vendredi 27 février 2009

Au Mcdo

Y'a des soirs étranges vous savez.

Je reviens du garage. J'y avais laissé ma Lemmobile lundi pour un tune-up majeur. Vous savez, l'hiver et la mécanique font bien mauvais ménage. Sur le chemin du retour, j'ai fait un arrêt au Mc Donald's de la rue Iberville comme le veut la tradition après un passage chez Canadian Tire.

Cette fois, je fus accueilli dans un restaurant complètement remis à neuf. Nouveau concept: télé plasma, foyer artificiel, fauteuils devant, comptoirs, banquettes et déco à la mode. Je me croyais en pleine banlieue riche. Ce n'était pas seulement l'odeur du neuf qui me donnait cette impression. La clientèle aussi avait changé. Normalement, j'aurais du trouver un clochard devant un café, un bachelor à la mine basse devant sa fritte, quelques thugs en train de flâner et un personnel des plus froid. Il n'y avait rien de tout cela... ou à peu près.

D'accord, j'aurais pu jouer le rôle du bachelor qui s'empiffre de friture... pas de commentaire sur ce point. Il y avait aussi un clochard dans son coin mais il jouait au PSP (??!!?!?). Les thugs étaient présents toutefois ils avaient eu la bonne idée de laisser leurs agissements bébêtes à la maison... sauf, peut-être, l'un d'eux qui cru utile de qualifier haut et fort de "g-spot" l'espace devant le foyer artificiel. Ah! seigneur. Le personnel était des plus festifs. Se sentait-il privilégié de travailler dans un restaurant pseudo-futuriste? Je m'en plains aucunement - la bouffe m'a paru que supérieure. Finalement, les enfants qui courraient et crient partout (à 22h), les jeunes couples et les émos tout droit sortis de 2006 créaient une ambiance particulière pas si désagréable au final.

En sortant pour reprendre le volant de ma Leemobile, j'ai remarqué une délégation d'environ quinze jeunes comme nous qui courraient au bar karaoke 'Poivre et Sel' situé à côté (endroit très crasseux soit dit en passant). Ils sortaient d'une camionnette de location. L'un deux était accroupi sur le capot recouvrant le bloc moteur. N'importe quoi.

jeudi 26 février 2009

Think like a dude

Je serai l'employé du mois de mars chez American Apparel. C'est trop et tellement trop une bonne nouvelle. Bon d'accord, la nouvelle n'est pas si merveilleuse. Peut-être même qu'elle vous ennuie profondément. Pas grave. Je prends la chose comme un compliment de la gentille part de ma boss Luciena. Il y a un avantage considérable d'avoir ce titre tant convoité: j'ai 5% de rabais sur tout achat de vêtement. Cela se rajoute au 15% réservé à tous les employés de la boite. C'est merveilleux. Ça m'excite. Je sais pas ce que j'ai cette semaine, j'ai tellement le goût de m'éclater comme je l'ai fait hier. Par contre, je suis au boulot pour deux heures encore. Tiens, j'ai une idée: je vais tenter de tirer profit de l'influence qu'apporte mon titre temporaire d'employé attribué nouvellement. Par là, j'espère convaincre Luciena qu'une machine video-poker dans la boutique serait un gros plus pour la compagnie. I hope it's gonna work. Dude. Yo.

mercredi 25 février 2009

Entre-Tous

J'ai l'envie de m'éclater. J'ai 200$ dans les poches. Je suis en direction d'un lieu super: le bar Entre-Tous. Il est ouvert le mercredi après-midi. C'est super car je ne voulais pas attendre à ce soir pour vider mon argent dans la machine video-poker. Bon, façon de parler car je suis absolument convaincu que je ressortirai de l'endroit avec le quadruple de monnaie en banque. C'est plus que sûr.

Vous voulez-savoir pourquoi j'ai si envie de m'éclater? Eh bien, j'ai eu une dispute avec mon colocataire Benoit. Il avait vidé ma boite de Rice Krispies Multi-grain. Le salaud. J'étais pas content. Il a dit des choses et j'en ai répondu d'autres. Nous avons échangé des menaces, des promesses. À la fin, j'ai claqué la porte du loft et pris la direction du bar Entre-Tous dans le but de tout oublié. D'ailleurs, me voilà rendu à la porte du dit bar. Bloguer en marchant fait que la distance rétrécie fortement. À bientôt les joyeux.

mardi 24 février 2009

Au comptoir thaï

À la pause du midi, j'ai fait le voyage au comptoir thaï. Il est situé non-loin du métro Angrignon - une longue marche santé pourrait-on qualifié le chemin. Le poulet général thaï y est si délicieux et si populaire. La file d'attente à l'heure de pointe m'impressionnera jusqu'à la fin du monde. Je ne suis jamais incommodé par celle-ci, du simple fait que j'ai toujours de belles mélodies dans les orreiles gracieuseté de iPhone. Ce midi, l'engrais de ma zentitude était la voix envoutante de Bruno Pelletier. Ben non, c'est une blague. Comique suis-je n'est-ce pas? Que ceux en désaccord quittent immédiatement le site. Merci.

lundi 23 février 2009

Le rêve impossible

Le temps se réchauffe quelque peu et Jacques-Serge le concierge ainsi que moi-même sommes allé prendre l'air sur le toit de la Place Ville-Marie. On a jasé. On a lancé des avions en papier dans le vide. On a pris cela bien relaxe, hein?

Les avions de papiers nous ont inspiré un rêve: celui de voler dans le ciel de Montréal tel l'oiseau-mouche qui voyage pour le plaisir de voyager. On le sait, les oiseaux-mouches sont de petits êtres curieux avec un goût du voyage particulièrement développé. Le rêve étant techniquement impossible à réaliser, Jacques-Serge a proposé d'user de drogues fortes afin de simuler parfaitement le survol de la ville. J'ai dit: "non, pas question". Non mais vous savez, faut pas faire de pareilles folies dans la vie. Jacques-Serge a paru déçu mais en bon ami, je l'ai réconforté et invité à boire un chocolat chaud dans mon salon.

dimanche 22 février 2009

→ Fast Track : No Limit

Fast Track : No Limit est moulé à partir du même moule que l'ahurissant Crash Kids chroniqué la semaine dernière. Par là j'entends un film dont les valeurs sont les grosses voitures, l'argent et le sexe. C'est d'ailleurs l'accroche du présent film. Pathétique n'est-il pas?

Moins puissant que 'Crash Kids', ce direct-to-video de la boite 'Action Concept' mérite toutefois qu'on lui porte attention. Je note au passage la scène où l'actrice principale couche avec un inconnu pour faire de la peine à son copain qui a brisé la voiture - et la finale, où tous les personnages principaux vivent en harmonie dans une bagnole sur toile de soleil couchant puant l'artificiel... un moment magique comme on aimerait en vivre souvent.

Quant à la bande-annonce qui suit, il s'agit d'une cascade de cascades déclinquées (mouhahaha! je suis drôle). À voir pour les curieux qui aimerait se faire à l'idée le goût infecte de 'Fast Track : No Limit'.

vendredi 20 février 2009

Des idées et de l'érotisme

Je prévoie écrire en ce beau vendredi de petite neige. J'ai eu une idée pour une situation romantique dans mon roman en progrès: John et Jane seront sur le haut d'une colline quelque part dans le bouclier canadien. Le ciel automnal pleuvra des feuilles d'érable. Jane sera attachée à un arbre - John lui lancera des couteaux pour meubler de lames la silhouette de la jeune femme consentante. Je vois ça de manière macho-érotique. Genre, les couteaux représentent le phallus tandis que les cordes entourant Jane symbolisent le sexe faible. Les lames qui frôleront sa peau sensible lui procureront un chatouillement qui mènera ultimement à l'orgasme. On va dire que John s'excitera tout seul de son côté.

Cela sera un après-midi d'écriture productive, je le sais. Je peux pas croire que ça ne vendra pas cette histoire là! C'est mon éditeur qui sera contant!

jeudi 19 février 2009

La passe au musée

Ben les amis, hier soir, j'ai écrit sur le passé de deux personnages importants de mon histoire Couteau contre Couteaux. J'ai enfin planché, établi, conçu la rencontre du héros et de sa belle copine. Chaque fois que je relis le brouillon, des frissons me glacent le dos - j'ai la peau de poulet.

« C'était un jour de temps beau, un bel après-midi d'été comme c'est pas possible. John avait 15 ans, il avait soif de vivre, soif d'apprendre. Avec un temps pareil, John n'avait donc d'autre choix que de faire comme tous les garçons de son âge: visiter le musée en ville.

Dans l'une des salles d'exposition se trouvaient une jeune artiste de son âge. Elle peignait un homme nu sur le papier fragile de sa toile. Coup-de-foudre instantané pour John. Idem pour la fille. Elle fut la première à se présenter:

-Mon nom est Jane.
-John. Ben c'est mon nom.
-Vous... vous êtes beau...
-Vous pouvez me tutoyer hein. Ben, parce-que tu es aussi ravissante. Ravissante comme une fleur sur le corps d'Angelina Jolie.
-Tutoyons-nous chéri.
-Je connais une méthode inusité pour ce faire.
-Ah oui?

Les deux tourtereaux se frenchèrent ensuite, avec l'intensité d'un enfant dans un parc Ronald McDonald.

C'est un beau roman, c'est une belle histoire. »

mercredi 18 février 2009

Épuisement professionnel

En plus de ne pas avoir ma sorte de bananes préférées à la fruiterie, Érike était sans le potin ce matin. Il prétend avoir épuisé sa banque. Bordel! Quelle frustration! Et moi qui a si faim, j'aurais bien mangé une banane mais non, il faut que je sois seul ici à bloguer comme un vrai pichou au rythme des crampes d'un estomac sonnant comme un minou enragé. Ç'aurait passé tellement mieux avec un potin ou deux.

Bing! Un coup de poing dans une colonne du loft. La violence s'empare de moi. Du classique joue a tue tête dans le loft en criant. Je me sens comme un dieu en colère! Pareil, pareil. Arrrr! Je frustre Benoit. Il essaie de dormir. Je réalise tout à coup que sauter sur le lit de quelqu'un qui dort est méchant. Benoit je m'excuse.

Je me calme les nerfs. Quoi faire pour changer l'esprit de fou temporaire? Mais si, je sais: continuer l'écriture de Couteau contre Couteaux.

mardi 17 février 2009

Pas de surprise sauf une

C'est mardi et c'est le travail. Ben oui. Rien de spécial à mentionner pour être honnête. Quelques clientes, quelques clients. Un itinérant. Un témoin de Sainte-Jovite (c'est bien ça le nom cette religion bidon?). Un petit minou minuscule. Une boule de neige. Un porte-feuille oublié. Pierre Boulon (le gars au porte-feuille oublié). Rogers Normandin. Rock Voisine. Samuel L. Jackson (je vous l'jure!). Tom. Mais si, ça visite représente quelque chose de bien spécial.

Tom, c'était notre agent de sécurité jusqu'à ce qu'il vire fou dû aux visites régulières d'un certain mauvais-imitateur-de-John-Ritter. Absurde dites-vous? Et comment! Mais il n'y a aucun doute sur le fait que l'ex agent a complètement changé depuis sa rémission de l'hôpital. Pour le mieux, je ne sais pas. Pour le pire, peut-être. Il y a dans son regard et dans son timbre de sa voix une impression de distance face à la réalité. Un recul propre aux illuminés de ce monde. Comme ce témoin de Sainte-Jovite de ce matin par exemple, vous comprenez? Somme toute, j'étais bien touché de voir l'homme oser retourner dans la boutique à l'origine de ses maux de jadis.

lundi 16 février 2009

Concours N maj

Mise à jour concernant le Concours Nintendo: beaucoup de lecteurs, lectrices, se demandent ce qu'est advenu le concours dont je parlais si fréquemment à la fin de deux mille huit. Eh ben, voyez-vous, il a eu lieu au début de la nouvelle année tel que prévu. J'en ai pas du tout parlé parce-que... parce-que... parce-que l'évènement fut un échec désastreux. Ça me fait mal au coeur d'en parler même si un mois d'eau a coulé sous le pont du temps. Ce jour là, il y a eu une très grosse tempête. Peu de gens ce sont déplacés. Un jeune couple de Vancouver, en visite à Montréal, est décédé sur place suite à des engelures généralisées. Le spectacle de montgolfières s'est terminé dans un bain de sang et de feu: les corps tombés du ciel s'enflammaient au contact des torches fracassées sur le sol. La superbe collection de jeux vidéo de notre financer est perte totale depuis que les pompiers l'ont noyé indirectement de leurs boyaux. Soyez gentils: ne vous moquez pas de Benoit et moi qui avons travaillé fort dans le but de faire la plus grande fête du jeu vidéo au monde.

dimanche 15 février 2009

→ Crash Kids : Trust No One

Un soir de novembre alors que je cherchais un nanar à me mettre sous la dent, j'ai mis la main sur un film dont la jaquette rappelle quelque peu le look Fast and Furious. Un clone de cette série abracadabrante, ça peut pas être bon, vrai?

Vrai. Crash Kids: Trust No One n'est pas ennuyant ou mal fait, pas du tout. Sa médiocrité se situe au niveau de l'histoire encore plus ahurissante que l'univers de la série Fast and Furious au grand complet. Il s'agit d'une production allemande pour adolescents voire jeunes adultes. Voici donc une bande-annonce (assez curieuse dois-je admettre) trouvée sur youtube. Attention! Le trailer comporte tellement de spoilers, c'est presque qu'illégal.



Fait intéressant, il existe deux autres films similaires créés par les mêmes producteurs. Je viens tout juste de mettre la main sur l'un deux. À suivre... :)

Ah, j'oubliais: en bonus, regardez-moi ce montage émouvant sur l'un des personnages les plus futile de 'Crash Kids'.

vendredi 13 février 2009

Vendredi treizième

Histoire de fêter le jour qui fait frémir coquines, coquins et divers malins, Jacques-Serge mon ami ainsi que moi-même sommes allé nous rincer l'oeil de meurtres sanglants au cinéma de la rue Sainte-Catherine. Le film choisi était de circonstance: Friday the Thirteenth. Un remake, ou reboot pour utiliser le jargon à la mode, qui se veut moyennement efficace. L'ennui n'y est pas présent, hourra, mais la stupidité véhiculée dans l'histoire remodelée étouffe. M'enfin, je parle pour moi car Jacques-Serge, lui, a adoré comme pas possible. Avec un zeste de zèle dois-je ajouter: si je ne l'avais pas retenu de vive force, il aurait fracassé une vitre pour mettre la main sur l'affiche grand format du dit film. Il est fou comme cela mon ami. Juste à point.

jeudi 12 février 2009

American Appareil

De mon petit appareil iPhone, je vous écrit. C'est la pause au travail et je choisi de m'éclater en vous écrivant sachant que des centaines de milliers parmi mes lecteurs et fans languissent avant chaque maj de Lemming MTL.

Quoi? Maj dites-vous? C'est l'abréviation de 'mise-à-jour' couramment utilisée dans Homa. Comment? Ah oui, Homa c'est le nom que les prometteurs d'immobilier attribuent au quartier Hochelaga-Maisoneuve en pleine gentrification. Oui, gentrification, ce processus d'embourgeoisement de quartier mal famés. Famé? Oh! la! la! avez-vous quitté l'école en troisième? Famé, de l'ancien français fame, du latin fama, « bruit, renommée, réputation de connard » - merci Wiktionnaire. Et avant que vous ne posiez la question: http://fr.wiktionary.org. Quant à ceux qui se demande quel langage parle-je en lisant l'URL qui précède, eh bien, que faites-vous sur internet?????

C'est fou comme un petit appareil de conception américaine peut instruire tout un auditoire aussi immense soit-il.

mercredi 11 février 2009

Du potinage d'même

En faisait mon tour à la fruiterie du coin, j'ai pu mettre la main sur un potin spécial par l'entremise de mon ami Érike le commis. Ce potin se veut spécial pour la simple raison qu'il porte sur nul autre que votre blogueur favori, nul autre que moi-même!

Benoit explique que mon association contractuelle avec l'éditeur Folio fait beaucoup jaser. Je prends de l'importance aux yeux des potineurs d'avant-garde. Inquiétant, d'autant plus que le potin est d'une justesse à faire envier les juges. On raconte que j'ai dragué cette caissière dans le département de l'électronique chez Zellers et que nous avons terminé notre soirée dans un restaurant Saint-Hubert du boulevard Côte-des-neige. Tout ça est vrai et juste. Érike n'a pas voulu dévoiler ses sources par pur professionnalisme. Je respecte sa décision vous savez.

mardi 10 février 2009

Benoit m'envie

Ben si, il m'envie le Benoit. Avec raison peut-être oui, car sa carrière d'intellectuel ne décolle pas comme il le souhaiterais. Il a terminé l'écriture d'un essai sur les moeurs à Montréal (intitulé à raison Moeurs à Montréal, un essai de Benoit Trompe) mais n'arrive pas à le faire publier ailleurs que sur des forums de discutions inactifs depuis l'invention de l'interweb en 1995. J'exagère à peine. Je trouve ennuyeuse la situation de mon ami. Votre blogueur favori fait quelques efforts pour que son éditeur publie le colocataire... les discutions tournent au ralenti. J'encourage tous mes lecteurs écrivains (et je sais qu'on vous dénombre par millions) à faire connaître l'univers rationnel épatant de Benoit Trompe. Moeurs à Montréal, un document choc qui aura l'effet d'une bombe que seuls peuvent nous concocter les grands maîtres comme Darwin, Enstein et Tisseyre.

lundi 9 février 2009

Quel wk!

Tout un Wee-Kend ce fut!

En plus d'écouter du Journey en boucle samedi et dimanche (qui, pour quelqu'un dans le vent comme moi, est quelque de remarquable), j'ai fait lire quelques ébauches de textes de mon grand roman (et futur best-seller) Couteau Contre Couteaux. Les lecteurs privilégiés ont été choisi au hasard sur le boulevard. Tous devaient lire un passage à voix haute et faire une courte critique orale sous l'oeil coquin de la caméra de mon iPhone. J'ai exclusivement eu des commentaires positifs. C'est tu pas beau cela? Oh que si, oh que si!

Maintenant que je connais le meilleur de Journey par coeur, il ne me reste plus qu'à découvrir la discographie de Steve Perry. Vous ne trouvez-pas qu'il ressemble à Francis Reddy, notre kiwi national???

dimanche 8 février 2009

→ La nuit des traquées

"La nuit des traquées" est un film très obscur de Jean Rollin que je n'ai eu moi-même la chance de visionner. La vidéo qui suit est une succession d'images formant un tout assez curieux: comment peut-on réussir à créer des longueurs dans une bande-annonce? Je croyais la chose inconcevable! Cette publicité n'arrive aucunement à cacher la misère derrière le film. Doublement triste.

Jean Rollin est reconnu comme l'un des principaux contribueur du cinéma bis (de série-b) français. Son film le plus exporté est possiblement Le lac des morts-vivants. Enfin, je dis ça car il me semble l'avoir déjà vu en club vidéo sur la tablette poussiéreuse du bas de la section Horreur.



Nota Bene: cette bande annonce est interdite aux moins de 18 ans.

vendredi 6 février 2009

Contrat signé

Eh ben ce matin j’ai signé le contrat qui faisait quatre pages. À défaut d’avoir eu le temps de faire affaire avec un avocat spécialisé en la gestion des droits d’auteurs (par prévention et pour me conseiller), j’ai demandé à mon ami et colocataire Benoit de m’accompagner chez la division Montréalaise de Folio. Avoir un témoin oculaire lors de la signature d’un contrat, ça sert peut-être à rien mais ça ne peut nuire, n’est-ce pas? L’équipe Folio est plutôt sympa, il m’ont offert du café et des craquelins. Pour célébrer notre association nouvelle, ils ont organisé une petite conférence de presse toute simple dans une église de Tétrauville. Il y avait quelques journalistes de l’Écho de l’Est et du Journal Local d’Anjou. Peu de monde mais beaucoup de plaisir. Présentement, il ne reste dans la salle que Saline et Pierre de Folio ainsi que Benoit. Tous m’attendent, moi qui est aux prises avec une sorte de constipation mais cela est une autre histoire.

jeudi 5 février 2009

Dans la mire de Folio

Ben oui. L’éditeur Folio est vivement intéressé à publier mon histoire. J’ai même pas fini de l’écrire! On me propose vingt cinq mille dollars pour terminer l’écriture de Couteau Contre Couteaux d’ici octobre prochain. Tout un mandat pour quelqu’un qui, comme moi, n’a jamais fait autre chose dans la vie que de parler au téléphone. Je conçois la lourde tâche comme d’un défi à relever. Je signale mon acceptation de l’offre à Folio dès cette mise-à-jour de Lemming MTL terminée.

Pour les intéressés, j’ai déjà plus de cent cinquante pages d’écrite – et tout ça à l’aide de l’éditeur texte du iPhone qui me sert de dactylo. J’ai écrit les grandes lignes du chapitre où Jane est jetée dans le gouffre de la mort par Evan le chef du Clan des Couteaux. J’ai pleuré, c’est si triste.

mercredi 4 février 2009

Extrait pour vous

Les premières réactions à la suite de la publication du synopsis de mon futur roman intitulé « Couteau Contre Couteaux » sont très bonnes! J’en suis évidemment ravi et par conséquent prompt à vous livrer un passage inédit que j’ai écrit cette nuit (nuit blanche mais nuit productive!). Voici donc un extrait se passant peu avant la représentation du spectacle dans le plus grand théâtre au pays :

« John marche sur le trottoir immaculé sous un soleil qui ébloui la ville de Toronto. Les nombreux théâtres qu’il croise lui rappelle que ce soir est le grand soir : des milliers de gens l’observeront manier le couteau tel le meilleur des meilleurs. Son estomac se resserre très fort à l’idée que le spectacle pourrait faire un flop. Malgré cela, il sait que peu importe ce qui arriva son amoureuse Jane sera toujours là pour le supporter et lui apporter un doux réconfort. Par amour pour elle, il entre donc chez le premier fleuriste venu et en ressort avec un bouquet de roses blanches, l’une des fleurs les plus précieuse qui soit. Payées avec l’argent amassée depuis le début de la tournée, John sait qu’il devra renter à l’Hôtel à pied après le spectacle – aucun taxi n’accepterai de transporter quiconque gratuitement… même le plus grand manipulateur de couteaux de la planète terre!

Pensant au plaisir fou qu’aura bientôt Jane à la réception du magnifique présent, John entre en collision avec une Harley Davidson HT 1923 garée sur le trottoir. En percutant le sol, la structure de la moto émet un énorme bruit de carcasse métallique. Sachant que le bolide doit appartenir à un motard dans le bar tout juste situé à côté, l’amoureux prend aussitôt ses jambes à son cou. Tout ce qu’il souhaite, c’est que la Harley soit sans dommage et que personne n'aille été témoin de la scène. En effet, il ne faudrait surtout pas que l'affaire se voit rapportée dans les journaux à potins - ça nuit à une carrière ça! Malheureusement pour lui, un couple de touristes Chinois a tout vu. »

On apprendra plus tard dans le roman que si John n’avait pas fait l’achat de ses fleurs dispendieuses, il aurait eu assez de fric pour prendre un taxi le soir et arriver à son hôtel juste à temps pour sauver Jane. Malade comme histoire hein?

mardi 3 février 2009

Couteau en chantier

Tel qu’annoncé hier sur Lemming MTL, j’ai débuté l’écriture de mon premier best-seller d’une longue série. « Couteau Contre Couteaux » (vous comprendrez bientôt la raison derrière l’ajout d’un « x » dans le titre) fera parler de lui, c’est plus que sûr! Ça raconte l’histoire passionnante John, un beau jeune homme qui se découvre par hasard un talent exceptionnel dans le maniement de couteaux. Rapidement remarqué par un producteur de cirque, notre héros sera amené à se produire en spectacle devant des salles combles. Un soir après une représentation dans le plus grand théâtre au pays, John aura le malheur de faire basculer la moto de Evan le chef du Clan des Couteaux, un gang de motards sanguinaires. Pour se venger, le gang tuera la famille de John et kidnappera sa petite amie. John se lancera aussitôt dans une guerre sans merci ni bonjour contre le Clan des Couteaux. Seulement armé d'une arme blanche et de son talent inouï, il combattra les motards en soif de violence et libérera sa douce des griffes de Evan. Une histoire de vengeance comme vous en aurez jamais lu!

lundi 2 février 2009

Mon couteau

Aujourd’hui, je joue un jeu : je traine un couteau à beurre avec moi. MON Couteau. La première personne qui m’asticote, je sors mon couteau, lui montre et m’exclame « J’ai un couteau, un très long couteau. ». Bien sûr, ce ne sera que pour rire. Parions que la blague saura détendre l’atmosphère, même si très beaucoup tendue. Je vous ferai part des résultats ici sur le blog et publierai sans doute un petit bouquin offrant une analyse exhaustive sur l’expérience.

Il me vient en tête le titre accrocheur de « Couteau Contre Couteau ». Mais attendez… plutôt que de perdre le titre en l’attribuant à une analyse bidon sur la plus conne des blagues qui de toute façon n'a rien à voir avec un duel d'armes blanches, pourquoi ne pas tout simplement écrire un roman portant ce titre? Wow! Quelle idée d’un génie grandiose. « Couteau Contre Couteau », un premier roman de Johnny Lee Lemming. J’achète! Le succès est inévitable ce qui signifie que seront engendrés un film, une télésérie et un remake du premier film dix ans plus tard. Dès ce soir, je me mets à l’écriture du mon fabuleux destin.

dimanche 1 février 2009

→ Drive

Voici un extrait de Drive. J'aimerais vous écrire un long texte débile sur ce film dont la débilité est inatteignable mais je n'ai jamais eu le plaisir de le savourer. Je peux tout de même vous diriger vers les leçons du dit film. Oh! Surprise! Après une petite recherche sur l'acteur principal, j'apprends qu'il joue le rôle de Jimmy dans 'Double Dragon', un film récemment en vedette dans les vidéos du dimanche.

Mini échantillon du lectorat de Lemming MTL