans un restaurant pseudo-futuriste? Je m'en plains aucunement - la bouffe m'a paru que supérieure. Finalement, les enfants qui courraient et crient partout (à 22h), les jeunes couples et les émos tout droit sortis de 2006 créaient une ambiance particulière pas si désagréable au final.

En sortant pour reprendre le volant de ma Leemobile, j'ai remarqué une délégation d'environ quinze jeunes comme nous qui courraient au bar karaoke 'Poivre et Sel' situé à côté (endroit très crasseux soit dit en passant). Ils sortaient d'une camionnette de location. L'un deux était accroupi sur le capot recouvrant le bloc moteur. N'importe quoi.

jeudi 26 février 2009

Think like a dude

Je serai l'employé du mois de mars chez American Apparel. C'est trop et tellement trop une bonne nouvelle. Bon d'accord, la nouvelle n'est pas si merveilleuse. Peut-être même qu'elle vous ennuie profondément. Pas grave. Je prends la chose comme un compliment de la gentille part de ma boss Luciena. Il y a un avantage considérable d'avoir ce titre tant convoité: j'ai 5% de rabais sur tout achat de vêtement. Cela se rajoute au 15% réservé à tous les employés de la boite. C'est merveilleux. Ça m'excite. Je sais pas ce que j'ai cette semaine, j'ai tellement le goût de m'éclater comme je l'ai fait hier. Par contre, je suis au boulot pour deux heures encore. Tiens, j'ai une idée: je vais tenter de tirer profit de l'influence qu'apporte mon titre temporaire d'employé attribué nouvellement. Par là, j'espère convaincre Luciena qu'une machine video-poker dans la boutique serait un gros plus pour la compagnie. I hope it's gonna work. Dude. Yo.

mercredi 25 février 2009

Entre-Tous

J'ai l'envie de m'éclater. J'ai 200$ dans les poches. Je suis en direction d'un lieu super: le bar Entre-Tous. Il est ouvert le mercredi après-midi. C'est super car je ne voulais pas attendre à ce soir pour vider mon argent dans la machine video-poker. Bon, façon de parler car je suis absolument convaincu que je ressortirai de l'endroit avec le quadruple de monnaie en banque. C'est plus que sûr.

Vous voulez-savoir pourquoi j'ai si envie de m'éclater? Eh bien, j'ai eu une dispute avec mon colocataire Benoit. Il avait vidé ma boite de Rice Krispies Multi-grain. Le salaud. J'étais pas content. Il a dit des choses et j'en ai répondu d'autres. Nous avons échangé des menaces, des promesses. À la fin, j'ai claqué la porte du loft et pris la direction du bar Entre-Tous dans le but de tout oublié. D'ailleurs, me voilà rendu à la porte du dit bar. Bloguer en marchant fait que la distance rétrécie fortement. À bientôt les joyeux.

mardi 24 février 2009

Au comptoir thaï

À la pause du midi, j'ai fait le voyage au comptoir thaï. Il est situé non-loin du métro Angrignon - une longue marche santé pourrait-on qualifié le chemin. Le poulet général thaï y est si délicieux et si populaire. La file d'attente à l'heure de pointe m'impressionnera jusqu'à la fin du monde. Je ne suis jamais incommodé par celle-ci, du simple fait que j'ai toujours de belles mélodies dans les orreiles gracieuseté de iPhone. Ce midi, l'engrais de ma zentitude était la voix envoutante de Bruno Pelletier. Ben non, c'est une blague. Comique suis-je n'est-ce pas? Que ceux en désaccord quittent immédiatement le site. Merci.

lundi 23 février 2009

Le rêve impossible

Le temps se réchauffe quelque peu et Jacques-Serge le concierge ainsi que moi-même sommes allé prendre l'air sur le toit de la Place Ville-Marie. On a jasé. On a lancé des avions en papier dans le vide. On a pris cela bien relaxe, hein?

Les avions de papiers nous ont inspiré un rêve: celui de voler dans le ciel de Montréal tel l'oiseau-mouche qui voyage pour le plaisir de voyager. On le sait, les oiseaux-mouches sont de petits êtres curieux avec un goût du voyage particulièrement développé. Le rêve étant techniquement impossible à réaliser, Jacques-Serge a proposé d'user de drogues fortes afin de simuler parfaitement le survol de la ville. J'ai dit: "non, pas question". Non mais vous savez, faut pas faire de pareilles folies dans la vie. Jacques-Serge a paru déçu mais en bon ami, je l'ai réconforté et invité à boire un chocolat chaud dans mon salon.

dimanche 22 février 2009

→ Fast Track : No Limit

Fast Track : No Limit est moulé à partir du même moule que l'ahurissant Crash Kids chroniqué la semaine dernière. Par là j'entends un film dont les valeurs sont les grosses voitures, l'argent et le sexe. C'est d'ailleurs l'accroche du présent film. Pathétique n'est-il pas?

Moins puissant que 'Crash Kids', ce direct-to-video de la boite 'Action Concept' mérite toutefois qu'on lui porte attention. Je note au passage la scène où l'actrice principale couche avec un inconnu pour faire de la peine à son copain qui a brisé la voiture - et la finale, où tous les personnages principaux vivent en harmonie dans une bagnole sur toile de soleil couchant puant l'artificiel... un moment magique comme on aimerait en vivre souvent.

Quant à la bande-annonce qui suit, il s'agit d'une cascade de cascades déclinquées (mouhahaha! je suis drôle). À voir pour les curieux qui aimerait se faire à l'idée le goût infecte de 'Fast Track : No Limit'.

vendredi 20 février 2009

Des idées et de l'érotisme

Je prévoie écrire en ce beau vendredi de petite neige. J'ai eu une idée pour une situation romantique dans mon roman en progrès: John et Jane seront sur le haut d'une colline quelque part dans le bouclier canadien. Le ciel automnal pleuvra des feuilles d'érable. Jane sera attachée à un arbre - John lui lancera des couteaux pour meubler de lames la silhouette de la jeune femme consentante. Je vois ça de manière macho-érotique. Genre, les couteaux représentent le phallus tandis que les cordes entourant Jane symbolisent le sexe faible. Les lames qui frôleront sa peau sensible lui procureront un chatouillement qui mènera ultimement à l'orgasme. On va dire que John s'excitera tout seul de son côté.

Cela sera un après-midi d'écriture productive, je le sais. Je peux pas croire que ça ne vendra pas cette histoire là! C'est mon éditeur qui sera contant!

jeudi 19 février 2009

La passe au musée

Ben les amis, hier soir, j'ai écrit sur le passé de deux personnages importants de mon histoire Couteau contre Couteaux. J'ai enfin planché, établi, conçu la rencontre du héros et de sa belle copine. Chaque fois que je relis le brouillon, des frissons me glacent le dos - j'ai la peau de poulet.

« C'était un jour de temps beau, un bel après-midi d'été comme c'est pas possible. John avait 15 ans, il avait soif de vivre, soif d'apprendre. Avec un temps pareil, John n'avait donc d'autre choix que de faire comme tous les garçons de son âge: visiter le musée en ville.

Dans l'une des salles d'exposition se trouvaient une jeune artiste de son âge. Elle peignait un homme nu sur le papier fragile de sa toile. Coup-de-foudre instantané pour John. Idem pour la fille. Elle fut la première à se présenter:

-Mon nom est Jane.
-John. Ben c'est mon nom.
-Vous... vous êtes beau...
-Vous pouvez me tutoyer hein. Ben, parce-que tu es aussi ravissante. Ravissante comme une fleur sur le corps d'Angelina Jolie.
-Tutoyons-nous chéri.
-Je connais une méthode inusité pour ce faire.
-Ah oui?

Les deux tourtereaux se frenchèrent ensuite, avec l'intensité d'un enfant dans un parc Ronald McDonald.

C'est un beau roman, c'est une belle histoire. »

mercredi 18 février 2009

Épuisement professionnel

En plus de ne pas avoir ma sorte de bananes préférées à la fruiterie, Érike était sans le potin ce matin. Il prétend avoir épuisé sa banque. Bordel! Quelle frustration! Et moi qui a si faim, j'aurais bien mangé une banane mais non, il faut que je sois seul ici à bloguer comme un vrai pichou au rythme des crampes d'un estomac sonnant comme un minou enragé. Ç'aurait passé tellement mieux avec un potin ou deux.

Bing! Un coup de poing dans une colonne du loft. La violence s'empare de moi. Du classique joue a tue tête dans le loft en criant. Je me sens comme un dieu en colère! Pareil, pareil. Arrrr! Je frustre Benoit. Il essaie de dormir. Je réalise tout à coup que sauter sur le lit de quelqu'un qui dort est méchant. Benoit je m'excuse.

Je me calme les nerfs. Quoi faire pour changer l'esprit de fou temporaire? Mais si, je sais: continuer l'écriture de Couteau contre Couteaux.

mardi 17 février 2009

Pas de surprise sauf une

C'est mardi et c'est le travail. Ben oui. Rien de spécial à mentionner pour être honnête. Quelques clientes, quelques clients. Un itinérant. Un témoin de Sainte-Jovite (c'est bien ça le nom cette religion bidon?). Un petit minou minuscule. Une boule de neige. Un porte-feuille oublié. Pierre Boulon (le gars au porte-feuille oublié). Rogers Normandin. Rock Voisine. Samuel L. Jackson (je vous l'jure!). Tom. Mais si, ça visite représente quelque chose de bien spécial.

Tom, c'était notre agent de sécurité jusqu'à ce qu'il vire fou dû aux visites régulières d'un certain mauvais-imitateur-de-John-Ritter. Absurde dites-vous? Et comment! Mais il n'y a aucun doute sur le fait que l'ex agent a complètement changé depuis sa rémission de l'hôpital. Pour le mieux, je ne sais pas. Pour le pire, peut-être. Il y a dans son regard et dans son timbre de sa voix une impression de distance face à la réalité. Un recul propre aux illuminés de ce monde. Comme ce témoin de Sainte-Jovite de ce matin par exemple, vous comprenez? Somme toute, j'étais bien touché de voir l'homme oser retourner dans la boutique à l'origine de ses maux de jadis.

lundi 16 février 2009

Concours N maj

Mise à jour concernant le Concours Nintendo: beaucoup de lecteurs, lectrices, se demandent ce qu'est advenu le concours dont je parlais si fréquemment à la fin de deux mille huit. Eh ben, voyez-vous, il a eu lieu au début de la nouvelle année tel que prévu. J'en ai pas du tout parlé parce-que... parce-que... parce-que l'évènement fut un échec désastreux. Ça me fait mal au coeur d'en parler même si un mois d'eau a coulé sous le pont du temps. Ce jour là, il y a eu une très grosse tempête. Peu de gens ce sont déplacés. Un jeune couple de Vancouver, en visite à Montréal, est décédé sur place suite à des engelures généralisées. Le spectacle de montgolfières s'est terminé dans un bain de sang et de feu: les corps tombés du ciel s'enflammaient au contact des torches fracassées sur le sol. La superbe collection de jeux vidéo de notre financer est perte totale depuis que les pompiers l'ont noyé indirectement de leurs boyaux. Soyez gentils: ne vous moquez pas de Benoit et moi qui avons travaillé fort dans le but de faire la plus grande fête du jeu vidéo au monde.

dimanche 15 février 2009

→ Crash Kids : Trust No One

Un soir de novembre alors que je cherchais un nanar à me mettre sous la dent, j'ai mis la main sur un film dont la jaquette rappelle quelque peu le look Fast and Furious. Un clone de cette série abracadabrante, ça peut pas être bon, vrai?

Vrai. Crash Kids: Trust No One n'est pas ennuyant ou mal fait, pas du tout. Sa médiocrité se situe au niveau de l'histoire encore plus ahurissante que l'univers de la série Fast and Furious au grand complet. Il s'agit d'une production allemande pour adolescents voire jeunes adultes. Voici donc une bande-annonce (assez curieuse dois-je admettre) trouvée sur youtube. Attention! Le trailer comporte tellement de spoilers, c'est presque qu'illégal.



Fait intéressant, il existe deux autres films similaires créés par les mêmes producteurs. Je viens tout juste de mettre la main sur l'un deux. À suivre... :)

Ah, j'oubliais: en bonus, regardez-moi ce montage émouvant sur l'un des personnages les plus futile de 'Crash Kids'.

vendredi 13 février 2009

Vendredi treizième

Histoire de fêter le jour qui fait frémir coquines, coquins et divers malins, Jacques-Serge mon ami ainsi que moi-même sommes allé nous rincer l'oeil de meurtres sanglants au cinéma de la rue Sainte-Catherine. Le film choisi était de circonstance: Friday the Thirteenth. Un remake, ou reboot pour utiliser le jargon à la mode, qui se veut moyennement efficace. L'ennui n'y est pas présent, hourra, mais la stupidité véhiculée dans l'histoire remodelée étouffe. M'enfin, je parle pour moi car Jacques-Serge, lui, a adoré comme pas possible. Avec un zeste de zèle dois-je ajouter: si je ne l'avais pas retenu de vive force, il aurait fracassé une vitre pour mettre la main sur l'affiche grand format du dit film. Il est fou comme cela mon ami. Juste à point.

jeudi 12 février 2009

American Appareil

De mon petit appareil iPhone, je vous écrit. C'est la pause au travail et je choisi de m'éclater en vous écrivant sachant que des centaines de milliers parmi mes lecteurs et fans languissent avant chaque maj de Lemming MTL.

Quoi? Maj dites-vous? C'est l'abréviation de 'mise-à-jour' couramment utilisée dans Homa. Comment? Ah oui, Homa c'est le nom que les prometteurs d'immobilier attribuent au quartier Hochelaga-Maisoneuve en pleine gentrification. Oui, gentrification, ce processus d'embourgeoisement de quartier mal famés. Famé? Oh! la! la! avez-vous quitté l'école en troisième? Famé, de l'ancien français fame, du latin fama, « bruit, renommée, réputation de connard » - merci Wiktionnaire. Et avant que vous ne posiez la question: http://fr.wiktionary.org. Quant à ceux qui se demande quel langage parle-je en lisant l'URL qui précède, eh bien, que faites-vous sur internet?????

C'est fou comme un petit appareil de conception américaine peut instruire tout un auditoire aussi immense soit-il.

mercredi 11 février 2009

Du potinage d'même

En faisait mon tour à la fruiterie du coin, j'ai pu mettre la main sur un potin spécial par l'entremise de mon ami Érike le commis. Ce potin se veut spécial pour la simple raison qu'il porte sur nul autre que votre blogueur favori, nul autre que moi-même!

Benoit explique que mon association contractuelle avec l'éditeur Folio fait beaucoup jaser. Je prends de l'importance aux yeux des potineurs d'avant-garde. Inquiétant, d'autant plus que le potin est d'une justesse à faire envier les juges. On raconte que j'ai dragué cette caissière dans le département de l'électronique chez Zellers et que nous avons terminé notre soirée dans un restaurant Saint-Hubert du boulevard Côte-des-neige. Tout ça est vrai et juste. Érike n'a pas voulu dévoiler ses sources par pur professionnalisme. Je respecte sa décision vous savez.

mardi 10 février 2009

Benoit m'envie

Ben si, il m'envie le Benoit. Avec raison peut-être oui, car sa carrière d'intellectuel ne décolle pas comme il le souhaiterais. Il a terminé l'écriture d'un essai sur les moeurs à Montréal (intitulé à raison Moeurs à Montréal, un essai de Benoit Trompe) mais n'arrive pas à le faire publier ailleurs que sur des forums de discutions inactifs depuis l'invention de l'interweb en 1995. J'exagère à peine. Je trouve ennuyeuse la situation de mon ami. Votre blogueur favori fait quelques efforts pour que son éditeur publie le colocataire... les discutions tournent au ralenti. J'encourage tous mes lecteurs écrivains (et je sais qu'on vous dénombre par millions) à faire connaître l'univers rationnel épatant de Benoit Trompe. Moeurs à Montréal, un document choc qui aura l'effet d'une bombe que seuls peuvent nous concocter les grands maîtres comme Darwin, Enstein et Tisseyre.

lundi 9 février 2009

Quel wk!

Tout un Wee-Kend ce fut!

En plus d'écouter du Journey en boucle samedi et dimanche (qui, pour quelqu'un dans le vent comme moi, est quelque de remarquable), j'ai fait lire quelques ébauches de textes de mon grand roman (et futur best-seller) Couteau Contre Couteaux. Les lecteurs privilégiés ont été choisi au hasard sur le boulevard. Tous devaient lire un passage à voix haute et faire une courte critique orale sous l'oeil coquin de la caméra de mon iPhone. J'ai exclusivement eu des commentaires positifs. C'est tu pas beau cela? Oh que si, oh que si!

Maintenant que je connais le meilleur de Journey par coeur, il ne me reste plus qu'à découvrir la discographie de Steve Perry. Vous ne trouvez-pas qu'il ressemble à Francis Reddy, notre kiwi national???

dimanche 8 février 2009

→ La nuit des traquées

"La nuit des traquées" est un film très obscur de Jean Rollin que je n'ai eu moi-même la chance de visionner. La vidéo qui suit est une succession d'images formant un tout assez curieux: comment peut-on réussir à créer des longueurs dans une bande-annonce? Je croyais la chose inconcevable! Cette publicité n'arrive aucunement à cacher la misère derrière le film. Doublement triste.

Jean Rollin est reconnu comme l'un des principaux contribueur du cinéma bis (de série-b) français. Son film le plus exporté est possiblement Le lac des morts-vivants. Enfin, je dis ça car il me semble l'avoir déjà vu en club vidéo sur la tablette poussiéreuse du bas de la section Horreur.



Nota Bene: cette bande annonce est interdite aux moins de 18 ans.

vendredi 6 février 2009

Contrat signé

Eh ben ce matin j’ai signé le contrat qui faisait quatre pages. À défaut d’avoir eu le temps de faire affaire avec un avocat spécialisé en la gestion des droits d’auteurs (par prévention et pour me conseiller), j’ai demandé à mon ami et colocataire Benoit de m’accompagner chez la division Montréalaise de Folio. Avoir un témoin oculaire lors de la signature d’un contrat, ça sert peut-être à rien mais ça ne peut nuire, n’est-ce pas? L’équipe Folio est plutôt sympa, il m’ont offert du café et des craquelins. Pour célébrer notre association nouvelle, ils ont organisé une petite conférence de presse toute simple dans une église de Tétrauville. Il y avait quelques journalistes de l’Écho de l’Est et du Journal Local d’Anjou. Peu de monde mais beaucoup de plaisir. Présentement, il ne reste dans la salle que Saline et Pierre de Folio ainsi que Benoit. Tous m’attendent, moi qui est aux prises avec une sorte de constipation mais cela est une autre histoire.

jeudi 5 février 2009

Dans la mire de Folio

Ben oui. L’éditeur Folio est vivement intéressé à publier mon histoire. J’ai même pas fini de l’écrire! On me propose vingt cinq mille dollars pour terminer l’écriture de Couteau Contre Couteaux d’ici octobre prochain. Tout un mandat pour quelqu’un qui, comme moi, n’a jamais fait autre chose dans la vie que de parler au téléphone. Je conçois la lourde tâche comme d’un défi à relever. Je signale mon acceptation de l’offre à Folio dès cette mise-à-jour de Lemming MTL terminée.

Pour les intéressés, j’ai déjà plus de cent cinquante pages d’écrite – et tout ça à l’aide de l’éditeur texte du iPhone qui me sert de dactylo. J’ai écrit les grandes lignes du chapitre où Jane est jetée dans le gouffre de la mort par Evan le chef du Clan des Couteaux. J’ai pleuré, c’est si triste.

mercredi 4 février 2009

Extrait pour vous

Les premières réactions à la suite de la publication du synopsis de mon futur roman intitulé « Couteau Contre Couteaux » sont très bonnes! J’en suis évidemment ravi et par conséquent prompt à vous livrer un passage inédit que j’ai écrit cette nuit (nuit blanche mais nuit productive!). Voici donc un extrait se passant peu avant la représentation du spectacle dans le plus grand théâtre au pays :

« John marche sur le trottoir immaculé sous un soleil qui ébloui la ville de Toronto. Les nombreux théâtres qu’il croise lui rappelle que ce soir est le grand soir : des milliers de gens l’observeront manier le couteau tel le meilleur des meilleurs. Son estomac se resserre très fort à l’idée que le spectacle pourrait faire un flop. Malgré cela, il sait que peu importe ce qui arriva son amoureuse Jane sera toujours là pour le supporter et lui apporter un doux réconfort. Par amour pour elle, il entre donc chez le premier fleuriste venu et en ressort avec un bouquet de roses blanches, l’une des fleurs les plus précieuse qui soit. Payées avec l’argent amassée depuis le début de la tournée, John sait qu’il devra renter à l’Hôtel à pied après le spectacle – aucun taxi n’accepterai de transporter quiconque gratuitement… même le plus grand manipulateur de couteaux de la planète terre!

Pensant au plaisir fou qu’aura bientôt Jane à la réception du magnifique présent, John entre en collision avec une Harley Davidson HT 1923 garée sur le trottoir. En percutant le sol, la structure de la moto émet un énorme bruit de carcasse métallique. Sachant que le bolide doit appartenir à un motard dans le bar tout juste situé à côté, l’amoureux prend aussitôt ses jambes à son cou. Tout ce qu’il souhaite, c’est que la Harley soit sans dommage et que personne n'aille été témoin de la scène. En effet, il ne faudrait surtout pas que l'affaire se voit rapportée dans les journaux à potins - ça nuit à une carrière ça! Malheureusement pour lui, un couple de touristes Chinois a tout vu. »

On apprendra plus tard dans le roman que si John n’avait pas fait l’achat de ses fleurs dispendieuses, il aurait eu assez de fric pour prendre un taxi le soir et arriver à son hôtel juste à temps pour sauver Jane. Malade comme histoire hein?

mardi 3 février 2009

Couteau en chantier

Tel qu’annoncé hier sur Lemming MTL, j’ai débuté l’écriture de mon premier best-seller d’une longue série. « Couteau Contre Couteaux » (vous comprendrez bientôt la raison derrière l’ajout d’un « x » dans le titre) fera parler de lui, c’est plus que sûr! Ça raconte l’histoire passionnante John, un beau jeune homme qui se découvre par hasard un talent exceptionnel dans le maniement de couteaux. Rapidement remarqué par un producteur de cirque, notre héros sera amené à se produire en spectacle devant des salles combles. Un soir après une représentation dans le plus grand théâtre au pays, John aura le malheur de faire basculer la moto de Evan le chef du Clan des Couteaux, un gang de motards sanguinaires. Pour se venger, le gang tuera la famille de John et kidnappera sa petite amie. John se lancera aussitôt dans une guerre sans merci ni bonjour contre le Clan des Couteaux. Seulement armé d'une arme blanche et de son talent inouï, il combattra les motards en soif de violence et libérera sa douce des griffes de Evan. Une histoire de vengeance comme vous en aurez jamais lu!

lundi 2 février 2009

Mon couteau

Aujourd’hui, je joue un jeu : je traine un couteau à beurre avec moi. MON Couteau. La première personne qui m’asticote, je sors mon couteau, lui montre et m’exclame « J’ai un couteau, un très long couteau. ». Bien sûr, ce ne sera que pour rire. Parions que la blague saura détendre l’atmosphère, même si très beaucoup tendue. Je vous ferai part des résultats ici sur le blog et publierai sans doute un petit bouquin offrant une analyse exhaustive sur l’expérience.

Il me vient en tête le titre accrocheur de « Couteau Contre Couteau ». Mais attendez… plutôt que de perdre le titre en l’attribuant à une analyse bidon sur la plus conne des blagues qui de toute façon n'a rien à voir avec un duel d'armes blanches, pourquoi ne pas tout simplement écrire un roman portant ce titre? Wow! Quelle idée d’un génie grandiose. « Couteau Contre Couteau », un premier roman de Johnny Lee Lemming. J’achète! Le succès est inévitable ce qui signifie que seront engendrés un film, une télésérie et un remake du premier film dix ans plus tard. Dès ce soir, je me mets à l’écriture du mon fabuleux destin.

dimanche 1 février 2009

→ Drive

Voici un extrait de Drive. J'aimerais vous écrire un long texte débile sur ce film dont la débilité est inatteignable mais je n'ai jamais eu le plaisir de le savourer. Je peux tout de même vous diriger vers les leçons du dit film. Oh! Surprise! Après une petite recherche sur l'acteur principal, j'apprends qu'il joue le rôle de Jimmy dans 'Double Dragon', un film récemment en vedette dans les vidéos du dimanche.

vendredi 30 janvier 2009

Contraire inimaginable

J'adore mes weekends qui débutent le vendredi et finissent le lundi: je peux me coucher tard après une longue soirée bue, me lever tard après une nuit de crampes, magasiner sur Ste-Catherine malgré un terrible mal de tête, revenir chez soi prématurément, me recoucher, dormir encore, me réveiller parce-qu'une personne distraite (moi en l'occurrence) a idiotement oublié de se nourrir en journée et de répéter le processus jusqu'au crépuscule du premier jour de semaine. Un mode de vie intense mais à la fois intensément à la mode. Dans un futur que je qualifierais d'immédiat, on m'arrêtera sur le trottoir pour me confirmer de vive voix que nul être n'est plus cool que Johnny Lee Lemming. Et moi, ensuite, de retirer mes petits écouteurs de iPhone et de faire entendre ma musique à la brave personne; elle n'en reviendra pas. Du tout. Le contraire est tout à fait impossible.

jeudi 29 janvier 2009

Vide

La boutique est vide. Je suis seul debout au centre de la pièce. J'ai le iPhone dans les mains et j'effectue la mise à jour de Lemming MTL. C'est tout. Rien d'autre. Ah! si. Le faible tapement d'index contre la surface vitrée du téléphone portable produit un écho qui n'en fini plus de résonner. Voilà un téléphone qui résonne. Ce n'est pas le mien, c'est le téléphone de l'arrière boutique qui traine au plancher. Je ne vais pas répondre, c'est inutile. Je ne veux pas faire l'effort. Je suis si bien centré ici. La vie est plus simple de la sorte. Je me sens attiré par le plafond. Mystérieux. Tiens, mes pieds ne touche plus le sol. 1 cm, 2 cm... me voici étendu au plafond. Ou bien serait-ce le plancher? Je ne sais plus, je crois que je dois dormir. Il en serait mieux pour moi, pour nous. Oui toi cher lecteur ou lectrice: dormons ensemble. J'ai un lit confortable cependant allons chez toi si tu préfères. As-tu un Nintendo? Y jouer me procurerais une satisfaction comparable à un fantasme comblé. Toi aussi? Absolument génial. Je crois que nous sommes fait pour vivre longtemps ensemble. Dans ta poche, une bague de fiançailles. Je l'ai caché là lorsque tu me rejoignais en autobus. La ligne 29. Un mardi il me semble. Tu dis que tu ne me connais pas? Mange tes bas. Vieux fou, va.

mercredi 28 janvier 2009

Content de le voir

Mercredi, jour de fruits et source de potins. La visite hebdomadaire à la fruiterie a donc eu lieu afin d'honorer la tradition lemmingnoise. Ne serais-je pas un blogueur indigne de mes chers lecteurs si je ferais autrement? Bien sûr que oui et voilà pourquoi jamais je ne m'y abstiendrai*. Parole de Johnny Lee.

Une surprise m'attendait sur le chemin de l'aller: Tom. Quel heureux hasard! Il y avait longtemps que je ne l'avais revu. Il a tant changé depuis sa maladie à l'automne. Jadis un homme costaud et fort de caractère, il est aujourd'hui amaigri et sage. D'une technique que je n'arrive à expliquer complètement, il colore d'un ton serein tous les mots qu'il prononce, mêmes les phrases les plus banales: "Il fait beau soleil aujourd'hui?" prend un sens presque Judéo-chrétien en l'écoutant parler. Notre conversation était vide de contenu mais pleine de bons sentiments. J'en garde un heureux souvenir comme la plupart des moments passés avec Tom, avant et après sa maladie. Je l'aime bien ce mec**.

Sans cette rencontre impromptue, la journée aurait d'une tristesse immonde: Érike le commis avait congé de maladie. J'ai donc quitté la fruiterie avec seulement quelques fruits (beurk***) dans les mains et aucun nouveau potin en tête. Triste, triste, triste.

* certaines conditions s'appliquent
** d'une manière purement amicale on s'entend
*** je préfère des croustilles assaisonnées

mardi 27 janvier 2009

Rôle inversé, agent intrigué

Fidèle à l'habitude, l'ouvrage se faisait rare au American Apparel de la rue Pullman. Plutôt que de naviguer aveuglément youtube à l'image d'un Christophe Colomb des temps moderne, j'ai choisi de faire une pierre deux coups: magasiner. Une première en ce qui me concerne. Pas que je n'ai jamais acheté de tissus transformés où je travaille, non non - je n'ai jamais pris le temps de magasiner réellement comme le ferait un vrai client : examiner attentivement l'offre en vêtement, toucher les tissus, essayer les produits, scruter mon look au miroir, demander conseils et services à mon collège Francis et recommencer le bal jusqu'à ce que je choisisse ce qui me convient adéquatement. C'était amusant. Le garde de sécurité Paulie disait ne pas se soucier du spectacle que je lui offrait gratuitement à trois mètres de lui toutefois son regard indiquait une légère incompréhension. Je me demande au nom de quel principe il justifiait sa réaction. Un vendeur qui fait le client dans son magasin, c'est pas si étrange, non?

lundi 26 janvier 2009

Retour de froideur

Ben oui, le froid est de retour avec pour seul dessein de nous gercer les lèvres. Choquant. La facture d'hydro-électricité augmente sans cesse. Très choquant. J'ai oublié de payer la facture du mois de décembre et Hydro-Québec menace d'interrompre notre alimentation électrique. Très choquant beaucoup! Ne vous en faites pas tant, ce dossier chaud de la vie de trois colocataires est désormais résolu. J'ai intérêt à ne pas recommencer car je serais bien triste de perdre ceux avec qui je partage le bol. Ils sont si fins.

J'ai pelleté l'entrée au rez-de-chaussée. Inutile puisque mince couvert de neige mais plaisant. Laisser le iPhone et prendre l'air, il n'y a pas mieux. J'ai le sentiment de rajeunir de deux heures à chacune des bouffées d'air frais qui pénètrent mes bronches et bronchioles... puis je repense aux nombreuses toxines inodores qui polluent le centre-ville. Une réalité à faire pleurer. Je vous quitte pour aujourd'hui, un mouchoir m'attend.

dimanche 25 janvier 2009

→ Songsmith

Au début du mois de janvier, Microsoft s'est permi une petite folie: Songsmith, un logiciel qui construit une mélodie synthétisée basée sur une piste a capella. Vous voulez chanter vos propres chansons sans faire l'effort de composer la musique? Songsmith. Vous aimez improviser au chant? Songsmith. Aucun orchestre n'arrive à vous suivre lorsque vous chanter? Songsmith. Vous aimeriez entendre des classiques de la musique populaire ré-arrangés de manière totalement déglinguée? Songsmith.

Je suis incapable de ne pas boire ma propre urine en voyant ce clip! (note à moi-même: exagérer l'expression familière "rire à s'en pisser dessus" n'est pas une bonne idée après tout) Sans les images et la sonorité Casio, cette version lounge de "Running With The Devil" serait presque crédible! On croirait entendre le b-side de Just a Gigolo. Du bonbon.



En bonus:

1- une version folk de "Creep" plutôt catchy ici.
2- La publicité louche de Songsmith. De l'humour à la Microsoft . Pour les curieux seulement.

vendredi 23 janvier 2009

Scrabble résurection

Mon mal de ventre dû à la surconsommation de Scrabble se dissipe peu à peu. Ce fait est indubitablement génial. Benoit et moi allons jouer plusieurs joutes pendant la fin de semaine. Je prévoie une nuit blanche. Peut-être deux. Nous sommes jeunes et fous donc capables. Assoiffés et inconscients. Fêtards et intenses. En prévision du plaisir annoncé, j'ai commandé des croustilles et de la boisson gazeuse. Des litres et des tonnes! Notre ventre grossira au rythme soutenu de nos connaissances lexicales. Génial. Le mot se mérite la répétition. Encore une fois: génial!

Mes mains tremblent! Elles veulent placer des lettres carrées partout à tout prix! Je sens que je ne tiendrais plus pour longtemps. Ah! non! Je craque! Que faire oh! seigneur?!?? MES MAINS BOUGENT D'ELLES-MÊME!!!!! AAAARRRRRGGGGGGCMRNVYDGE BVYRHFOEPRELV BIEUQYW EZRSFAVXIE JFGHBVNGBVGDTSYUW JDKFOIEY DGCBXN ZGCTEFSGXNBXCMFBRV CGDTSREFSBXVCGFC NBEYCTXVWBXTCVRBVUTNBMTIBUCMZNWUEYRTWIUE RBCVZBXVWTE UEYRTWUWOEPO NCBXBXVXNXMCTWBXYZTWQ REIIYWRTERUBVHFGDBCHSNDJMURYTHNBGVXFARSE

jeudi 22 janvier 2009

Potin qui fait du bruit

Oh! là! là! Le potin d'hier fait du bruit! M'ont contacté TVA, SRC et... c'est tout. TQS m'aurait appelé si ce n'était du centre de nouvelles qui a bêtement fermé ses portes à l'automne. C'est la petitesse de mon doigt petit qui me le dit, oui-oui. Donc, les deux grands réseaux m'ont fait la morale par téléphone. Je suspecte qu'ils sont rongés par la peur de voir leur auditoire perdu au profit d'un blogueur sans scrupule qui contourne la loi. Serait-ce le signe annonciateur d'une suprématie d'internet sur sa cousine la télé? Je le pense. Tiens donc, je me surprends en train de rire haut et fort, les deux bras tendus vers le ciel (en réalité, le haut plafond poussiéreux du loft)!

Le cyber-enquêteur m'a aussi contacté. Il faisait longtemps que j'avais entendu parlé de lui. Pour le mieux puisque l'homme policier, eh ben, je le hais. Il me hais aussi. Il fut bref dans son appel: je dois me mêler de mes oignons. Il désire voir retirée de Lemming MTL l'identité du milliardaire poursuivi par son ex-conjointe. J'ai répondu que je ne savais pas comment. Que Google ne le permet pas. Qu'internet est cruel. Il m'a cru. Hi! Hi! Hi!

mercredi 21 janvier 2009

Potin, le meilleur de l'année

Partout où je vais, j'entends parler de ce fichu procès: une ex-conjointe de fait réclame une pension de cinquante millions de dollars! N'ayant jamais été marié avec la dame en question, l'homme milliardaire ne verse que la pension accordée aux enfants. L'avocate de l'ex-conjointe en fait une affaire constitutionnelle puisque cette exception entre conjoints de fait et couples mariés n'est valide qu'au Québec.

Je pense franchement qu'on se balance de l'aspect constitutionnel de l'affaire. Ce qu'on veut savoir, c'est l'identité du milliardaire que les médias taisent en raison de restrictions juridiques. Vous le savez: quand j'ai besoin d'un potin précis, Érike est la source par excellence!

Le commis de la fruiterie a confirmé ce que je pensais: le milliardaire est connu du public! Je suis tout excité de vous révéler un secret bien gardé. Le milliardaire en question est nul autre que le Montréalais William Shatner! OMG! OMG!

mardi 20 janvier 2009

Chez l'Oncle

Au dîné, petit tour au bar Chez l'Oncle sur le chemin Manuel. Une recommandation de Paulie, l'agent de sécurité de la boutique, qui dit y avoir mangé les meilleures ailes de poulets. Il avait raison quant au repas succulent. Je dis c'est les troisièmes meilleures ailes de poulet de l'univers du monde entier mais cela est chose discutable bien sûr. Léger soucis: il n'y a rien d'autre au menu. Absolument rien. Ah! oui si, l'alcool cool à flot dans ce bar mais c'est un bar donc implicite. J'ai jamais mangé autant d'ailes de poulet de ma vie de lemming! L'après-midi fut une sorte de mini-festival en l'honneur d'une digestion longue et pénible.

Chez l'Oncle, les gens ont la mine suspecte. Tous gueulent et rient comme dans une foule de dix milles mais personne ne dit mot au moindre geste d'une tierce personne étrangère au cercle d'habitués. Heureusement que le personnel y est fort sympathique. Je parle ici de la serveuse cokée en grand besoin de généreux pourboires et du chef cuisinier qui fait sa besogne dans l'anonymat de la cuisinette arrière. Quant au look de l'endroit, il n'y a que le brun chaleureux qui mérite mention. Celui-ci prédomine la palette restreinte du designer improvisé qui a jadis décoré. Pas que je déteste, non pas du tout. La laideur se rapproche de celle des marchés aux puces, lieux où j'adore flâner. Cependant, jamais j'irais me bourrer la fraise là-bas. Mais, je le rappelle, les ailes de poulet de chez l'oncle sont délicieuses. Elles font la différence!

lundi 19 janvier 2009

Scrabble indigestion

Voilà, il fallait que j'en arrive là: trop jouer au Scrabble au point d'avoir un haut-le-coeur simplement à la vue de la boite qui traîne sur la table du salon. Je sais que la maladie n'est que temporaire, j'ai déjà passé par là les amis. Dans une semaine, je devrais rejouer en cinglé. D'ici là, un repos ne peut que rendre ma vie un tantinet plus saine. Cette situation forcée me fera un grand bien. Première activité prévue en cette trêve nouvelle? Une visite de mon magasin préféré: Zellers. Mon nouveau plaisir: me cacher dans les salles d'essayage et faire 'bou!' lorsqu'un client s'apprête à pénétrer l'isoloir (le croyant vide) afin d'y faire l'essaie de pièces de vêtements en solde. Un détour à la section des jeux vidéos est mandataire et je ne risquerai pas de décevoir à cet effet. Finalement, quelques jasettes seront pratiquées ici et là avec les jeunes employées intéressées par mes histoires de fou. Je n'ai pas trente ans encore mais je trouve que je suis drôlement actif pour un vieillard. Bon, il est temps que je remette un peu de musique dans mon ipod.

dimanche 18 janvier 2009

→ Hobgoblins

Hobgoblins, un film très caca que j'ai enfin vu en version française tout récemment. MST3K m'avait servi la version originale durant l'un de leurs épisodes les plus mémorables. Une suite au film de Rick Sloane ne devrait tarder à paraître même si vingt années se sont écoulées depuis le premier chapitre. Si l'impossible paraît se produire, disons merci aux créateurs de MST3k qui ont popularisé Hobgoblins dans le cercle chaleureux des amateurs de films nanars.

Et comment étaient mes retrouvailles avec ce cafouillart septième? (j'invente encore des mots!)

Franchement agréables. Un film regorgeant de créatures douteuses qui gagne à être vu en groupe histoire de combler les nombreux vides abrutissants rencontrés au long du métrage. L'extrait vidéo est à l'image de l'oeuvre.

vendredi 16 janvier 2009

Scrabble, l'ultime frontière

Veeeeendreeeediiiiiii!!! Youppppiiiiiii!

Vendredi signifie jour de congé qui signifie Scrabble à temps plein. Au réveil, mon colocataire Benoit et moi sautions dans le loft comme des petites folles de salon de quilles. Notre joie exacerbée n'était qu'un reflet d'une envie insoutenable à jouer aux mots, envie allant jusqu'à nous tenailler ardemment dans les rêves de la nuit. D'ailleurs, dans ce beau monde de l'irréel, je battais cette nuit mon amidversaire (horrible invention de mon cru que ce mot) pour la première fois. Ça m'embête de l'admettre ici sur l'internou, mais Benoit est très fort au jeu des mots. Vraiment fort. Du genre, il t'écrit une nouvelle de quelques pages avec des anagrammes de "Allô". Et à la fin de l'histoire, tu remets en question ton existence dans le monde. Donc, en véritable karatéka de l'alphabet, je redouble d'effort durant les matchs dans l'espoir de le voir défait par le lemming le plus sympa en ville. Lorsque ce jour arrivera, je vous paie une bière d'épinette Marco. Parlant de ce breuvage savoureux, il serait temps que j'aille porté les bouteilles à la consigne. J'en ai pour 25$ dans la salle de lavage. Quelqu'un serait prêt à venir les chercher chez nous? J'ai pas trop le goût de perdre un précieux quinze minutes qui pourrait me servir à concrétiser mon rêve du moment.

Bon weekend!

jeudi 15 janvier 2009

Scrabble all the time

Je vous l'ai déjà dit, cette semaine, le jeu de Scrabble fait parti de ma vie - comme un second nombril quoi! Jeudi obligeant, je travaille donc je ne suis point du tout en mesure de jouer accompagné de mon adversaire d'anagrammes favori, et j'ai nommé Benoit le colocataire. Du moins, pas d'ici midi puisqu'il devrait me rejoindre après son rendez-vous de chez le dentiste. Nous dinerons ensemble et jouerons quelques parties à l'aide d'un jeu de poche que j'ai trouvé dans le bureau de ma patronne Luciena.

J'ai tout tenté pour partager ma passion à mes collègues de travail, je pense ici à Francis ou Paulie, mais aucun ne s'intéresse à l'art de gérer un porte-feuille de lettres payantes. Quelle étroitesse d'esprit qui fait de la peine à mon petit coeur de jeune homme bientôt trentenaire. Tiens, tiens... Je me demande si la mémoire me joue des tours ou bien j'ai réellement lu jadis un fait divers rapportant une étude menée sur les joueurs de Scrabble qui vieillissent plus lentement que la moyenne des gens. Very interesting.

mercredi 14 janvier 2009

Scrabble: ceci n'est pas une infopub

J'arrête pas de jouer, c'est fou fou fou! À tous ceux à qui je parle de ma passion nouvelle, eh ben, j'ai droit à des silences méprisants. À croire que collectionner les cartons de Toblerone est plus intelligent. Plus spectaculaire certes. M'enfin. Benoit et moi sommes un peu seuls et perdus dans notre monde. MON MONDE! Ça fait combien de points le mot "monde" ? J'en estime huit. Gros minimum.

Francis, un mec branché avec qui je travaille m'a rassuré à propos de mon absence d'hier: la boss n'était pas là et il y a eu assez de clients pour lui seul. Cool! J'ai offert de le remplacer samedi s'il désirait prendre congé, ce qu'il choisit de faire. Le samedi est une journée des plus fatigantes. Je crains souffrir de fatigue et d'envie de placer ces lettres sur le quadrillé de bois. Peut-être vais-je souffrir suffisamment et requérir des soins hospitalier particuliers? Qui sait.

mardi 13 janvier 2009

Scrabble, passion trouble

Au réveil ce midi, je suis retourné à la planche de jeu de Scrabble que Benoit et moi avions délaissé aux petites heures du matin. Je voulais jouer. Tu suites. Maintenant. Le hic, j'étais le seul joueur à la table. Le petit Dani, le lève-tôt officiel debout depuis quelques heures déjà, est venu à moi me dire un habituel salut timide. J'ai demandé s'il voulait jouer avec moi à ce jeu de tête pour adulte. Il a accepté. Évidemment, avec son jeune âge et la concentration qu'on lui associe, il s'est rapidement désintéressé de la partie pour me laisser seul comme un cactus afin de rejoindre son Turbo GraphX 16 branché sur le plasma seize:neuf. Maudine console de jeu vidéo. Bah tant pis, ai-je songé.

J'ai donc joué seul pendant un petit bout. Pour ce faire, je simulais une partie de deux joueurs. Drôlement, ma partie de Scrabble ressemblait plutôt à une partie de Dongeon & Dragon. Je veux dire par là que je devais me convaincre de ne pas connaître la riposte de l'adversaire à un jeu payant en points. Étant mauvais acteur, la scène gagnait à ne pas être vue.

Vers deux heures de l'après-midi, mon colocataire Benoit s'est réveillé. À mon image, son premier réflexe fut de retrouver la table du jeu de lettres. Nous avons aussitôt repris notre partie de la veille. Puisque je n'avais pas encore rien mis sous la dent, j'ai mangé quelques rôties au Map-O-Spread en même temps que Benoit. Délicieux. Nous avons joué toute la journée. J'ai cru bon cesser il y a quelques instant à peine quand j'ai réalisé que j'avais complètement oublié d'aller travailler à la boutique ce matin. Oups.

lundi 12 janvier 2009

Scrabble, passion de nuit

Il se fait tard. Je suis captivé par la partie de scrabble en procédure mais temporairement en pause. Pause pipi. Pas moi, Benoit. C'est un party, un vrai party de gars avec des chips puis de la liqueur. Dès que Benoit laisse l'endroit de libre, j'y cours pour vider au moins un litre et demi de racinette A&W. Un peu plus tôt aujourd'hui dimanche, j'ai fait un tour à ma fruiterie favorite. Mon ami Erike le commis m'a conseillé de faire l'achat d'une bouteille format géant car elles sont en spécial cette semaine. L'économie était si alléchante que j'ai osé partir de l'endroit avec un caisse pleine! Le poids due à la densité du liquide brunâtre a requis l'assistance de Erike pour fins de transport jusqu'à la chaloupe qui me sert de remorque (je l'avais attaché à ma Leemobile pour l'occasion).

Benoit est revenu, il me dit de prendre mon temps dans le petit coin. Il m'assure sa pizza, quoique tiède, est suffisamment bonne et juteuse pour le faire patienter de longues minutes. N'est-il pas génial ce colocataire? À demain les amis.

dimanche 11 janvier 2009

→ Philippe Lalanne

Philippe Lalanne est mon chanteur à voix québécois préféré. Il est aussi un des plus mystérieux. Sorti de nul part en 2006, il a rapidement disparu pour ne plus jamais revenir à l'avant-scène musicale. De sa courte carrière, il a enregistré trois grands succès: 'Never Forget', 'Amertume = rage/regret/rancune' et 'Coup de foudre'. À cela s'ajoute quatre chansons sous le pseudonyme Le vrai comique des temps modernes.

Dans ce clip qui a aidé à faire connaître l'artiste, on remarque la célèbre chatte Rebelle faire un spectacle plein de feelings sur l'air de 'Never Forget'. CA-NI-CULE! Quelle puissance dans la voix!



Dans un même esprit de délire, voici 'Coup de Foudre'. Ou bien la version métal de 'Amertume'!

vendredi 9 janvier 2009

À tous mes amis

Revoilà Johnny Lee Lemming à la barre du clavier de Lemming Mtl. J'ai beaucoup apprécié le geste d'hier posé par mon ami et colocataire Benoit. C'est touchant. Sans vouloir lui enlever du crédit, je dois mettre au jour les raisons de mon absence ici sur le blog et de même que sur le séjour prolongé dans le lit. Ce n'était pas parce-que je couvrais une sorte de dépression, non pas du tout. Voyez-vous, j'ai attrapé une gastro très cinglante. J'aurais peut-être dû en glisser un mot à Benoit afin qu'il ne s'énerve pas. J'avais peine à sortir du lit alors sachez que j'en prends point le blâme. Je suis comme ça, respectez-moi. Respectez-moi et saluez le geste pleinement noble de mon ami. Un comportement exemplaire comme celui prouve hors de tout doute que je suis franchement bien entouré et que je n'ai pas trop à m'en faire lorsque des babouins comme Jean Clodin, Henrito le facteur Italien fou, le mauvais imitateur de John Ritter ou bien ce malin de lecteur (ou fanatique) prénommé Andore me font du tord et du travers. Sans mes amis, ce serait une autre histoire, certes, mais à l'heure actuelle ils sont tous présent afin de rendre ma vie moins molle, moins désespérée. J'aime mes amis.

jeudi 8 janvier 2009

Un message de Benoit B.

Allô la terre. Je suis Benoit et je vous écrit en remplacement de mon colocataire Johnny Lemming qui se porte très mal aujourd'hui. Si mal qu'il n'est pas rentré travailler. Mal comment? Mal comme suit: il est triste. Triste parce-que des gens lui disent des méchancetés. D'abord, il y a cette histoire de Jean Clodin. Ce monsieur est très vilain (il m'a par ailleurs attaqué en pleine rue... je crois que Johnny vous en a déjà glissé un mot de toute manière). Heureusement, Jean Clodin ne fera plus de mal à mon très adoré ami parce-qu'il est sous étroite surveillance policière. Par contre, un certain André Lavoix crois-je, ne cesse de tourmenter Johnny dans des courriels haineux envoyés par milliers. Ce fait occasionne beaucoup de tristesse dans le coeur du fondateur de Lemming MTL. C'est pour cette raison que je prends volontiers la parole et aimerais faire comprendre à ce cher André d'arrêter les méchancetés impensables qui font du mal à mon ami! S'il-te-plaît, arrête!!! Je ne l'ai jamais vu la mine si basse, mon coeur en devient comme pincé, tu comprends? Johnny me l'a dit: il ne te veux que du bien mais tu continu à le traiter tel une mince baleine. J'espère que franchement que tu vas comprendre car je ne voudrais surtout pas que mon colocataire que j'aime en vienne à me demander assistance pour mettre fin à ses jours. Voilà, j'ai fait ce qu'il fallait faire, à la prochaine.

-Benoit B.

mercredi 7 janvier 2009

Cela va trop loin t'sais

Mon colocataire Benoit s'est fait assaillir par le fou-fameux Jean Clodin!!! (note de moi-même: pour les lectrices et lecteurs qui ignore qui est le bohomme, lisez mes messages de lundi et mardi le 5 et 6 janvier)

La scène du crime ressemblait à ceci selon les dire de la victime: Benoit se déplaçait en direction du dépanneur à bord de mon charriot-élévateur amicalement prêté pour combler un manque de lait dans des délais prompts. Tournant un coin de rue, un homme sauta sur lui armé d'un souffle-feuille à gazoline. Apeuré, mon colocataire n'eut qu'un seul réflexe, celui d'accélérer en plein virage, causant ainsi un dérapage qui mena la Leemobile dans la vitrine désormais détruite d'un magasin La Source. Heurté à la tête et au dos, le le blessé eut bien du mal à quitter le siège du véhicule. L'homme à l'origine de l'accident avait disparu des lieux de l'accident mais en y laissant une trace: un porte-feuille appartenant à Jean Clodin!

Rassurez-vous, Benoit va beaucoup mieux. La leemobile aussi mais elle demandera un ajustement avant de retourner sur les rues de la ville. La police recherche présentement le suspect numéro un. J'espère qu'ils coinceront ce salaud de mes deux.

mardi 6 janvier 2009

Il commence

Jean Clodin commence à me taper sur les nerfs. Vraiment. Il m’en veux encore d’avoir insulté son oncle Roger Michael. En plus d’inonder ma boite de réception Gmail de message haineux, il s’est permis de venir me rendre une visite à la boutique!!! Très humiliant de se faire garocher de la marde devant une cliente. Paulie l’agent de sécurité a dû intervenir car Monsieur Clodin devenait très menaçant. L’agent a pu faire évacuer l’homme déchaîné sans trop de mal sans toutefois éviter un grand malaise chez les clients et le personnel. Ma boss Luciena m’a demandé quelle est ma recette magique pour m’entourer de profonds débiles. J’ai répondu à la blague que j’adore lire des Harry Potter. Elle est resté confuse un moment. Ce qu’elle ignore, c’est que j’ai volontairement déblatéré un gros tas de sottises dans le but de 1- confondre par excès de coquinerie 2- namedropper Harry Potter 3- mettre un voile sur la vérité. La vérité, vous voulez la savoir? Elle consiste en cette réalité indéniable : j’ai en moins un héritage génétique qui font de mes gestes même banals un virulent appel à l’emmerde pour tous les psychopathes dont la maladie se trouve à un stade si avancé qu’elle en devient incurable. Jean, je sais que tu lis ceci : tu es fou à lier. Va te faire soigner. Je t’aime quand même, toi et ton oncle.

lundi 5 janvier 2009

Bornes dépassées attention accident

Bonjour chers lecteurs de mon cœur! Comment allez-vous? Je vous le demande car je suis curieux et poli de nature. Parfois, je m’égare quelque peu et vous me voyez déferler ces verbes désinvoltes qu’on préfère oublier. Prenons vendredi dernier comme exemple : j’y mitraille d’insultes de pauvres vedettes québécoises qui ne demandent qu’à se faire aimer. Nombreux d’entre vous m’ont contacté par courriel afin de souligner la bravoure de mon geste – il semble que ce soit un don de dire tout haut ce que le monde pense tout bas. À ceux là, merci. D’autres ont condamné fervemment le geste. Ceci s’applique particulièrement à Jean Clodin (vedette du ténébreux long-métrage culte « Saison Morte ») qui m’assure que j’ai dépassé les bornes en m’attaquant à son pauvre oncle Roger Michael. En toute franchise, il ne m’ait jamais arrivé de sentir le postérieur de Monsieur Michael. Plus exactement, je n’ai jamais rencontré l’homme. En l’accusant de détenir un orifice nauséabond, je voulais mettre l’emphase sur mon côté charmeur de farceur, tout simplement. Car, vous le conviendrez, je suis un charmant farceur. Mais bon là, à tous ceux que j’ai blessé dans ma folie de vendredi, je vous dois mes excuses les plus sincères. Voilà, c’est dit. Jean Clodin, vas-tu maintenant cesser de me spammer comme un petit poussin???

Mini échantillon du lectorat de Lemming MTL