mercredi 31 décembre 2008

Au menu

Au menu pour ce soir: la reprise de la grande marche du 24 décembre. Titi, Benoit ainsi que moi-même avons convenu de fêter l'arrivée de la nouvelle année en prenant ce qui pourrait être la plus grande marche du siècle. Bon, je raconte n'importe quoi, désolé pour l'insanité momentanée. Mais effectivement, nous allons marcher toute la soirée. Nous partons tout de suite après le souper (nous ferons livrer du Boston Pizza chez moi dans pas très long), ce qui nous permettra de brûler les calories ingurgitées précédemment. Nous serons de retour pour le début du 'Bye Bye' à la télé de Radio-Canada. Je me passerais de regarder la télé cette année si ce n'était de Titi et Benoit qui sont si fans de Véronique Cloutier. J'espère que le Bye Bye de cette année ne sera pas trop emmerdant à l'exemple du précédent effort du tandem Cloutier-Morissette il y a quelques années. Il me fera donc un grand plaisir de vous critiquer en semi-direct l'édition 2008. Je vous promets une critique qui ne manquera pas de mordant et que les têtes tomberont si les têtes doivent tomber. N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires dès minuit ce soir! Beaucoup plaisant ce sera! Parole de Johnny Lee Lemming.

mardi 30 décembre 2008

Wikipedia.org

Comme c'est affreux de travailler pendant les fêtes et que PERSONNE ne magasine dans la boutique. La neige ne tombe point ce qui m'ennuie éperdument dans le désir de me divertir en la regardant tomber doucement dans la rue. Je suis donc résolu à faire du Youtube et du Wikipedia sur mon iPhone, un peu en cachette dans le cas où une clientèle improbable se présenterait à la hâte. Par ailleurs, l'encyclopédie universelle est à la recherche de donateurs pour financer la nouvelle année qui s'amène. Pour ceux qui l'ignore, Wikipedia est un projet de la Wikimedia Fondation, un organisme à but non lucratif. L'encyclopédie se veut "libre", c'est à dire que n'importe qui peut y contribuer en l'instant d'un clic! À mon avis, cet aspect est la force principale de Wikipedia: en plus d'être constamment à jour, son contenu parfois approximatif nous force à aiguiser notre sens-critique laissé trop souvent au repos lorsque nous sommes exposés aux médias traditionnels. À cela s'ajoute des milliers d'articles de qualité!

En tant qu'utilisateur courant, j'ai participé à l'effort de financement avec fierté. Je vous invite à me suivre dans le geste pour ainsi contribuer à l'un de plus beaux projets contemporains. Merci!

lundi 29 décembre 2008

Mystère dans le déplaisir

Journée passé à regarder la télé: beurk. Il reste au moins 9h avant de trouver sommeil mais je sais que je resterai devant le tube à ingurgiter du contenu vidéo jusqu'à ce que surdose s'en suive. Afin de ne pas tomber malade comme un petit poussin, j'évite TVA et TQS. Mais qu'est-que les stations généralistes privées font-elles pour se rendre indigeste? Si l'un des actionnaires d'une de ces chaînes me lit, s'il-vous-plaît me contacter et m'expliquer pourquoi, je vous en serez fortement reconnaissant.

Dans ce déplaisir contemporain, je suis équipé de maïs-soufflé, de réglisse, de coca-cola zero calorie, de barres de chocolat Mr Big ainsi que du télé-horaire TV Hebdo. Mieux encore, je suis installé sous les couvertures de mon lit réchauffé par la chaleur de la télé-portative reposant sur le matelas. Mais qu'entends-je? La musique de Noël de Dani à tue-tête! Diantre!!! Ne pourrait-il pas laisser tomber l'ambiance moribonde du temps des fêtes? J'ai absolument pas envie de sortir des mes couvertures pour lui faire taire sa radio. Peut-être en étirant le bras je pourrais atteindre la paire d'écouteurs qui traîne sur mon bureau? Trop loin. Seule solution: appeler de mon iPhone le colocataire afin qu'il baisse le volume de cette musique diabolique. Mais pour ce faire, je dois vous quitter chers lecteurs. À bientôt.

dimanche 28 décembre 2008

→ (Merry) Stone Cold (Xmas)

Je vous propose de célébrer Noël dans le bonheur le plus pur et l'allégresse la plus sainte grâce au vidéo qui suit. Il s'agit d'un extrait de Stone Cold mettant en vedette Brian Bosworth, une vedette de la NFL de l'époque. Ce film que j'ai vu la semaine dernière se veut un mauvais film sympathique que je recommande à tous ceux et celles qui s'intéressent au longs métrages douteux. S'il n'y a qu'un moment à retenir du film, c'est de loin la chute à la fin de la vidéo.



Un Noël-vidéo ne serait pas véritable sans un petit bonus, n'est-ce pas? La derrière cascade du film est un exemple cinématographique instructif sur les "causes à effets" en plein assaut de guerre. À voir. Sur ce, joyeuses fêtes à vous, chers lectrices et lecteurs que j'aime.

vendredi 26 décembre 2008

Jour de boxe

Ma boss Luciena m'a fait rentré au travail encore aujourd'hui. Merdouille de merdouille à la noix! J'aurais bien resté chez moi histoire de prendre la vie de façon relaxe totale. Pour son premier boxing day, elle désirait réunir toute sa force de main d'oeuvre. Objectif peu atteint. J'étais seul avec Francis pour m'occuper du flot inhabituel de clientèle venu profiter des rabais d'après-Noël - "flot inhabituel" voulant ici signifier "clientèle très réduite". Honnêtement, aujourd'hui je préférais l'ennui à l'épuisement. Je dois vous admettre que l'ennui se tolère assez convenablement en succédant parties de cartes, de roche-papier-ciseau et de poches. Ah oui! nous avons aussi passé un bon deux heures à parfaire nos talents de chanteurs grâce à des DVD karaoke que Francis trainait dans son sac. Paulie l'agent de sécurité et Luciena se sont joint à nous pour chanter leurs chansons de Noël favorites de tout coeur.

Une longue journée. Une journée divertissante. Ben oui.

jeudi 25 décembre 2008

Fêter est dur

Benoit, Titi et moi étions seuls chez moi hier pour fêter la fête de Noël. Nous avons joué à plusieurs jeux de sociétés tout en buvant les meilleurs alcools : Clue, Jack Daniels, Trouble, Whiskey, Connect Four, Champagne au Jell-o, absinthe, alcool pur, eau de javel et j’en oublie. Saoul comme un bottillon, nous entreprîmes une grande marche dans le centre-ville de Montréal. Peut-être devrais-je écrire « Nous avons essayé d’entreprendre une grande marche » ...

Pendant la marche, huit (oui! HUIT!!!!) crétins pris dans la neige ont demandé de pousser l’arrière de leur bagnole. Naturellement, avec l’esprit embrouillé par l’alcool, nous avons accepté d’offrir notre aide à tous et chacun. La grande marche en ville s’est avérée au final être un tour de bloc pénible de quatre heures. De retour au loft, nous nous sommes endormis sur le plancher.

Je me remets difficilement de la veille. Je tiens à peine debout derrière le comptoir de la caisse (vous avez bien lu, Luciena me fait travailler le jour de Noël). Paulie, l’agent de sécurité, semble davantage éreinté par la soirée d’hier. Je le vois assis (alors que les règlements ne lui permettent pas), la tête appuyée sur des mains qui recouvrent un visage rougi d’épuisement.

mercredi 24 décembre 2008

La fête s’amorce

Titi est chez moi. Il joue au Turbo Graphix 16 avec le petit Dani. Les deux joyeux s’amusent comme des petits filous dans un manège à La Ronde. Benoit, lui, pose quelques décorations ici et là partout dans le salon. Les ornements qui décorent la pièce aident beaucoup à créer une ambiance des fêtes. Pendant ce temps, je vous écris confortablement assis sur la Leemobile stationnée près du salon. De ce siège, je vois tout ce qui se passe dans le loft. Si jamais un père Noël se faufilait chez moi actuellement, je ne manquerait pas de l’attraper en plein délit!

Titi m’a appelé au matin et disait s’ennuyer (justement, et je cite, « comme un petit filou seul dans un manège à La Ronde ») alors j’ai invité l’ami chez moi pour qu’il passe Noël en la compagnie de Benoit et moi-même. Dani et son père Devis fêterons en famille dans la région de Québec. Leur départ est éminent. Nous prévoyons user les pièces de quelques jeux de société ce soir. Ce sera notre manière convenable de nous divertir en la veille d’un jour sacré.

mardi 23 décembre 2008

Travailler est dur

Mes colocataires lisent le blog. J’ai appris la chose hier quand le petit Dani m’a réclamé son cinq dollars. J’ai été très nono de dévoiler leur cadeau de Noël ici sur le blog. Beaucoup nono. La surprise étant anéantie, l’intérêt d’emballer les présents perdait son sens. J’ai décidé de laisser tomber et tout offrir ce matin avant de partir travailler. Tous ont affiché un air de surprise à la vue de leur cadeau. Stupide mais cute.

Beaucoup de gens font encore leurs emplettes du temps des fêtes. La boutique est pleine et tous achètent à peu prêt n’importe quoi. Toute proportion gardée, il y a un nombre incroyable de têtes blanches. J’ai l’impression que oncles et tantes se voient contraints de magasiner ici en raison de stock en souffrance dans les magasins plus populaires tels que Future Shop, Zellers, Granada et Pascal. Ou bien, peut-être est-ce la crise économique qui poussent les gens à offrir des morceaux de linge (pour se rendre compte finalement que plus il est petit, plus il est coûteux)? De plus, il y a un nombre inhabituel de clients complètement dingues. Une maman m’a demandé si les robes étaient unisex (sic). Un junkie m’a avouer choisir des lunettes fumées en fonctions des yeux au beurre noir sporadiques de sa petite amie (sic sic). Habillé en Père Noël, le mauvais imitateur de John Ritter a déféqué dans la salle d’essayage (sic sic sic).

Dure journée. Qu'elle finisse dès que possible.

lundi 22 décembre 2008

Magasinage de cadeaux

Eh oui! Votre lemming favori s'y prends en retard pour le magasinage de cadeaux du temps des fêtes. Heureusement que la liste de cadeau à offrir est courte; cette année, je m'en tiens à faire le père Noël que pour mes colocataires d'amours, soit Benoit, Devis et son petit Dani.

À Benoit, j'offre une magnifique montre Seiko capable d'aller à des profondeurs sous-marines de plus de trois kilomètres! J'espère que dans un avenir immédiat naitra en lui le désir d'explorer de nouvelles contrées aquatiques inexplorée! À Devis, j'offre une bouteille de champagne Jell-o. Il adore le champagne! Et il adore le Jell-o! J'ose espérer que les deux produits alimentaires se marient aussi bien qu'une croustille et un bbq! À Dani, eh bien, je n'offre qu'un maigre 5$ dans une carte Tortues Ninja puisque son cadeau, dans le fond, il l'a eu jeudi dernier. Finalement, j'ai offert à celui qui écrit ces lignes un magnifique manteau de fourrure de phoque. Je suis plus-que-convaincu, c'est à dire sur-convaincu voire extra-convaincu, que je ferrai fureur (j'allais écrire "fourrure") auprès de la gente féminine piétonne de la rue Sainte-Catherine tandis que mes mains caresseront le volant de mon rutilant véhicule que j'appelle affectueusement Leemobile.

Après mure réflexion, je souhaite que mes colocataires ne liront pas le blog d'ici le 24 décembre au soir sinon la surprise sera gâchée. Pourquoi n'y ai-je pas songé auparavant? Quel crétin puis-je être occasionnellement.

dimanche 21 décembre 2008

→ The Pumaman

Dans le domaine du mauvais film sympathique, Pumaman se classe facilement dans le top 20. J'ai pour vous la bande annonce anglaise pour vous le démontrer. Le plus rigolo : les producteurs ne se gênent pas un poil de montrer leurs effets spéciaux d'un grotesque remarquable. Le film vaut le détour ne serait-ce que pour les scènes de vol. Un détail qui m'amuse beaucoup dans le film: le futur sidekick de Pumaman (l'aztec à la mine patibulaire) tue délibérément des innocents en les défenestrant! Pourquoi? Dans le but de trouver le vrai homme puma, le seul pouvant survivre à une pareille chute!

vendredi 19 décembre 2008

Ouch! Ouille!

Je serai bref aujourd’hui. Voyez-vous, le petit Dani se tortille de douleur sur le plancher. Il a tombé du haut de la toiture grillée de mon chariot-élévateur Toyota où il y jouait accompagné de ses figurines préférées. Il a dû se briser la jambe. Le pauvre! Il doit tellement souffrir. Heureusement que la Leemobile était bien stationnée dans le salon sans quoi les blessures auraient pu être pires. Nous irons à l’hôpital dès que je retrouve les clefs de mon véhicule. Je crois qu’il serait mieux que j’arrête immédiatement ce monologue écrit et que j’amorce les recherches. J’ai l’impression que c’est ce que Dani essaie de me crier mais ne le peut dû à la douleur ressentie qui le retiens de prononcer le moindre mot.

J’y pense… ça va brasser dans la Leemobile : mon seul moyen de locomotion rapide est dépourvu de suspension! Pas cool du tout. Chaque secousse risque de lui faire très mal. Avec la neige qui recouvre les rues, je risque de foncer droit sur un nid de poule sans m’en rendre compte. Je me demande si j’ai avantage à ralentir mais faire durer la souffrance ou bien accélérer mais risquer de provoquer des secousses douloureuses. Si Dani pouvait parler et me conseiller... À défaut de le pouvoir, je suis contraint d’insérer un crayon dans sa bouche afin qu’il me dessine sa préférence sur un bloc-note. Bonne idée. Maintenant, il ne me reste plus qu’à chercher un bloc-note chez Dollorama. Soyez rassuré! La boutique ne se trouve qu’à sept minutes à pied du loft. Aller seulement mais quand même. Par contre, peut-être que j’y trouverai la papeterie remplacée par les décorations de Noël. Enfin bref, je prends la chance.

jeudi 18 décembre 2008

Dépendance techno nouvelle

La fuite de gaz dont je parlais mardi est chose du passé. Un peu dommage car j’aurais préféré rester au lit. Mon petit plaisir en cette fin d’automne : jouer caché dans les couvertures au démineur sur iPhone. Je ne connaissais pas ce jeu jusqu’à tout récemment quand un client m’en a parlé pour presque une heure! J’ai peut-être perdu une dizaine de ventes en raison de ma longue écoute attentive mais en bout du compte je ne regrette rien. Ce plaisir, certains le qualifieront de dépendance techno nouvelle. C'est pas faux: sans le vouloir, j’ai contaminé mes colocataires Benoît et Devis qui eux aussi éprouve un bonheur singlant à déminer dès le premier instant d’éveil. Le garçon de Devis se sentait dernièrement délaissé en avant midi. Au lieu d'éradiquer la dépendance, nous avons opté d'offrir au jeune les sept saisons de MacGyver en intégrales sur DVD. Depuis, il est sage comme une image et il ne nous dérange plus le matin.

Venez me voir à boutique! American Apparel offre 15% de rabais sur tous les bas et pantoufles fluo de la collection 2008.

mercredi 17 décembre 2008

Salade de fruits et potins

Détour habituel à la fruiterie. J’explique mal pourquoi, cette semaine j’ai une envie monstre de m’alimenter en potins farfelus. Érike le commis de ma fruiterie préférée a su étancher ma soif comme il le fait si bien chaque semaine.

J’ai appris à mon grand étonnement que Paul Rivard et Johanne Labelle sont mariés et pratiquent l’échangisme dans un club opéré par le cinéaste indépendant Simon Boisvert. Ce club serait fréquenté par les couples québécois les plus célèbres : Jean-Paul Chartrand et Martine St-Clair, Benoît Gagnon et Marie-Andrée Bergeron (Ima), Marie-Hélène Thibert et Joël Bouchard, Vahid Vidah-Fortin et Marie-Claude Savard et, finalement, Pascale Montpetit et Richard Petit. Mon ami Érike refuse de dévoiler l’emplacement de ce club sélect ce qui m’enrage au plus au point puisque j’aimerais tant échanger avec Joël Bouchard. Mais non, c’est juste une petite farce.

mardi 16 décembre 2008

Z, blagues et preuve sur image

Quarante cinq minutes de boulot aujourd’hui seulement : il y a eu une évacuation du secteur de la boutique dû à des fuites de gaz à contrôler. J’ai donc profité de ce retour à la maison précoce pour faire un arrêt dans les galeries souterraines mercantiles de la ville de Montréal. Unique arrêt : le magasin Zellers. J’aime jaser avec les caissières de cette chaîne nationale. J’y fais un peu mon Lulu Francoeur dans son rap à Billy. C’est aussi l’occasion pour moi d’essayer les démonstrateurs de consoles Nintendo, Sony et Microsoft. Bien que l’exercice me donne un air de maraudeur, mon seul but est d’étudier à la loupe les différents produits que pourra promouvoir mon Coucours Nintendo dont je vous parle occasionnellement depuis trois semaines. Un autre de mes petits péchés mignons lorsque je vais chez Zellers, c’est de lire les derniers graffitis sur les murs et les portes des toilettes publiques. Si vous magasinez dans le rouge royaume de Teddy et qu’un besoin vous prend, il est probable que vous m’y trouvez accroupi au sol riant et bavant aux éclats. Vous ne me croyez pas? Demandez à mon ami Titi à qui cela s’est produit : il trouvait la scène d’un amusement si significatif qu’il a pris une photo de moi à partir son nouvel appareil iPhone. Vous trouverez la dite photo sur son Flickr.

lundi 15 décembre 2008

MAJ : Concours Nintendo

Ah! ce que c'est bon cela!

Je vous en parle parce-que la chanson a marqué mon weekend. Elle a joué lors d'une visite dans un couche-tard, ensuite dans un taxi, puis Benoît a fait joué le DVD live de Depeche Mode chez nous dimanche matin. Dans l'heure qui a suivi, j'ai écouté le morceau cinq fois dans mon iPhone et finalement, nous l'écoutions en boucle hier soir pendant que nous peaufinions les préparatifs du Concours Nintendo avant de faire communément dodo dans nos lits respectifs. Le concours aura lieu en janvier et un tournois public de Deadly Tower (le jeu préféré de Benoît) aura lieu. Des casses-croutes seront cuisinés sur place par des étudiantes de Marguerite de Lajemmerais ramasserons tous les profits afin de financer un voyage au centre de l'Antarctique. Un spectacle dans le ciel orchestré par des montgolfières aux formes de Mario Mario, Luigi Mario, Parappa The Rapper et Jazz Jackrabbit sera cadencé par une prestation solo de Kent Nagano de l'Orchestre Symphonique de Montréal. Rien de moins.

dimanche 14 décembre 2008

→ Michael's Furniture Haunted House

Je déteste la publicité. Cette règle générale a cependant une exception: la publicité locale à petit budget. Parfois, on tombe sur des perles et d'autres fois on tombe sur des séquences d'images disons.... troublantes? Par exemple, cette publicité délirante (le mot est faible) diffusée à Los Angeles:

vendredi 12 décembre 2008

Bonne fête Papapichou

Les jumeaux Gaëlec sont si adorables! Ils m'ont invité ce soir au McDonald's sur le boulevard Saint-Michel pour y fêter un anniversaire. Nous sommes une bonne vingtaine dans la salle de réception décorée par le gérant pour un public visiblement infantile. Selon les jumeaux, le rassemblement se veut en l'honneur d'un bébé célébrant son premier mois de vie. Le bébé dont il est question est une peluche d'otarie dénommée Papapichou. Papapichou, c'est la dernière acquisition des jumeaux qui prêtent à l'animal poilu une attention toute particulière. Nous avons tous eu la larme à l'oeil quand ils ont chanté "joyeux anniversaire" à Papapichou - c'était fait avec amour et élégance. Décidément, de véritables artistes que sont ces deux là! J'ai offert à l'otarie un petit cadeau: une chaîne en or. Elle lui fait si bien! Les jumeaux ont été impressionné par ma générosité. Bah, que voulez-vous? C'est moi l'heureux parrain de la créature otariidée!

Je profite d'un long discours tenu par le gérant du restaurant pour vous écrire. Il a préparé un texte spécialement pour l'occasion. Un bon ami des jumeaux faut croire. Son texte est remplis d'anecdotes intelligentes. Rarement ai-je entendu de quoi d'aussi beau. Rarement ai-je vu quelque chose d'autant fantastique: il exécute la danse des canards tandis qu'il continue le récital. C'est surréaliste. Oh non... voilà Ronald McDonald qui entre dans la pièce avec des ballons. Lui aussi exécute la danse popularisé au Québec par Nathalie Simard. Ils chantent maintenant.

Le gâteau qui se veut une imitation de burger géant est là (Ronald le cachait dans sa valise multicolore). Miam! Miam! Je vous laisse donc pour le dévorer sur le champ!

Sur ce, bonne fête Papapichou!

jeudi 11 décembre 2008

Tic-tac-toe (tm)

Avec la neige qui monopolise les rues malgré tous les efforts de déneigement, peu de clients ose s’aventurer jusqu’à notre boutique afin de profiter de notre grande vente de Noël. Croyez-le ou non, nous offrons jusqu’à 75% de rabais sur une vaste sélection d’articles. Une folie-méga-vente à la façon American Apparel. Merveilleux. Enfin pas puisque personne en profite. Paulie l’agent de sécurité et moi jouons des parties de tic-tac-toe sur grille de quinze par quinze. C’est une création de nous deux. L’exercice se veut plus demandant qu’une partie d’échec! Luciena nous suggère de commercialiser l’idée. Elle pense que nous pourrions faire grosse fortune avec notre produit. Elle se dit même prête à faire les démarches nécessaires auprès de la maison-mère afin d’obtenir l’autorisation requise pour vendre le jeu de table dans sa succursale. J’ose à peine imaginer le « un jeu pour toute la famille » d’inscrit au dessous de mannequins à moitié nues jouant passionnément avec le petit bébé de Paulie et de moi. Malade.

mercredi 10 décembre 2008

Sortie au Salon Vert

Quoi de mieux qu’un bon show pour se changer les idées de la politique? Rien pantoute chers lecteurs. Hier soir, Benoît et moi sommes allé voir Ladies of The Canyon au Salon Vert. Quel spectacle quand même! Les quatre filles de Toronto ont livré tout un spectacle. Les cordes des guitares vibraient au rythme insolent de la batterie et des longs solos de synthétiseurs analogiques. Les textes un tantinet tristounet faisaient réfléchir la foule qui parlait à peine entre les morceaux. Ladies of The Canyon ne faisant jamais les choses à moitié, elles ont bien eu du plaisir (et le public aussi) à détruire leurs instruments sur scène, écorchant au passage le bonhomme de neige gonflé à l’air chaud qui gigotait bêtement derrière la guitariste pendant le spectacle. À la sortie, Benoît et moi avons acheté un poster de Fun Stuff Ahead (le groupe qui faisait la première partie) que nous avons fait signer par Paul Maine, le manager de LOTC. Nous savons, c’est ridicule tout ça mais les quatre filles et leur manager avaient écoulé leur marchandise à la fin de la soirée.

Pour faire un résumé bref et concis : belle soirée la soirée d’hier.

mardi 9 décembre 2008

Lendemain d'vote

Comme nous le savons tous, hier était jour d’élections provinciales. C’est sans surprise que Jean Charest et son parti est réélu majoritairement pour la seconde fois en trois mandats. J’en connais un qui sera heureux d’avoir « les deux mains sur le volant » pour les quatre prochaines années. Espérons qu’il poussera le symbole jusqu’à se pavaner en public avec un volant entre les mains et répondre des « vroum-vroum » aux journalistes qui lui poseront des questions en conférence de presse.

Là où il y a eu surprise, c’est au store ce matin. Toutes les jolies, jeunes et moins jeunes clientes discutaient de la récente élection. À titre d’employé ayant quelques années d’ancienneté, c’est la première fois que j’entends parler de politique ici. Comme si le résultat d’hier soir avait eu un effet vitaminique quelconque sur les cerveaux ramollis de la jeunesse. Tout cela est bien bizarre. En d’autres mots, « What the hell ? ». Si j’en avais la pipe et le chapeau, je ferais de moi un Columbo pour mener enquête.

lundi 8 décembre 2008

Retrouvailles

Résumons les derniers faits de l’affaire que j’appelle « l’affaire Tom »…

Septembre : arrivée à la boutique d’un jeune et gentil agent de sécurité dénommé Tom;
Octobre : premiers symptômes d’une maladie mentale chez le jeune et gentil;
Novembre : Hospitalisation du jeune et gentil;
Décembre : Tom disparaît de manière très inquiétante.

Samedi dernier, j’ai fait un tour dans un café de St-Viateur. J’aime y surfer le web tandis que la chaleur de mon café latté réchauffe mes doigts crispés autour du châssis métallique du iPhone. Alors que je riais aux larmes en visionnant un vidéo drôle (un minou déguisé en Eewok qui danse sur « Star Wars disco »), un jeune latino d’environ 8 ans m’a tendu un bout de papier pour disparaître aussitôt. Sur le papier était inscrit : « Rendez-vous au 4861 rue Marc. 13h demain ».

J’étais à peu près sûr d’y retrouver Tom. J’avais raison. Il m’a accueilli chez lui avec un léger sourire qu’il ne s’est jamais lassé de présenter. Il m’a paru étonnement plus calme qu’à son habitude, presque serin, parlant lentement comme si une sagesse dûment achevée pesait chaque mot. Toutefois, je sentais une grande nostalgie derrière sa grande tranquillité. Quand je lui ai demandé si tout allait bien, il m’a serré les épaules et m’a assuré que si. Vivre est un long processus triste dit-il. Cependant, a-t-il continué, entre les rouages malheureux et les mécaniques dépressives se cachent des parcelles de gaieté qui n’attendent qu’à se faire découvrir. Un peu comme l’eau gelée dans les fissures d’un astre mort. Une sensibilité accrue à la beauté du détail suffirait pour y parvenir précise-t-il. Eh ben. La discussions fut longue quoique vivement intéressante et agréablement supportée d’une pizza savoureuse livrée par un livreur libanais du restaurant Mitoras. Nous avons ensuite regardé silencieusement ‘Tout le monde en parle’ sur son minuscule poste télé-radio portatif, se contentant de pouffer de rire à l’occasion de quelques farces.

dimanche 7 décembre 2008

→ D-Natural est son nom

Suite à ma suggestion vidéo de dimanche dernier qui consistait au clip désopilant mais honorable de ce brave et fashion-victime Pierre Nadeau, je vous propose un autre vieux classique tout droit sorti de la poubelle de Musique Plus (ou peut-être serait-il plus approprié de parler de "bac à recyclage"?). Voici D-Natural et son succès "D-Natural est mon nom", clip ayant lui aussi reçu quelques diffusion sporadiques avant de connaître un grand succès auprès de l'audience de Dolloraclip. Pour ceux qui ignore complètement qui est "le naturel", eh ben, c'est un gars de Québec qui s'est pris en main et a tout bonnement créé un "Demo Clip" des plus inanes.

vendredi 5 décembre 2008

Mes amis sont vos amis

Jeudi soir: un soir de blues, un soir de pluie; je suis rentré dans une boite de nuit, l'Escogriffe sur la rue St-Denis au coin de Mont-Royal. Je buvais au bar à l'instar d'un jeune homme tout juste assis à ma droite. Nous n'avons pas tardé à faire connaissance et ainsi devenir ami-ami. Le dude se prénomme Hector Breustique (excuse-moi Hector si je bousille ton nom) et est musicien spécialisé en sons électroniques. Très sympa le mec. Lui et moi avons nombreux points communs, à un point tel que nous en étions troublés - de même que la serveuse qui se joignait à la conversation de temps à autres lorsque les clients assoiffés lui permettaient! Hector m'a payé quelques bières blondes de la brasserie Boréale et en échange je lui ai promis de lui faire un peu de pub sur mon blog, espace internet si populaire que les publicitaires le convoitent par centaines. En effet, Monsieur Breustique désire qu'on vote pour lui dans le cadre d'un concours de remix organisé par l'équipe de Bande-à-part. Vous trouverez son remix de "Mission Apollo" sous l'identité secrète de "Remixeur 9" à la page accessible ici. Sa toune est si bonne que je ne peux souhaiter qu'une chose: qu'il GAGNE! Allez! Votez! Go! Go! go!

jeudi 4 décembre 2008

Tom gun

Luciena me boude toujours parce-que j'ai manqué le boulot mardi. Sacré elle. Paulie, celui qui remplace Tom l'ancien agent de sécurité, m'a parlé de Tom l'ancien agent de sécurité. Ton l'ancien agent de sécurité est un être obscur m'a-t-il affirmé avec désolation. Des explications ai-je requis sur le champs cependant Paulie restait vague. Tu parles. Une chose sûre: ils ont fait la guerre du golfe Persique ensemble. La guerre, cela vous change un homme en gros minou de dire le monde, eh ben, le monde a bien raison. Peut-on en croire que Tom (l'ancien agent blablabla) refoulerait quelques mauvaises expériences causant ainsi ses délires particuliers? À défaut d'avoir des nouvelles de lui et de son état actuel, je souhaite de manière cordiale qu'il ne souffre plus - et qu'il crève presto si ses souffrances restent incurables. Je préfère un Tom qui mord la poussière au lieu d'un Tom qui se torde dans la douleur. Tout à fait. Excusez-moi, j'ai la larme à l'oeil. Ce doit être la musique de la radio de la boutique qui me fait un grand effet.

mercredi 3 décembre 2008

Tom n'est là, 2e partie‏

Surprise hier à l'hôpital : le vide couvrait la chambre de Tom. Une infirmière sur place eut la gentillesse de m'informer que Tom avait obtenu son congé de l'hôpital dimanche! Quoi?! Pour l'avoir vu samedi, je sais qu'il n'était pas en mesure de quitter son lit! Le système de la santé est-t-il suffisamment détraqué pour délaisser les pauvres gens malades dans la rue? Il n'y a plus de doute à avoir : de profonds débiles gouvernent la province. Avec le jour d'élections imminent, un désir de changement s'installe en moi. Que les principaux partis politiques se brochent la tuque dans le cuir chevelu : peut-être verront-t-ils mon vote leur glisser entre les doigts au profit d'un parti de la marge. Le Parti Communiste du Québec par exemple. Peut-être.

Ceci n'étant point un blog politisé et encore moins politique, j'aimerais revenir sur la disparition tragique de mon ami Tom. Voulant le retrouver au plus vite afin de lui venir en aide, j'ai immédiatement rejoint Luciena pour qu'elle sorte de ses dossiers l'adresse personnelle de mon ami. Frustrée par mon absence au travail (enfin, je suppose), elle a bêtement transmise l'information voulant que Tom travaillait pour une agence de sécurité. Donc aucune information personnelle de Tom dans ses dossiers. Merdouille au max pis pas à peu près.

On raconte que beaucoup d'anciens patients de l'hôpital des fous se retrouvent dans les rues du centre-ville. Partant de cette prémisse populaire, me voici dans le secteur en train d'arpenter coins et recoins depuis tôt ce matin. Je présente aux itinérants des photos érotiques de Tom mais d'aucuns le reconnaissent.

Bref, Tom reste introuvable.

mardi 2 décembre 2008

Congé en l’honneur de Tom

J’ai rejoint la patronne de ma boutique American Apparel il y a de ça même pas trois minous. J’ai dû insister pour l’obtention d’un mardi de congé. La raison de ce léger caprice est que je m’inquiète pour Tom qui est pris au piège dans le système de la santé (mentale) du Québec. Il est seul dans sa petite chambre, n’a pratiquement jamais de visite et n’est lavé qu’une fois au deux semaines.

Jncncndjvnvnvcxcvkjnxckvnnnfvnnvjxkcjvk

Toutes mes excuses pour les folies-méga caractères qui précèdent cette ligne. Voyez-vous, Luciena m’a lancé un coup de fil alors que j’écrivais ce message et j’ai touché au clavier par inadvertance à quelques reprises durant la conversation. Elle me redemande de reporter la visite à tout prix. Trop tard Luciena : je suis dans la camionnette rouge de mon colocataire Devis qui me reconduit gentiment à l’hôpital avant de partir poser des câbles partout en ville. Parles-moi de cela un gars du câble fiable d’même.

lundi 1 décembre 2008

Financement sécurisé

Benoît a trouvé un dude qui accepte de financer notre Concours Nintendo! Il s'appelle Kevin O'Larry. J'ai souligné qu'un Kevin O'Leary participe à l'émission Dragon's Den mais ce n'est pas du tout le même m'assure Benoît. Pourtant, ils se ressembleraient comme deux gouttes d'eau et les deux hommes d'affaires sont d'Ontario. Étrange non? Peu importe. Benoît a attrapé Kevin à l'hôtel de ville. Ce dernier est de passage à Montréal pour brasser des affaires avec Monsieur le Maire Gérald Tremblay. Quand mon colocataire et partenaire lui a présenté notre projet, Kevin a tout de suite démontré intérêt. Six minutes plus tard, il nous accordait la somme d'un million de dollar. Nous avons compris plus tard en visitant son profil Skyrock que l'homme d'affaire est un collectionneur de jeu vidéo. Sa collection serait la troisième plus grande en importance au Canada.

Mini échantillon du lectorat de Lemming MTL